Henry King

 
Henry King
1886 - 1982
 

Artiste, Cinéaste (Art, Cinéma).

Nationalité américaine Américain, né le 24 janvier 1886 et mort le 29 juin 1982

96 ans Mort à l'âge de 96 ans (de quoi ?).

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Biographie

Henry King est un réalisateur américain né le 24 janvier 1886 à Christiansburg en Virginie et décédé le 29 juin 1982 à Toluca Lake en Californie. Il a un frère réalisateur Louis King. Il est l'un des 36 fondateurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS) qui décerne chaque année les Oscars.

Né dans une famille sudiste de confession méthodiste, fils d'avocat, Henry King se convertit, par la suite, au catholicisme. D'abord tenté par le théâtre, il devient acteur puis metteur en scène de cinéma à partir de 1915. Ses premières réalisations seront des westerns.

David l'endurant (Tol'able David) (1921), qu'il tourne en extérieurs dans sa Virginie natale, est son premier succès notable. Ce film illustre déjà une thématique chère à l'auteur : l'évocation des moeurs de l'Amérique rurale et traditionnelle. Cette année-là, il fonde, avec le financier Charles H. Duell et l'acteur Richard Barthelmess, une compagnie de production cinématographique, Inspiration Pictures. À partir de cette époque, King figure parmi les plus importants réalisateurs d'Hollywood. Il signe des réalisations à gros budgets comme La Soeur Blanche, en 1923, mélodrame religieux tourné en Italie avec Lillian Gish et Ronald Colman, et le Vésuve en arrière-plan ; Romola d'après George Eliot, l'année suivante, situé dans le même pays, et avec les soeurs Gish et Colman ; Le Sublime Sacrifice de Stella Dallas, d'après un célèbre best-seller et, enfin, en 1926, un western Barbara, fille du désert (The Winning of Barbara Worth) dans lequel débute Gary Cooper aux côtés de Vilma Banky et Ronald Colman, à nouveau.

En 1927, Henry King est un des 36 fondateurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Science qui délivrera annuellement les fameux Oscars d'Hollywood.

À l'avènement du parlant, il devient un des cinéastes de prédilection de la future Twentieth Century Fox, sous la houlette de Darryl F. Zanuck, pour laquelle il réalisera, tout à la fois, de gigantesques superproductions comme L'Incendie de Chicago (1937) ou La Folle Parade (1938) ; des biographies historiques (Wilson en 1944) ; des chroniques provinciales telles Maryland (1940), I'd Climb the Highest Mountain (1951) ou Wait 'til the Sun Shines, Nellie (1952) ; des films d'aventures dans de splendides images en technicolor - comme Le Brigand bien-aimé (1939), Le Cygne noir (1942), Capitaine de Castille (1947), Tant que soufflera la tempête (1955) -, et dans lesquels évolue son interprète-fétiche Tyrone Power ; des films d'inspiration religieuse (Le Chant de Bernadette d'après le roman de Franz Werfel en 1943, David et Bethsabée en 1952) ; de remarquables films de guerre - Un homme de fer (1949) en est l'exemple le plus probant - et plus tard d'ambitieuses adaptations littéraires, au caractère incontestablement mélancolique, d'après Ernest Hemingway ou Francis Scott Fitzgerald.

La carrière d' Henry King épouse l'histoire et l'évolution de la Fox, dont il fut le cinéaste maison et pour laquelle il tourna 44 films entre 1930 et 1962, année de son dernier opus. « Il créait et suivait en même temps le destin de la firme. Sa longévité au studio et le succès régulier de ses films lui garantissait un rayonnement plus souterrain mais peut-être aussi profond que celui de John Ford. King touche à des qualités essentielles de l'esprit américain, dans la tradition des pionniers, dont il exalte et dissèque le mode de vie. »

À la Fox, Zanuck lui confie ses projets les plus importants. « Sa politique très directive définit la double identité du style Fox : une veine aride, en noir et blanc, assez contemporaine et très souvent sans musique, et une veine colorée, exotique ou romantique, mise en musique avec opulence. » L'oeuvre d' Henry King traduit idéalement cette dualité. Alors que Le Brigand bien-aimé (1939), version idéalisé du mythe de Jesse James, est déjà en technicolor, Le Chant de Bernadette (1943), chronique du miracle de Lourdes, est en noir et blanc. En 1947, Capitaine de Castille est identiquement colorisé, mais Un homme de fer (1949) et le western La Cible humaine (1950) demeurent en noir et blanc.

