Nestor Kirchner

 
Nestor Kirchner
1950 - 2010
 

Gouverneur, Homme d'état, Président (Politique, Politique de gauche).

Nationalité argentine Argentin, né le 25 février 1950 et mort le 27 octobre 2010

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Biographie

Néstor Carlos Kirchner, né le 25 février 1950 à Río Gallegos et mort le 27 octobre 2010 à El Calafate, est un homme d'État argentin. Ancien gouverneur de la province de Santa Cruz (Patagonie), considéré comme étant un péroniste de gauche, il est président de la Nation argentine du 25 mai 2003 au 10 décembre 2007. Il est par la suite président du Parti justicialiste, député élu dans la province de Buenos Aires et secrétaire général de l'Union des nations sud-américaines.

Néstor Kirchner est né à Río Gallegos, capitale de la province de Santa Cruz, en Patagonie. Son père, d'origine suisse, était facteur ; sa mère, née à Punta Arenas au Chili et toujours vivante, est issue d'une famille croate (Ostoić). Il obtient son diplôme du bachillerato (le baccalauréat argentin) au Colegio nacional República de Guatemala.

Pendant son adolescence, Néstor Kirchner milite activement au Parti justicialiste (PJ), ou parti péroniste. Il est d'abord membre de la Juventud peronista, le groupe de gauche des jeunes du parti, très opposé aux dictatures militaires. Pendant les années 1970, il étudie le droit à l'Université nationale de La Plata, et obtient son diplôme en 1976. À La Plata, il fait connaissance de Cristina Fernández, qu'il épousera le 9 mars 1975. Après avoir obtenu son diplôme d'avocat, il retourne à Río Gallegos avec Cristina, elle aussi avocate et membre du Parti justicialiste. Pendant le gouvernement de Jorge Rafael Videla il est mis en état d'arrestation ; la durée et les raisons de l'emprisonnement sont inconnues.

Lors du retour à la démocratie en 1983, Néstor Kirchner est nommé à un poste politique auprès du gouvernement de la province de Santa Cruz. Puis il dirige le Fond municipal d'aide aux pauvres de Río Gallegos, mais il doit renoncer peu après en raison de différends avec le gouverneur, dus à des points de vue divergents sur certaines mesures économiques. C'est après cet évènement que Néstor Kirchner devient une célébrité locale et commence sa carrière politique.

En 1987, Kirchner devient maire de Río Gallegos, à l'issue d'une élection très disputée qu'il ne remporte que d'une centaine de voix. Après un mandat sans histoire qui le lance dans la course pour le poste de gouverneur, il gagne avec 61 % des suffrages les élections au poste de gouverneur de 1991. Quant à son épouse, elle est déjà membre du congrès provincial.

Au moment de son accession au poste de gouverneur, la province de Santa Cruz, secouée par la crise économique argentine, connaît un taux de chômage élevé et un déficit d'environ 950 millions d'euros [réf. nécessaire]. Malgré d'importantes ressources en pétrole et en gaz, elle ne représentait alors que 1 % du produit national brut de l'Argentine [réf. nécessaire].

Les mesures économiques prises par Kirchner sont assez semblables à celles appliquées par Carlos Menem au niveau national [réf. nécessaire]. Il fait venir des investissements tant nationaux qu'étrangers et crée des postes de fonctionnaires (Santa Cruz devient une des provinces ayant le plus fort taux d'emploi public). Les revenus du pétrole et du gaz aident à remettre les comptes provinciaux en ordre.

Un scandale éclate au début des années 2000, lorsque la presse découvre que près de un milliard de dollars provenant des finances de la province ont quitté le pays, sans qu'on connaisse leur destination exacte. Néstor Kirchner, après l'avoir nié, reconnaît être au courant de l'existence de ces fonds mais il déclare les avoir mis en sûreté pendant la crise financière de 2001 [réf. nécessaire]. Cet argent n'a toutefois jamais reparu, ni à Santa Cruz ni à Buenos Aires.

Néstor Kirchner émerge au niveau national comme étant un péroniste de centre-gauche. Il critique les mesures néolibérales de l'administration Menem et l'appareil bureaucratique du parti péroniste. De plus, il condamne vigoureusement l'amnistie présidentielle ordonnée par Carlos Menem en 1990 au profit des responsables de la dictature militaire (1976-1983).

Kirchner modifie deux fois la Constitution provinciale, en 1994 et 1998, permettant la réélection indéfinie du gouverneur. En 1994, il participe, à Paraná, au Congrès constitutionnel qui modifie la Constitution nationale et permet à Menem de se présenter aux élections présidentielle une deuxième fois.

En 1998, Carlos Menem essaie, en vain, de se présenter une fois encore aux élections, en s'appuyant sur une interprétation controversée de la Constitution ; cette tentative suscite des réactions hostiles jusque dans son camp. C'est ainsi que Néstor Kirchner fait la connaissance d'Eduardo Duhalde, gouverneur péroniste de Buenos Aires et leader du mouvement anti-Menem au sein du PJ. Duhalde deviendra lui-même président en 2002, après la démission de Fernando de la Rúa et d'Adolfo Rodríguez Saá, ce dernier n'étant resté chef de l'État que pendant une semaine.

