Max Stirner

 
Max Stirner
1806 - 1856
 

Philosophe (Philosophie).

Nationalité allemande Allemand, né le 25 octobre 1806 et mort le 26 juin 1856

49 ans Mort à l'âge de 49 ans (de quoi ?).

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Biographie

Max Stirner, de son vrai nom Johann Kaspar Schmidt (Bayreuth, 25 octobre 1806 - Berlin, 26 juin 1856), est un philosophe allemand appartenant aux Jeunes hégéliens, considéré comme un des précurseurs de l'existentialisme et de l'anarchisme individualiste.

Il est l'auteur, en 1844, d'un « livre-comète », L'Unique et sa propriété, qui connaît un grand retentissement à sa sortie, avant de tomber assez vite dans l'oubli.

Sa philosophie est un réquisitoire contre toutes les puissances supérieures auxquelles on aliène son « Moi », et Stirner vise principalement l'Esprit hégélien, l'Homme feuerbachien et la Révolution socialiste. Stirner exhorte chacun à s'approprier ce qui est en son pouvoir, indépendamment des diverses forces d'oppression extérieures au Moi.

Johann Kaspar Schmidt naît le 25 octobre 1806 à Bayreuth, en Bavière. On doit le peu que l'on connaît de sa vie au travail considérable du penseur et écrivain anarchiste allemand d'origine écossaise John Henry Mackay. Son père, Albert Christian Heinrich Schmidt, sculpteur de flûtes, meurt six mois après sa naissance, le 19 avril 1807 ; il souffrait de tuberculose. Sa mère se remarie avec un pharmacien et ils s'installent à Kulm. Son nom de plume, Stirner, lui vient du sobriquet que lui donnaient ses camarades de classe en référence à son large front (Stirn en allemand).

Après son parcours scolaire, il commence des études universitaires à Berlin. Il étudie la philologie, la philosophie et la théologie. Il suit les cours de Marheineke, Schleiermacher et surtout de Hegel, en philosophie de la religion notamment. Ses études seront compliquées par la folie de sa mère dont il devra s'occuper. Ainsi, en 1834, après huit ans de pénibles études (qu'il aurait pu faire en deux fois moins de temps), il n'obtient que la facultas docendi limitée. Il est habilité à enseigner les langues anciennes, l'allemand, l'histoire, la philosophie et l'instruction religieuse. En 1837, il épouse la fille illégitime de la sage-femme qui le loge, Agnès Butz. Celle-ci, d'origine modeste et peu cultivée, meurt en couches en 1838. Le 1er octobre 1839, il entre comme professeur dans une institution de jeunes filles à Berlin. Vers la fin 1841, il commence à fréquenter les Freien ou « hommes libres », groupe constitué autour de Bruno Bauer, qui se réunissait à Berlin dans des établissements de boisson, notamment le bar à vin Hippel sur Friedrichstraße. Les Freien critiquaient la religion révélée, la politique de l'époque, et débattaient vivement toute la nuit. Stirner y côtoie Bruno Bauer, Ludwig Buhl, Karl Nauwerck, Arnold Ruge, Otto Wigand, son futur éditeur, et le jeune Friedrich Engels. Si Karl Marx a fait partie de ce club, il l'a quitté avant l'arrivée de Stirner. Il semble que, bien qu'ils se soient connus de réputation, Marx et Stirner ne se sont jamais rencontrés. Par contre, Engels et Stirner semblent s'être bien connus : Engels écrit qu'ils étaient « bon amis ». Le seul portrait de Stirner est de la main d'Engels, les portraits ultérieurs ayant été effectués après la mort de Stirner d'après celui d'Engels. Stirner est un membre effacé des Freien : il participe peu aux échanges et débats, se contentant souvent d'observer avec distance tout en fumant un cigare, seul luxe de sa vie chiche. Il ne participe à la discussion que très tard dans la nuit ou lorsqu'on le défie.

Il commence sa carrière littéraire par des recensions d'oeuvres, notamment de Bruno Bauer, et par des écrits de soutien aux thèses des jeunes hégéliens. Entre 1841 et 1843, il publie divers articles qui le situent dans la droite ligne des jeunes hégéliens, notamment Art et Religion, Le faux principe de notre éducation, et un article sur Les mystères de Paris d'Eugène Sue.

