Édouard Leclerc

 
Édouard Leclerc
1926 - 2012
 

Homme d'affaire (Business).

85 ans Mort à l'âge de 85 ans (de quoi ?).

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Biographie

Édouard Leclerc est un entrepreneur et un réformateur français, né le 20 novembre 1926 à Landerneau (Finistère) et mort le 17 septembre 2012 à Saint-Divy (Finistère), fondateur de l'enseigne de grande distribution E.Leclerc, qui porte son nom. Il était marié avec Hélène Diquelou depuis 1950 et père de trois enfants, dont Michel-Édouard Leclerc, qui dirige actuellement son entreprise. C'est en 1949 qu'il ouvre son premier magasin dans sa ville natale.

Fils d'Eugène Leclerc, militaire franc-comtois agrégé de lettres originaire de l'est de la France, et de Marie Kerouanton, Édouard Leclerc est né le 20 novembre 1926 à Landerneau, en France dans le Finistère. Sixième d'une famille de quinze enfants, il grandit dans un environnement bourgeois et catholique. En octobre 1939, il est scolarisé au Petit Séminaire des Prêtres du Sacré-Coeur à Neussargues (Cantal), puis, à partir de juillet 1940, à Viry-Châtillon (Essonne). Sa scolarité étant interrompue par la guerre, il regagne le domicile familial. À la Libération, il est emprisonné six mois, accusé d'avoir "donné" au Kommando de Landerneau plusieurs noms d'habitants de Landerneau (le nom du résistant François Pengam est évoqué : arrêté la nuit du 21 mai 1944, il sera torturé et fusillé par les Allemands le 27 mai 1944). Édouard Leclerc est libéré via une ordonnance de non-lieu signée en février 1945 par le commissaire de la République près de la Cour de justice de Quimper, ordonnance basée sur un examen mental le jugeant « irresponsable de ses actes ». Ces accusations resurgiront lors des premiers succès du mouvement Leclerc, notamment portées par ses concurrents. Par quatre fois, en 1976, 1977, 1987 et 1988, la justice a déclaré coupables de diffamation ceux qui, s'appuyant sur les mêmes documents que ceux qui sont à nouveau produits aujourd'hui, avaient affirmé son implication dans la mort du jeune François Pengam . En 1946-1947, il poursuit sa formation religieuse au noviciat de Saint-Cirgues-sur-Couze, puis, en 1947-1948, au scolasticat d'Uriage où il étudie la philosophie.

Édouard Leclerc choisit de renoncer à la prêtrise et effectue une tournée de conférences devant des cadres de l'Action catholique pour exposer ses idées. Il est encore jeune et l'accueil qu'on lui réserve est mitigé. Il décide alors de tenter l'expérience lui-même et commence par apprendre les rudiments du métier auprès d'un transitaire brestois.

En décembre 1949, il ouvre une petite épicerie, 13 rue des Capucins à Landerneau. Il commercialise d'abord uniquement des biscuits Labour, achetés directement à un producteur de Pontivy. Le prix affiché est alors 30 % en deçà de celui proposé par les autres commerçants. Il réinvestit l'ensemble des bénéfices dans son « centre distributeur E. Leclerc » et peut ainsi proposer à ses clients une gamme de plus en plus large de produits : huile, farine, sucre... Les clients, d'abord timides, se font rapidement plus nombreux. En 1953, le local de la rue des Capucins devient exigu et Édouard Leclerc transfère son entreprise rue Bélérit.

Face à ce succès, les commerçants des environs s'inquiètent et font pression sur les fabricants pour qu'ils cessent de livrer E. Leclerc. Ce dernier se tourne vers le préfet du Finistère. Or, l'initiative du jeune Breton constitue une réponse, certes isolée, mais localement efficace, à l'inflation, préoccupation centrale et permanente des gouvernements successifs de la Quatrième République. C'est pourquoi le ministre des Finances et des Affaires économiques Edgar Faure réagit fermement et prend un décret le 9 août 1953 pour lutter contre les pratiques commerciales restrictives, comme le refus de vente.

