Christopher Hitchens

 
Christopher Hitchens
1949 - 2011
 

Écrivain américain, auteur de « Dieu n'est pas grand » (2007) et militant de l'athéisme dont les livres, essais et articles de presse ponctuent une carrière longue de 40 années. Ses prises de positions publiques, ses conférences et ses attaques contre Mère Teresa, Hillary Clinton et Henry Kissinger font de lui un polémiste engagé célèbre auprès du public anglophone, puis sur le plan international. Icône du mouvement athée, reconnu comme un intellectuel influent, il se décrit comme un antithéiste, défenseur des idées des Lumières. Il a notamment dénoncé le concept d'un dieu « entité suprême » comme une croyance totalitaire qui détruit la liberté des individus, et souhaitait que la libre expression et le progrès scientifique prennent le pas sur la religion.

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Biographie

Christopher Eric Hitchens, né le 13 avril 1949 à Portsmouth (Royaume-Uni) et mort le 15 décembre 2011 à Houston (États-Unis), est un auteur et journaliste de nationalité anglo-américaine. Ses livres, ses essais et ses articles de presse ponctuent une carrière longue de 40 années.

Diplômé en philosophie, sciences politiques et sciences économiques du Balliol College d'Oxford, il est successivement rédacteur et critique littéraire pour des journaux prestigieux comme The Atlantic Monthly, Vanity Fair, Slate, World Affairs, ou The Nation, et devient membre de l'Hoover Institution en septembre 2008. Célèbre pour ses prises de paroles publiques et ses conférences, ses attaques contre Mère Thérésa, Hillary Clinton ou Henry Kissinger, il est classé en 2005 parmi les 5 plus grands intellectuels du monde lors d'un sondage effectué par les magazines Prospect et Foreign Policy.

Son style conflictuel lors des débats en fait un personnage aussi demandé que controversé. En tant qu'observateur politique et polémiste, il accède à la notoriété en tant que défenseur des idées de la gauche politique en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Il s'écarte de la gauche politique en 1989 suite à l'appel au meurtre de Salman Rushdie par l'ayatollah Khomeiny, que la gauche occidentale accueille par des « réactions tièdes ». Les attentats du 11 septembre 2001 renforcent sa conviction interventionniste en politique étrangère, et sa critique véhémente de ce qu'il appelle le « fascisme à visage islamique ».

Véritable icône du mouvement athée, Christopher Hitchens se décrit comme un antithéiste, défenseur des idées des Lumières. Il dénonce le concept d'un dieu « entité suprême » comme une croyance totalitaire qui détruit la liberté des individus, et souhaite que la libre expression et le progrès scientifique prennent le pas sur la religion. Son ouvrage intitulé Dieu n'est pas grand (God is not great en anglais) sur l'athéisme et la nature des religions a connu un immense succès lors de sa sortie en 2007.

Hitchens a sorti son dernier livre Hitch-22: A Memoir en juin 2010. La tournée de promotion de ce livre a été interrompue rapidement suite au dépistage et au traitement d'un cancer de l'oesophage. Des complications de ce cancer ont engendré une pneumonie qui l'a emporté.

La mère de Christopher, Yvonne Jean, et son père, Eric Ernest Hitchens (1909–1987), se sont rencontrés en Écosse alors qu'ils servaient tous deux au sein de la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale2. Yvonne était membre du Women's Royal Naval Service, et Eric était un commandant, dont le navire HMS Jamaica a contribué à couler le SMS Scharnhorst des nazis lors de la bataille du cap Nord4.

Yvonne souhaite que « s'il existe une classe supérieure dans ce pays, Christopher en fasse partie »5, et lui offre une éducation à la Leys School de Cambridge, puis au Balliol College d'Oxford. Il a pour tuteur Steven Lukes, et s'intéresse à la philosophie, à la politique et à l'économie. Hitchens est bouleversé à son adolescence par Qu'elle était verte ma vallée de Richard Llewellyn, Le Zéro et l'Infini d'Arthur Koestler, Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski, Religion and the Rise of Capitalism de R. H. Tawney, ainsi que par les travaux de George Orwel. En 1968, il participe à l'émission de télévision University Challenge6. Hitchens rédige un mémoire, Hitch-22, dans son pensionnat. Il y relate ses expériences homosexuelles pendant ses années de faculté, et indique avoir eu des relations avec deux hommes faisant partie du gouvernement Thatcher.