En 1843, il épouse une femme faisant partie des « Freien », Marie Dähnhardt, jeune féministe et idéaliste ayant hérité de son père. Stirner dédiera son livre L'Unique et sa propriété à « ma bien-aimée Marie Dähnhardt ». Le livre paraît fin 1844 avec le millésime 1845. Il est immédiatement censuré, censure levée au bout de deux jours, le livre étant considéré comme « trop absurde pour être dangereux ». L'Unique et sa propriété a un impact important sur la pensée de 1845, il émeut les hommes cultivés en s'attaquant aux idoles et aux fondements de la société ; il suscite de vives polémiques et fournit des arguments contre le communisme et notamment Proudhon ainsi que contre la philosophie de Ludwig Feuerbach. Il tombe ensuite dans l'oubli pendant un demi-siècle, même si on peut envisager une réception clandestine de l'ouvrage.

Juste avant la sortie de son livre, Stirner quitte son poste de professeur. En 1845, il répond aux critiques de son livre dans un article du journal de Wigand intitulé Les critiques de Stirner. La même année, il écrit une traduction du Dictionnaire d'économie politique de Jean-Baptiste Say, puis en 1846 une traduction de la Richesse des nations d'Adam Smith.

En 1845, il tente d'ouvrir une crèmerie à Berlin avec la dot de sa femme, mais l'entreprise fait faillite et il se retrouve couvert de dettes. Fin 1846, sa femme le quitte. En 1848, il est à Berlin mais ne participe pas à la Révolution de Mars. Il ne publie plus ensuite, en 1852, qu'une compilation de différents textes, d'Auguste Comte notamment, intitulée Histoire de la Réaction. Tombé dans la misère, il est poursuivi par ses créanciers et ira deux fois en prison pour dettes. Il meurt le 26 juin 1856 à Berlin de l'infection causée par un anthrax mal soigné. Parmi les jeunes hégéliens, seuls Bruno Bauer et Ludwig Buhl furent présents à son enterrement.

L'Unique et sa propriété (en allemand Der Einzige und sein Eigentum) est l'ouvrage principal de Max Stirner. Il est publié pour la première fois fin 1844 avec le millésime 1845.

Dans la forme, le livre est déroutant. Si au premier abord, il semble ne pas avoir de plan et aborder divers sujets au hasard des pages, cependant, en y regardant bien, on retrouve les mêmes thèmes repris au fur et à mesure du livre et de plus en plus approfondis.

Stirner utilise beaucoup le langage, notamment pour argumenter et appuyer ses affirmations. Il a souvent recours à l'homonymie, à l'étymologie, aux jeux de mots ; tantôt il montre que le sens d'un mot a été altéré par le christianisme (comme le fera Nietzsche dans la Généalogie de la morale notamment), tantôt il restitue le sens ancien d'un mot pour soutenir son point de vue.

L'Unique et sa propriété s'ouvre et se termine par « J'ai basé ma cause sur rien » (en allemand : « Ich hab' Mein Sach' auf Nichts gestellt »), une expression tirée du poème Vanitas! Vanitatum Vanitas! de Goethe.

Le livre est divisé en deux parties (« L'homme » et « Moi »), et il se termine par une conclusion dénommée « L'Unique » et par la même phrase qui débute l'ouvrage: « J'ai basé ma cause sur rien. »

Dans la première partie, il analyse les diverses formes de soumission que subit « l'individu ». Stirner proclame que les religions et les idéologies se fondent avant tout sur des superstitions. Ainsi, la religion, le nationalisme, l'étatisme, le libéralisme 1, le socialisme, le communisme, l'humanisme et même à certains égards la vérité et la liberté sont dénoncés comme des superstitions, des idées sans existence ni réalité auxquelles on se soumet contre son intérêt. Stirner, comme le dit Camus, « fait place nette », et le Dieu chrétien, l'Esprit hégélien, l'État, l'Homme de Feuerbach et des humanistes sont ainsi dénoncés comme autant de fantômes, comme des idées sans corps ni vie, toujours distincts de l'Unique, comme des idoles s'opposant à la suprématie de l'Unique. Stirner se dresse contre toutes les doctrines, tous les dogmes qui exigent le sacrifice de l'individu à une cause prétendue supérieure à lui-même.