En 1955, un autre indépendant ouvre un centre distributeur à Saint Pol de Léon appliquant la formule commerciale d'E. Leclerc. L'année suivante, des grossistes des Côtes d'Armor font de même : à Tréguier, Lannion, et à Saint-Malo tandis qu'Édouard Leclerc ouvre son premier centre distributeur textile. En août 1957, le mouvement compte 9 centres distributeurs, tous bretons. Il n'y a ni contrat, ni lien financier entre Édouard Leclerc et ces épiciers d'un genre nouveau : seule l'obligation pour qui veut utiliser ses principes commerciaux de grouper ses achats à Landerneau. E. Leclerc ne facture cependant pas ces "rétrocédés" au-delà du coût réel et leur restitue la totalité des ristournes accordées par les fabricants. C'est en novembre 1957 que les premiers articles consacrés à cette formule de vente originale paraissent. Le premier d'entre eux ne porte d'ailleurs pas sur le fondateur mais sur deux centres distributeurs ouverts coup sur coup à Rennes et appartenant à "Argenta", chaîne fonctionnant "sous le procédé Leclerc". Paradoxalement, à l'engouement médiatique ne répond pas une accélération du rythme de développement sur le plan national : en novembre 1959, le mouvement compte seulement 14 membres hors de Bretagne. Parmi les villes concernées, figurent notamment Niort, Le Mans, Tarbes. En septembre 1958, Édouard Leclerc ouvre en propre un centre distributeur à Grenoble. Le défi est considérable : une localisation éloignée de sa région d'origine, un réseau de fournisseurs à reconstituer... La course au bas prix qu'engendre l'implantation d'un centre distributeur entre les différents commerces de la ville et la baisse du coût de la vie qui en résulte font de cette opération une réussite. L'année suivante, en 1959, il confie à Jean-Pierre Le Roch l'implantation du premier centre distributeur en région parisienne, à Issy-les-Moulineaux : la médiatisation considérable de son inauguration confirme le succès de l'entreprise : on parle de moins en moins de l'« expérience » et de plus en plus du « Mouvement E.Leclerc ».

L'expansion est plus rapide en Bretagne qui compte 24 membres fin 1959. Seuls les chefs de centres situés à proximité de Landerneau y groupent leurs achats, les autres prennent en charge seuls leur approvisionnement ou deviennent à leur tour rétrocessionnaires. Édouard Leclerc conseille les nouveaux venus dans leurs démarches et organise l'achat en commun de certains produits. Il recueille aussi leurs doléances, concernant notamment les refus de vente des fournisseurs, et se fait leur porte-parole en transmettant ces plaintes aux autorités.

Entre 1959 et 2003, Édouard Leclerc est le président fondateur de l'Association des centres distributeurs E. Leclerc (ACDLec), qui réunit tous les commerçants utilisant son panonceau. Là, il se consacre à la diffusion et à l'implantation de ses idées.

En 1959, il milite avec Max Théret (fondateur de la FNAC avec André Essel), en faveur d'une réforme fiscale favorisant les circuits commerciaux courts. En 1960, il dénonce à nouveau les pratiques anticoncurrentielles de ses concurrents auprès des pouvoirs publics qui garantissent, à travers la circulaire Fontanet, parue le 31 mars 1960, la libre concurrence dans le commerce.

Dans les années 1960, il oeuvre pour une réforme des circuits de distribution des produits frais : il soutient notamment les producteurs d'artichauts et les mareyeurs, tandis que sur son impulsion, plusieurs boucheries E. Leclerc ouvrent leurs portes. En 1964, il y a, en France, 420 centres distributeurs.

Après avoir longtemps défendu les petits formats, Edouard Leclerc se convertit aux très grandes surfaces de vente en ouvrant un Super Centre à Landerneau en 1965 et un véritable hypermarché à Brest en 1969. Il ne transige cependant pas sur l'indépendance des adhérents qui doivent être pleinement propriétaires de leur magasin : c'est notamment un désaccord en 1969 sur ce point, et plus généralement une divergence profonde sur l'architecture du Mouvement, qui expliquent le départ d'une partie des adhérents, menés par Jean-Pierre Le Roch. Ensemble, ces derniers fonderont « les Ex », futur Intermarché.

Édouard Leclerc se consacre alors pleinement à la refondation du Mouvement. Il milite contre la loi Royer, votée en décembre 1973, qui établit un contrôle de l'implantation des grandes surfaces par des commissions locales. Les actions qu'ils mènent sont spectaculaires : en 1974 par exemple, il se rend à Rochefort accompagné de quelques membres du Mouvement pour chahuter le procès de l'adhérent local, accusé d'avoir ouvert un centre sans autorisation. Ses opposants les plus virulents proviennent du CID-UNATI, qui comme son prédécesseur le Mouvement Poujade, s'est promu défenseur des petits commerçants. Édouard Leclerc ne cesse de communiquer sur son action. Il multiplie les conférences ; il lance, en 1973, un magazine, le Soleil de l'Ouest, diffusé dans la région brestoise ; il est présent sur les plateaux télévisés. Il fait même son entrée sur la scène politique en créant, en 1977, le Mouvement européen économiques et social (MEES).