À la fin des années 1960, Hitchens rejoint la gauche politique, notamment du fait de son opposition farouche à la guerre du Viêt Nam, aux armes nucléaires, au racisme, et à l' « oligarchie ». Il exprime son affinité avec les mouvements contre-culturels des années 1960, mais déplore l'utilisation de drogues récréatives à cette époque, qu'il décrit comme hédoniste. Il s'encarte au Labour Party en 1965, mais est expulsé du parti en 1967 par l'organisation étudiante du Labour, suite, écrit-il, à ses déclarations sur « le soutien méprisable du premier ministre Harold Wilson à la guerre du Vietnam ». Sous l'influence de l'écrivain Victor Serge, Hitchens s'intéresse au trotskisme et au socialisme anti-stalinien ; il rejoint alors une petite organisation trotskyste.

Christoper Hitchens commence par travailler pendant ses études comme correspondant pour le magazine International Socialism, publié par les fondateurs du parti britannique Socialist Workers Party. Ce groupe était trotskyste, mais différait des autres groupes de même obédience par son refus de prendre la défense d'États socialistes. Leur slogan était « Neither Washington nor Moscow but International Socialism », ou en français « Ni Washington, ni Moscou, mais le socialisme international ».

Hitchens quitte Oxford avec un diplôme « de troisième classe », ce qui correspond à une mention Assez Bien dans le système éducatif français. Il travaille d'abord à Londres pour le Times Higher Education, où il édite les articles relatifs aux sciences sociales jusqu'en novembre 1973, date à laquelle sa mère se suicide. L'acte désespéré de la mère de Christopher Hitchens se produit à Athènes, en compagnie d'un homme d'Église dont elle était éprise, un dénommé Timothy Bryan. Le suicide de la mère est réalisé par surdose de somnifères, tandis que, dans la pièce d'à côté, Bryan se taillade les poignets dans la baignoire. Christopher Hitchens se rend alors seul à Athènes en urgence, et récupère le corps de sa mère. Il indique que le suicide de sa mère est dû aux peurs que son mari ait découvert son infidélité, alors que le mariage avait été forcé et que le couple était malheureux. Les enfants du couple étaient des adultes indépendants, qui avaient terminé leurs études. Pendant son voyage en Grèce, Hitchens est témoin de la crise constitutionnelle de la dictature des colonels. Il écrit sur ce sujet sa première couverture de magazine pour le New Statesman, journal au sein duquel il acquiert une réputation d'homme de gauche combatif, ayant notamment pour sujets de prédilection Henry Kissinger, la guerre du Viêt Nam, et l'Église catholique romaine.

Après avoir émigré aux États-Unis d'Amérique en 1981, Hitchens écrit pour The Nation, où il rédige des critiques acides contre Ronald Reagan, George H. W. Bush et la politique étrangère américaine en Amérique du Sud et en Amérique centrale, à raison d'une dizaine de colonnes par an. Il quitte The Nation en 2002, après une mésentente à propos de la guerre d'Irak.

En plus de cette activité critique, Hitchens est le correspondant pour le journal à Chypre. Lors de ses déplacements, il rencontre sa première femme nommé Eleni Meleagrou, une chypriote grecque, avec qui il a deux enfants, nommés Alexander et Sophia. Son fils, Alexander Meleagrou-Hitchens, est né en 1984, et travaille comme chercheur à Londres au sein du think tank Policy Exchange et du Centre for Social Cohesion. Hitchens rédige aussi des correspondances depuis plusieurs pays, dont le Tchad et l'Ouganda17, ou encore le Darfour et le Soudan18. Au total, son travail de journaliste l'a amené à voyager dans plus de 60 pays19. Lors d'un de ses nombreux déplacements, en 1989, il rencontre Carol Blue, écrivaine originaire de Californie, avec qui il se mariera et aura une fille. Ce succès dans sa vie affective se double d'un succès professionnel en 1991, année à laquelle il obtient son premier prix littéraire, le Lannan Literary Award for Nonfiction20.