Sur le plan stylistique, King semble très linéaire. Sa manière de filmer, tributaire du modèle hérité de Griffith, éclaire un ordre naturel et immuable du monde. Contemplative, sa vision est essentiellement concernée par la place de l'homme dans l'univers. Jacques Lourcelles écrit, à ce sujet : « Historien des mentalités lorsqu'il traite de l'Amérique profonde, il s'intéresse aux êtres représentatifs, anonymes ou célèbres, humbles ou exceptionnels, moins pour dégager le particularisme de leur personnalité et de leur caractère que pour observer, dans leur comportement, ce qu'ils ont à révéler de l'homme en général quand il est confronté à des expériences extrêmes, au niveau affectif, mental ou spirituel. »

« Ainsi, dans Le Chant de Bernadette, relatant la vie de Bernadette Soubirous, King privilégie l'expérience de son héroïne sur l'expression du dogme. [...] De l'attitude sobre et exigeante du cinéaste catholique, se dégage un noble sentiment de l'effort, du poids moral et de la souffrance. » On retrouve ces notions morales dans deux autres films d'un genre pourtant très différent : Un homme de fer et La Cible humaine.

Henry King pourrait être, à cet égard, rapproché de John Ford, autre représentant direct de l'esprit américain, « cette manière de penser l'univers au quotidien, un attachement au terroir, une panoplie d'images paisibles, une confiance en l'ordre des choses [...] Probablement, ce langage est-il puissant, élémentaire et méditatif, un bel équivalent du langage biblique, dont les images et les situations apparaissent sous un jour pur, lavées des utilisations répétées. » [...] La présence du lieu de tournage (en extérieurs de préférence) est essentielle pour lui. « Son style s'affirme volontiers rude, âpre et sauvage sous un aspect placide. » King, maître de l' americana comme Ford, en diffère parce qu'il demeure étranger à « la démesure et au sentimentalisme fordiens. [...] Ses réalisations évitent l'aura du mythe au profit du réalisme et même de la cruauté. [...] Disette, sécheresse, épidémie, catastrophes naturelles : les événements apparaissent autant comme des fléaux bibliques que comme des accidents qui abattent ou stimulent la volonté des hommes. »

En consonance avec cet univers et ces exigences, Gregory Peck incarna pour Henry King l'acteur idéal. Ainsi s'exprimait-il, à propos du jeu et des méthodes de l'acteur : « Mon souhait a toujours été le suivant : qu'on me donne un acteur totalement détaché de son rôle, ayant envers son rôle une attitude froide et objective. Vous pouvez être sûr que c'est cet acteur-là qui fournira le meilleur travail. La soi-disant nécessité pour l'acteur de s'enfermer à l'intérieur de son rôle est une idée d'amateur. »

Les dix dernières années d'Henry King sont marquées par des réalisations fastueuses inspirées de la littérature contemporaine (Ernest Hemingway et Francis Scott Fitzgerald). Toutes, à une exception près, sont filmées en couleurs par le fidèle Leon Shamroy. L'image atteint à un raffinement visuel incomparable. De surcroît, « le style de King évolue sensiblement pour s'adapter à l'écran large. » Plus encore qu'autrefois, « le cinéaste continue d'exprimer ainsi une confiance en l'ordre des choses et la permanence du monde. » Dans sa tentative d'adapter Hemingway, King « confronte le mal être moderne des personnages de la Lost Generation avec la possibilité du choix spirituel. Au prix, certes, d'une certaine trahison du matériau originel, il détourne l'errance des artistes et dandys désoeuvrés des Neiges du Kilimandjaro et du Soleil se lève aussi ». Dans le premier film cité, « si la gangrène de Harry Street (Gregory Peck) au sommet de la montagne symbolise le poids de sa vie passée, son rétablissement apparaît comme une purification. » Dans Le Soleil se lève aussi (1957), King, Zanuck et le scénariste Peter Viertel concluent sur « une note d'espoir en l'ordre divin, évidemment étrangère aux personnages d'Hemingway. »

Son grand mélodrame de la période demeure La Colline de l'adieu (1955), inspiré par l'oeuvre autobiographique d'Han Suyin, romancière anglaise d'origine chinoise, et dans lequel font merveille les potentialités offertes par l'utilisation de l'écran large. De cette période, il faut extraire également Cette terre qui est mienne (1959), mélodrame tourné exceptionnellement pour Universal, à la façon de Douglas Sirk - photographié par Russell Metty et joué par Rock Hudson -, mettant en scène une saga familiale de riches viticulteurs californiens, et Bravados (1958), western « dominé par l'obsession sanguinaire de la vengeance, admirablement traduite par Gregory Peck ».

Source : fr.wikipedia.org  

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Américaine Drapeau américain
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

  • Activités principales : --
  • Autres activités : Artiste, Cinéaste
  • Domaines : Art, Cinéma

Noms

  • Nom usuel : Henry King
  • Nom complet : --
  • Prénom : Henry
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : King
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 96 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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