La croyance en Dieu, ou en l'Homme tel que l'entend Feuerbach, peut être comparée à la croyance aux fantômes, aux esprits. Stirner joue d'ailleurs sur le mot esprit et raille Hegel qui faisait de l'affirmation chrétienne « Dieu est esprit » une vérité philosophique. Il énumère les différents coupables de la soumission de l'homme, au premier rang desquels il range l'État, qui brime l'homme, même quand il se réclame des droits de l'homme. L'État a pour objectif de fonder une société médiocre, raisonnable. L'autorité de l'État est impersonnelle, hypocrite, diluée, ce qui la rend insaisissable et encore plus insupportable. La société institue, quant à elle, une dépendance entre les hommes, en organisant le travail : elle aussi, ce « nouveau maître », ce « nouveau fantôme », aliène l'homme. Dans sa polémique, il s'attaque aux « insurrections théologiques » qu'il voit dans la philosophie des hégéliens de gauche (Bruno Bauer, Feuerbach) à laquelle il appartient ainsi que dans le communisme naissant (Proudhon, Wilhelm Weitling). De même que les anciens, par les rites de purification et dans le christianisme, ont oeuvré à idéaliser le réel, les modernes veulent réaliser l'idéal, l'incarnation. Et les modernes des modernes, les laïcs, après que le protestantisme eut intériorisé la morale qui était extérieure dans le christianisme (l'Église), veulent supprimer Dieu et conserver la morale sous une autre forme, et ainsi perpétuer une domination, une aliénation ; nos athées, dit Stirner, sont vraiment des gens pieux. Le communisme, par exemple, est considéré comme une forme moderne de christianisme, une utopie faite de morale chrétienne.

Dans la seconde partie, Stirner veut rendre à l'homme sa liberté et restaurer la souveraineté et l'autonomie de l'Unique. Ainsi, Stirner prône l'égoïsme total, en faisant de tout sa propriété, en se plaçant au-dessus de tout : « pour Moi, il n'y a rien au-dessus de Moi ». L'égoïsme, souvent condamné par la morale et notamment le christianisme, souvent employé péjorativement, est transformé par Stirner en quelque chose d'honorable et de sain dont on n'a pas à avoir honte. Par ailleurs, pour Stirner, l'« Homme » est encore une généralité abstraite qui n'épuise pas l'individualité de chacun, car chacun est unique, et par là, il est « plus qu'homme ». Le Moi unique de Stirner n'est pas une pensée, il est inaccessible à la pensée, il est indicible. On peut dire que Stirner s'adresse directement à chacun. Ainsi, il ne faudrait pas dire « Le Moi est unique et indicible », mais « Je suis unique et indicible ». Si l'Unique a souvent été compris et critiqué comme un concept, ce n'est pourtant pas ainsi que Stirner l'entend. Pour lui, l'Unique n'est rien de plus qu'une formule qui désigne, pour chacun, lui-même, en tant que l'individu vivant et unique qu'il est. L'Unique est souverain, il ne s'aliène à aucune personne, ni aucune idée, et considère l'ensemble du monde comme sa propriété dans le sens où il s'approprie tout ce que son pouvoir lui permet de s'approprier ; ainsi, tout ce qui n'est pas lui, le reste du monde, n'a, pour lui, que la vocation d'être son « aliment ». On a souvent vu dans l'Unique de Stirner un individu incapable de toute vie en société ; on notera cependant que Stirner consacre un long chapitre sur ce point, où il aborde la question des rapports de l'Unique avec les autres. À la différence des rapports classiques de la société, rapports forcés et placés sous le signe de la soumission à la loi, à l'État, Stirner envisage une forme d'association libre, auquel nul n'est tenu, une association d'égoïstes où la cause n'est pas l'association mais celui qui en fait partie ; cette association n'est pas, pour l'Unique, une soumission, mais une multiplication de sa puissance. De plus, l'association qu'il envisage est éphémère, ne durant que tant que ceux qui en font partie y trouvent leur compte.

La philosophie de Stirner a inspiré de vifs débats sous les plumes de Benjamin Tucker, Dora Marsden, Robert Anton Wilson, Karl Marx, Georg Simmel, Rudolph Steiner, Martin Buber, Albert Camus, Émile Armand ainsi que chez les situationnistes, et influencera également le dadaïsme et le surréalisme.