Avant le virage politique d'Hitchens suite aux attentats du 11 septembre 2001, l'auteur et polémiste américain Gore Vidal le considérait comme son successeur21,22. Mais l'attaque terroriste change leur relation amicale, au point qu'en 2010, Hitchens attaque Vidal dans une tribune de Vanity Fair intitulée "Vidal Loco" (Vidal Fou), au sein de laquelle il traite Vidal de « cinglé » pour son adhésion aux thèses conspirationnistes sur le 11 septembre.

Un plaidoyer d'Hitchens en faveur de la guerre d'Irak le fait connaitre du grand public. Cette notoriété nouvelle est visible dans divers « classements d'intellectuels » où il commence à figurer, comme par exemple le Top 100 Public Intellectuals Poll de 2005 des magazines Foreign Policy et Prospect, où il atteint la 5e place lors des votes par internet. En 2007, Hitchens est récompensé du prestigieux National Magazine Award américain pour ses écrits dans Vanity Fair, catégorie "Colonnes et Commentaires". En 2008, il arrive en seconde position, pour ce même prix, pour la qualité de ses travaux pour le magazine Slate, derrière Matt Taibbi du Rolling Stone27. Il gagne à nouveau le prix en 2011. En parallèle, Hitchens devient membre de la Secular Coalition for America et conseille l'organisation sur les possibilités de faire accepter les points de vue non théistes par la société américaine.

Les avis sur l'engagement politique d'Hitchens sont différents selon les orientations des organes de presse américains. Ainsi, si le San Francisco Chronicle affuble Hitchens du surnom de « mouche du coche » politique, il n'en demeure pas moins qu'en 2009, Hitchens entre dans la prestigieuse liste des 25 personnalités libérales (au sens progressiste du terme) les plus influentes dans les médias américains, pour le magazine Forbes.

Hitchens devient socialiste « principalement en ayant étudié l'histoire, le socialisme prenant le parti des combattants contre l'industrialisation, la guerre et l'empire ». En 2001, pourtant, il indique pour la première fois dans le magazine Reason qu'il ne peut plus dire Je suis socialiste. Il pense alors que les socialistes ne sont plus en mesure d'offrir une alternative positive au système capitaliste, ce dernier ayant permis la mondialisation, qui, aux yeux d'Hitchens, représente « une innovation ouvrant la voie à une politique internationale ». En outre, il se considère comme libertarien, en précisant que les libertariens sont « plus préoccupés par l'existence d'un État sur-puissant que par une société qualifiée d'irresponsable, même si le monde des affaires combine à l'heure actuelle le pire de la bureaucratie avec les pires abus des compagnies d'assurance ».

En 2006, lors d'un meeting en Pennsylvanie, où il débat de la tradition juive avec Martin Amis, Hitchens déclare publiquement qu'il « n'est plus socialiste, mais qu'il est toujours marxiste ». En 2009, dans un article du journal The Atlantic titré "La revanche de Karl Marx", Hitchens analyse la récession de la fin des années 2000 sous l'oeil marxiste, et rappelle combien Marx admirait le système capitaliste, même s'il appelait à son remplacement. Hitchens conclut son article en indiquant que Marx n'avait pas saisi toute l'innovation dont était porteuse la révolution capitaliste.

D'autre part, Hitchens est un admirateur de la révolution cubaine, et de Ernesto "Che" Guevara, sur lequel il porte le commentaire suivant : « La mort du Che a beaucoup signifié pour moi et pour d'innombrables autres personnes à cette époque. Il était un modèle, même si il était impossible à imiter pour nous les bourgeois romantiques, parce qu'il faisait ce que les révolutionnaires sont destinés à faire, à savoir se battre jusqu'à la mort pour ses convictions ». Il prend cependant quelques distances avec certaines actions du Che dans un essai sorti en 1997.

Par ailleurs, il considère toujours Lénine et Léon Trotski comme de grands hommes, et la Révolution d'Octobre comme un évènement nécessaire permettant la modernisation de la Russie. En 2005, Hitchens remercie Lénine pour sa création d'une « Russie séculaire », et du discrédit qu'il a jeté sur l'Église orthodoxe, qu'il décrit comme « une incarnation absolue de l'arriération, du mal et de la superstition ».