En 1978, Édouard Leclerc s'engage dans le redressement des abattoirs Gilles dans les Côtes d'Armor. Ce soutien devait être transitoire, mais les circonstances conduisent le Mouvement à reprendre entièrement l'entreprise, qui devient, sous le nom de Kermené, la première expérience durable d'intégration industrielle de l'enseigne.

Dès les années 1970, Édouard Leclerc cherche systématiquement à briser les monopoles et à libérer les secteurs protégés. Il s'attaque ainsi tous azimuts aux marchés des carburants, des livres, de produits pharmaceutiques, des parfums, de l'or, des voyages... Son action est couronnée de succès dans le cas des carburants : l'application de rabais supérieurs à ceux autorisés dans les stations-services du Mouvement entraîne un nombre important d'actions en justice... En 1985, après 467 procès, la Cour de justice des communautés européennes tranche et donne raison au Mouvement contre l'État français, détenteur du monopole. En revanche, le Mouvement échoue à obtenir un prix libre pour les livres, mais s'impose néanmoins, avec son concept d'espace culturel E. Leclerc, comme l'un des premiers libraires français.

En 1986, le Mouvement lance une vaste campagne de communication pour dénoncer les monopoles et le corporatisme de certains secteurs. Dans les années 1980, le Mouvement E. Leclerc s'engage également dans une diversification de ses activités dans les secteurs libres : les premiers Agri-E.Leclerc, Jardi-E.Leclerc et Brico E.Leclerc ouvrent leurs portes, tandis qu'à Tarbes, la première librairie E. Leclerc est expérimentée. En 1989, il y a 187 hypermarchés en France contre une centaine au début des années 1980.

Dans les années 1990, le Mouvement tente de s'implanter en dehors des frontières hexagonales : après un échec aux États-Unis, le premier centre polonais est inauguré en 1995. D'autres centres ouvriront ensuite en Pologne, en Espagne, en Italie, au Portugal... En 1993, la loi Royer est amendée et l'octroi des autorisations d'implantation est confié à une commission nationale. Si Édouard Leclerc a obtenu gain de cause sur ce point, les pouvoirs publics modifient les règles du jeu entre les fabricants et les distributeurs au détriment de ses derniers : la loi Galland, votée en 1996, interdit la revente à perte et limite le plancher des prix aux consommateurs.

En 1997, après avoir longtemps défendu les marques de fabricants aux prix aisément comparables d'une enseigne à l'autre, Édouard Leclerc se convertit aux marques de distributeur et commercialise ses premiers produits.

En 2005, il cède la présidence de l'ACDLec à son fils Michel-Edouard Leclerc, co-président depuis 1988. Le Mouvement est alors la première enseigne française de distribution. Si les liens entre les adhérents se sont peu à peu densifiés, notamment via l'adoption de règles plus contraignantes régissant l'ACDLec, les principes originaux n'ont pas changé : les adhérents sont tous propriétaires de leur magasin et ne versent aucun pourcentage de leur bénéfice au fondateur. De plus, le projet de l'enseigne est resté le même : la défense du consommateur et de son pouvoir d'achat.

Édouard Leclerc vit retiré dans son manoir à Saint-Divy, près de Landerneau où il meurt d'un arrêt cardio-respiratoire le 17 septembre 2012.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Je ne crois qu'en la valeur des hommes et à leur capacité d'organisation. Je prends les hommes avec leurs défauts et leurs qualités. Moi, je leur laisse leur liberté, leurs projets et leurs risques.

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

  • Activités principales : --
  • Autres activités : Homme d'affaire
  • Domaines : Business

Noms

  • Nom usuel : Édouard Leclerc
  • Nom complet : --
  • Prénom : Édouard
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Leclerc
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 85 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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Donias Édouard Leclerc vit retiré dans son manoir « La Haye » à Saint-Divy, près de Landerneau où il meurt d’un arrêt cardio-respiratoire le 17 septembre 2012
Répondre - il y a 5 ans
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Répondre - il y a 5 ans
Donias LECLERC Edouard (1926-2012) plaque
Répondre - il y a 5 ans
Donias LECLERC Edouard 1926-2012
Répondre - il y a 5 ans

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