Léon Bloy

 
Léon Bloy
1846 - 1917
 

Artiste, Écrivain, Essayiste, Romancier (Art, Littérature).

Nationalité française Francais, né le 11 juillet 1846 et mort le 3 novembre 1917

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Biographie

Léon Bloy, né le 11 juillet 1846 à Notre-Dame-de-Sanilhac en Dordogne et mort le 3 novembre 1917 à Bourg-la-Reine, est un romancier et essayiste français.

Connu pour son roman Le Désespéré, largement inspiré de sa relation avec Anne-Marie Roulé, il est aussi un polémiste célèbre.7

Il est le deuxième des sept garçons de Jean-Baptiste Bloy, fonctionnaire aux Ponts et Chaussées et franc-maçon, et d'Anne-Marie Carreau, une ardente catholique.

Ses études au lycée de Périgueux sont médiocres : retiré de l'établissement en classe de quatrième, il continue sa formation sous la direction de son père, qui l'oriente vers l'architecture. Bloy commence à rédiger un journal intime, s'essaie à la littérature en composant une tragédie, Lucrèce, et s'éloigne de la religion. En 1864, son père lui trouve un emploi à Paris, il entre comme commis au bureau de l'architecte principal de la Compagnie ferroviaire d'Orléans. Médiocre employé, Bloy rêve de devenir peintre et s'inscrit à l'École des beaux-arts. Il écrit ses premiers articles, sans toutefois parvenir à les faire publier, et fréquente les milieux du socialisme révolutionnaire et de l'anticléricalisme.

En décembre 1868, il fait la connaissance de Jules Barbey d'Aurevilly, qui habite en face de chez lui, rue Rousselet. C'est l'occasion pour lui d'une profonde conversion intellectuelle, qui le ramène à la religion catholique, et le rapproche des courants traditionalistes. C'est Barbey qui le familiarise avec la pensée du philosophe Antoine Blanc de Saint-Bonnet, « une des majestés intellectuelles de ce siècle », dira Bloy plus tard. Par la suite, Ernest Hello eut également une très forte influence sur lui ; il semble même que ce soit lui qui l'ait incité à écrire.

En 1870, il est incorporé dans le régiment des « Mobiles de la Dordogne », prend part aux opérations de l'Armée de la Loire et se fait remarquer par sa bravoure. Démobilisé, il rentre à Périgueux en avril 1871. Sa participation à la guerre lui inspirera, en 1893, Sueurs de sang.

Il retourne à Paris en 1873 où, sur la recommandation de Barbey d'Aurevilly, il entre à L'Univers, le grand quotidien catholique dirigé par Louis Veuillot. Très vite, en raison de son intransigeance religieuse et de sa violence, il se brouille avec Veuillot, et quitte le journal dès juin 1874. Il est alors engagé comme copiste à la direction de l'enregistrement, tout en étant le secrétaire bénévole de Barbey d'Aurevilly.

En 1875, il tente sans succès de faire publier son premier texte, la Méduse Astruc, en hommage à son protecteur, puis, sans plus de réussite, la Chevalière de la mort, étude poético-mystique sur Marie-Antoinette. Il se lie avec Paul Bourget et Jean Richepin, qu'il s'échinera à convertir sans succès, et obtient un emploi stable à la Compagnie des chemins de fer du Nord.

Sa vie bascule à nouveau en 1877. Il perd ses parents, effectue une retraite à la Grande Trappe de Soligny (première d'une série de vaines tentatives de vie monastique), et rencontre Anne-Marie Roulé, prostituée occasionnelle, qu'il recueille, et convertit, en 1878. Rapidement, la passion que vivent Bloy et la jeune femme se meut en une aventure mystique, accompagnée de visions, de pressentiments apocalyptiques et d'une misère absolue puisque Bloy a démissionné de son poste à la Compagnie des chemins de fer du Nord.

C'est dans ce contexte passablement exalté que Bloy rencontre l'abbé Tardif de Moidrey, qui l'initie à l'exégèse symbolique durant un séjour à La Salette, avant de mourir brusquement. L'écrivain dira plus tard de ce prêtre qu'il tenait de lui « le meilleur » de ce qu'il possédait intellectuellement, c'est-à-dire l'idée d'un « symbolisme universel », que Bloy allait appliquer à l'histoire, aux évènements contemporains et à sa propre vie. Dès cette époque, il écrit Le Symbolisme de l'Apparition (posthume, 1925). Bloy sera associé à certaines influences qui s'exprimeront dans les mouvements les plus extrêmes du traditionalisme catholique, fortement imprégnés d'une eschatologie étroitement liée aux apparitions entourant l'affaire de la Salette, influences que l'on retrouvera, entre autres, dans Le Salut par les Juifs, signées par une ambivalence constante entre le Christ et l'Antéchrist.

Début 1882, Anne-Marie commence à donner des signes de folie ; elle est finalement internée en juin à l'hôpital Sainte-Anne de Paris. Bloy est atteint au plus profond de lui-même : « Je suis entré dans la vie littéraire (...) à la suite d'une catastrophe indicible qui m'avait précipité d'une existence purement contemplative », écrira-t-il plus tard.

De fait, c'est en février 1884 qu'il publie son premier ouvrage, Le Révélateur du Globe. L'ouvrage est consacré à Christophe Colomb, et Barbey d'Aurevilly signe sa préface. Suit, en mai, un recueil d'articles : Propos d'un entrepreneur de démolitions. Aucun des deux livres n'a le moindre succès. Parallèlement, Bloy se lie avec Huysmans puis avec Villiers de l'Isle-Adam, se brouille avec l'équipe de la revue Le Chat noir, à laquelle il collaborait depuis 1882, et entreprend la publication d'un pamphlet hebdomadaire, Le Pal, qui aura cinq numéros. En 1886, il s'installe pour six années à Vaugirard.