Dès sa publication en 1844, le livre suscite un grand intérêt populaire et politique, notamment par la polémique qu'il engage avec les jeunes hégéliens, l'humanisme de Feuerbach et le communisme (ou socialisme, à l'époque les deux termes étaient identiques), mais aussi l'hégélianisme et le christianisme. Le livre de Stirner a ébranlé le milieu intellectuel allemand, en raison des polémiques de l'époque - car l'hégélianisme, la critique de Bauer, Feuerbach et les socialistes sont violemment attaqués - mais aussi parce qu'il apparait alors comme subversif et nihiliste du point de vue moral et qu'il utilise des méthodes hégéliennes artificiellement et étrangement assimilées pour mettre en forme ses arguments. Le livre fournira des arguments aux opposants du communisme et mettra fin au succès et à l'influence de la philosophie de Feuerbach. La période de succès du livre de Stirner est néanmoins de courte durée, et le livre et l'auteur sombrent dans l'oubli pour près d'un demi-siècle, jusqu'à ce que l'on s'en serve comme justification théorique de l'anarchisme individualiste, dont Stirner serait le père (John Henry Mackay, Victor Basch). Depuis, le texte connaît régulièrement des regains d'intérêt, souvent dus à des divergences d'interprétation qui peuvent s'expliquer par des traductions très liées à des mouvements politiques variés. On peut néanmoins envisager une réception clandestine de l'ouvrage, ce qui supposerait que l'oubli dans lequel ce livre fut plongé ait été volontaire. En ce sens, le texte consacré à Stirner de Hans G Helms, L'idéologie de la société anonyme, contient une bibliographie de près d'un millier de titres sur Stirner et son oeuvre.

On peut constater que le livre de Stirner possède une place à part dans l'histoire de la philosophie puisqu'il consacre, par sa critique du mouvement jeune-hégélien, la décomposition historique de l'hégélianisme, qui était alors la philosophie quasi-officielle de la Prusse, et au-delà la fin de l'idéalisme allemand. Ce livre a même pu être considéré comme le dernier livre de philosophie, son acte de décès en quelque sorte, ce fut notamment l'avis de Moses Hess, en 1845, dans son texte Les derniers philosophes.

Stirner est fréquemment considéré comme le père de l'anarchisme individualiste, un des principaux courants de l'anarchisme. Il influença des anarchistes individualistes qui diffusèrent et promurent son oeuvre tel que John Henry Mackay, Victor Basch, Benjamin Tucker, Émile Armand. Bien que Stirner n'ait jamais revendiqué le titre d'anarchiste et ait critiqué l'anarchie, il faut noter que l'anarchie dont il traite dans son livre est celle que Proudhon expose dans Qu'est-ce que la propriété ?. Quoi qu'il en soit, ses conceptions sur l'individu et son autonomie, sa puissance, aussi bien que son rejet de toute forme d'autorité supérieure, qu'elle soit religieuse, morale, sociale ou politique, en ont fait un auteur de référence pour l'anarchisme individualiste, et par extension pour l'anarchisme en général.

Paradoxalement, la polémique engagée par Karl Marx à l'encontre de L'Unique et sa Propriété en fait une lecture incontournable pour qui veut comprendre le marxisme. La critique de Stirner constitue près des trois quarts de L'Idéologie allemande de Marx. Ce dernier y confirme ses critiques à l'égard de la philosophie humaniste de Feuerbach, rompt avec les thèses de Proudhon et élabore la conception matérialiste de l'histoire. Marx critique de façon très serrée Stirner et son livre. Stirner est tour à tour appelé "Saint Max", puis "Don Quichotte", puis "Sancho", puis "Saint Sancho", et Marx ne cesse de le ridiculiser, n'hésitant pas à utiliser des attaques ad hominem. Quant à L'Unique et sa propriété, il est critiqué presque page par page et la quasi-totalité des affirmations de Stirner sont contestées. Entre autres choses, Marx reproche à Stirner de ne pas critiquer suffisamment Hegel, et parfois de le plagier. On trouve donc dans L'Idéologie allemande à la fois une polémique très vive contre la personne et le livre de Stirner, et des textes où sont exposées les bases de ce qui deviendra le marxisme.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Citations

Les meilleures citations de Max Stirner.

Personne n'est mon semblable, ma chair n'est pas leur chair, ni ma pensée leur pensée.
Les pauvres sont coupables de l'existence des riches.

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Allemande Drapeau allemand
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

  • Activités principales : --
  • Autres activités : Philosophe
  • Domaines : Philosophie

Noms

  • Nom usuel : Max Stirner
  • Nom complet : --
  • Prénom : Max
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Stirner
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : Johann Caspar Schmidt

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 49 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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