Après la fatwa lancée en 1989 contre Salman Rushdie, Hitchens recherche des alliés et des amis politiques. Il devient, à cette époque, de plus en plus critique à l'égard de ce qu'il appelle « la machine à excuses » de la gauche. Dans le même temps, il est attiré par certaines idées pro-interventionnistes du parti républicain américain, notamment un groupe néo-conservateur dont Paul Wolfowitz est membre. Il devient ami du dissident et homme d'affaires irakien Ahmed Chalabi et, en 2004, il indique être « du même côté que les néo-conservateurs » concernant la guerre d'Irak, tout en maintenant des critiques acerbes contre George W. Bush.

Cette prise de position fait aussi suite aux attentats du 11 septembre 2001, ayant entrainé Hitchens et Noam Chomsky dans des débats houleux sur la nature de l'islamisme et la réponse adaptée à cette question. En octobre 2001, Hitchens critique ouvertement Chomsky dans The Nation, et, environ un an après les attaques terroristes, Hitchens quitte The Nation, révolté par des éditeurs, lecteurs et contributeurs ayant affirmés que John Ashcroft était une plus grande menace qu'Oussama ben Laden.

Ces attentats apparaissent déterminants dans les futurs prises de positions d'Hitchens. Avant le 11 septembre 2001, la guerre d'Irak et la guerre d'Afghanistan, Hitchens était un farouche opposant à la politique interventionniste de Bush, qui était de surcroit dans son viseur pour son soutien aux thèses du dessein intelligent et à la peine de mort. Pourtant, Hitchens défend les actions de politique extérieure de George W. Bush après le 11 septembre, mais il critique avec vigueur les meurtres d'Irakiens par les troupes américaines à la prison d'Abou Ghraib et d'Haditha, l'utilisation par le gouvernement américain de la technique de simulation de noyade, et la pratique de la torture. En janvier 2006, Hitchens s'associe à quatre organisations, dont l'Union américaine pour les libertés civiles et Greenpeace, en tant que partie civile, dans un procès contre la National Security Agency, pour espionnage des citoyens américains.

Hitchens apporte son premier soutien à un candidat à la présidentielle lors d'une émission sur Bloggingheads.tv. Lors de ce débat, Hitchens indique qu'il soutient Ralph Nader à l'élection présidentielle américaine de 2000, qui verra finalement un deuxième tour entre George W. Bush et Al Gore.

Après un bref retour au journal The Nation juste avant l'élection présidentielle américaine de 2004, il écrit être « timidement en faveur de Bush »; mais peu de temps après, il se dit "neutre", en précisant « je pense que la nature de l'ennemi jihadiste décidera du vote final ».

Lors de l'élection présidentielle américaine de 2008, Hitchens écrit dans Slate : « Je vote par rapport à la question essentielle qui consiste à défendre la civilisation contre ses ennemis terroristes et leurs protecteurs totalitaires, et sur ce point, j'espère que je pourrai continue à m'exprimer et qu'on ne m'accusera d'aucune forme d'ambiguïté ». Critique envers les deux candidats, Barack Obama et John McCain, Hitchens soutint finalement Obama, qualifiant McCain de « sénile », et le choix de Sarah Palin d' « absurde » en la dépeignant en victime atteinte de « mensonge pathologique » apportant au pays une « honte nationale ».

Ce militant athée est l'auteur de God Is Not Great: How Religion Poisons Everything (Dieu n'est pas grand : comment la religion empoisonne tout), The Portable Atheist: Essential Readings for the Nonbeliever (Le petit athée (ou l'athée de poche) : Lectures essentielles pour les incroyants).

Il était un opposant à la circoncision.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Conformément à ses souhaits, le corps de Christopher Hitchens a été donné à la recherche médicale.

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Américaine Drapeau américain
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Christopher Hitchens
  • Nom complet : --
  • Prénom : Christopher
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Hitchens
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 62 ans
  • Cause de mort : Pneumonie (Infection pulmonaire)

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : Aucun
  • Type de funérailles : --

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