C'est à cette époque également qu'il entame la rédaction d'un premier roman largement autobiographique, le Désespéré. Le drame vécu par les deux principaux protagonistes, Caïn Marchenoir et Véronique Cheminot, est de fait la transposition de celui que vit Bloy avec Anne-Marie, une relation où la sensualité est peu à peu effacée par le mysticisme. L'oeuvre est achevée en 1886 mais, l'éditeur craignant d'éventuels procès, sa publication n'a lieu qu'en janvier 1887, et sans grand écho.

Bloy commence néanmoins un nouveau roman, la Désespérée, première ébauche de la Femme Pauvre. Mais il doit s'interrompre et se consacrer, pour vivre, à une série d'articles pour les revues Gil Blas (décembre 1888-février 1889) et La Plume.

La mort de Barbey d'Aurevilly en avril 1889 puis celle de Villiers de l'Isle-Adam en août l'affectent profondément, tandis que son amitié avec Huysmans se fissure. Elle ne survivra pas à la publication de Là-Bas (1891), où Bloy se trouve caricaturé. Les circonstances de la mort de Barbey d'Aurevilly lui vaudront de violentes attaques, en mai 1891, du journal La France sous la plume du "Sâr" Joséphin Peladan et un procès de ce dernier à son encontre et à celle de Léon Deschamps rédacteur en chef de la revue La Plume. La quasi-totalité de la presse d'alors salue la condamnation du Sâr en octobre 1891.

Fin 1889, chez François Coppée, il rencontre Johanne Charlotte Molbech, fille du poète danois Christian Frederik Molbech, née en 1859. La jeune femme se convertit au catholicisme en mars de l'année suivante, et Bloy l'épouse en mai. Toutefois, Johanne garde son nom de jeune fille francisé (Jeanne Charlotte Molbech). Le couple part pour le Danemark au début de 1891. Bloy se fait alors conférencier. Sa fille Véronique naît en avril à Copenhague (suivront André en 1894, Pierre en 1895 et Madeleine en 1897). En septembre 1891, la famille Bloy est de retour à Paris.

Bloy se fâche alors avec la plupart de ses anciens amis, et commence à tenir son journal intime. En 1892, il publie Le Salut par les Juifs, écrit en réponse à La France juive de l'antisémite Édouard Drumont. Il y soutient des théories personnelles telles que : « L'histoire des Juifs barre l'histoire du genre humain comme une digue barre un fleuve, pour en élever le niveau. Ils sont immobiles à jamais, et tout ce qu'on peut faire, c'est de les franchir en bondissant avec plus ou moins de fracas, sans aucun espoir de les démolir. » En commentant cet ouvrage dans Le Figaro du 20 septembre 1892, Remy de Gourmont écrit que Bloy « nous fait lire cette conclusion : Israël est la croix même sur laquelle Jésus est éternellement cloué ; il est donc le peuple porte-salut, le peuple sacré dans la lumière et sacré dans l'abjection, tel que l'ignominieux et resplendissant gibet du Calvaire. ». Bloy, tout en saluant le rôle particulier des juifs, et reprenant à sa manière le thème du peuple élu, n'hésite pas à écrire en leur faveur des textes comme « quelques-unes des plus nobles âmes que j'ai rencontrées étaient des âmes juives. La sainteté est inhérente à ce peuple exceptionnel, unique et impérissable ».

Sa situation matérielle demeure précaire, et il doit déménager en banlieue, à Antony, d'abord Place du Carrousel, puis avenue Aristide Briand ; il y résidera un peu plus d'un an et l'année d'après son départ il écrit: « Antony n'a plus de mystère, après quatorze mois de séjour, et je quitte ce village de brigands, avec des rugissements de bonheur ». Il reprend alors sa collaboration avec le Gil Blas de Jules Guérin, d'abord pour une série de tableaux, anecdotes et récits militaires inspirés par son expérience de la guerre de 1870, puis pour une série de contes cruels. Les premiers formeront Sueur de Sang (1893) ; les seconds deviendront les Histoires désobligeantes (1894).

L'année 1895 est particulièrement douloureuse pour Bloy. Chassé de la rédaction de Gil Blas à la suite d'une énième polémique et ainsi réduit à la misère, il perd ses deux fils André et Pierre, tandis que sa femme tombe malade. Il reprend alors la rédaction de La Femme pauvre. Le roman est finalement publié en 1897 : comme le Désespéré, c'est une transposition autobiographique, et un échec commercial.

En 1898, il édite la première partie de son Journal, sous le titre du Mendiant ingrat, mais c'est encore un échec. Bloy quitte à nouveau la France pour le Danemark, où il réside de 1899 à 1900.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Citations

Les meilleures citations de Léon Bloy.

Les femmes sont universellement persuadées que tout leur est dû. Cette croyance est dans leur nature comme le triangle est inscrit dans la circonférence qu'il détermine. Belle ou laide, esclave ou impératrice, chacune ayant le droit de se supposer la Femme, nulle n'échappe à cet instinct merveilleux de conservation du sceptre dont la Titulaire est toujours attendue par le genre humain.
La profession de modèle, au contraire, destitue la femme complètement et l'exile de sa personnalité, pour la reléguer dans les limbes de la plus ténébreuse inconscience.
Je me suis demandé souvent quelle pouvait être la différence entre la charité de tant de chrétiens et la méchanceté des démons.

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Léon Bloy
  • Nom complet : --
  • Prénom : Léon
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Bloy
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 71 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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