En 2003, Duhalde annonce qu'il soutiendra le Front pour la victoire de Kirchner lors de l'élection présidentielle du 27 avril. Au premier tour de l'élection Carlos Menem est en tête avec 24 % des voix malgré sa faible cote de popularité; Néstor Kirchner obtient 22 %. Les sondages indiquant que Kirchner gagnerait avec une différence de 30 à 40 % des voix, Carlos Menem décide de ne pas se présenter au second tour, donnant ainsi la victoire à Kirchner et à Daniel Scioli, candidat à la vice-présidence du Front pour la victoire.

Néstor Kirchner prête serment le 25 mai 2003, au moment où l'Argentine sort de la pire crise économique de son histoire : une monnaie dévaluée d'environ 75 % vis-à-vis du dollar et la cessation de paiement de la dette publique la plus importante de l'histoire mondiale.

Kirchner décide de garder en poste le ministre de l'Économie d'Eduardo Duhalde (PJ), Roberto Lavagna, qui réussit à manoeuvrer assez bien lors des moments les plus durs de la crise. Après avoir prêté serment, il modifie la composition de la Cour suprême de justice, accusée d'être trop ménémiste.

Kirchner et Lavagna réussissent, en février 2005, à renégocier la dette publique argentine, achevant ainsi un processus qui durait depuis plus de trois ans. Le bilan inclut une réduction d'environ 70 % des 82 milliards de dollars de la dette argentine, une conversion de cette dette en bons du Trésor et un échelonnement des remboursements sur quarante-deux ans. Malgré l'opposition de leurs partenaires (notamment l'Italie), ils réussissent à imposer cet accord grâce à un soutien massif de la population. Mais l'Argentine perd tout crédit international sur le plan financier, comme le prouvera l'échec en 2008 du financement du TGV projeté par Cristina Kirchner.

Néstor Kirchner se distingue par une forme de populisme et d'opposition au néolibéralisme en appelant la population au boycott de la compagnie pétrolière Shell, qui avait augmenté ses tarifs. L'Argentine ayant signé le protocole de Kyoto, il annonce en 2005 la création du Fonds argentin du carbone.

Kirchner connaît des tensions avec les enseignants de sa propre province, la presse argentine et avec l'Église. Il est accusé de vouloir, tout comme dans la province de Santa Cruz, contrôler la presse à travers la publicité (achat d'espaces par des fonds publics). Quant à l'Église, elle lui reproche d'avoir tenté de changer l'évêque militaire, Antonio Baseotto, après les violentes déclarations faites par celui-ci contre un ministre du gouvernement qui avait proposé de dépénaliser l'avortement.

La popularité de Kirchner est largement due au redémarrage de l'économie, fruit de la dévaluation, donc d'un taux de change favorable aux exportations et à la baisse des importations, et à sa politique sociale. Il finance ainsi d'importants programme sociaux grâce aux taxes importantes sur l'exportation, les produits exportés restants compétitifs en raison de la dévaluation du peso 1. Le taux de pauvreté diminue ainsi de moitié en quatre ans 1.

Sur le plan des relations avec les pays voisins, il tente le renforcement de l'intégration latino-américaine, principalement avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay), qui accueille en 2006 le Venezuela comme nouveau membre permanent. De nombreux heurts opposent l'Argentine à l'Uruguay à propos de la construction d'une usine dans l'estuaire du Río de la Plata (« guerre du papier »). Les Argentins s'opposent à cette construction, jugée polluante, alors même qu'en Argentine des enfants naissent handicapés à cause de la pollution de certains fleuves. De même les relations avec le Chili se tendent, lorsque l'Argentine refuse d'honorer ses contrats de livraison de gaz pour approvisionner le marché local. D'un autre côté, Kirchner relance, en coopération avec le Brésil, le programme nucléaire argentin, annonce faite en août 2006, tandis que des grands travaux sont aussi annoncés (dont la liaison ferroviaire à grande vitesse Buenos Aires-Rosario-Córdoba).

La politique de Kirchner dans le domaine des droits de l'homme contribue aussi à sa popularité. En 2004, il promulgue un décret qui subordonne toute décision de non-extradition de personnes soupçonnées de violations des droits de l'homme sous la dictature militaire (1976-1983) à l'engagement, en Argentine, de poursuites judiciaires. Par ailleurs, il nomme en juin 2004 Esteban Righi, l'ex-ministre de l'Intérieur d'Héctor Cámpora (mai-juillet 1973), procureur de la Nation2. En 2005, la Cour suprême décrète anti-constitutionnelle les lois d'amnistie (« loi du Point final » et de l'« Obéissance due ») passées sous Raúl Alfonsín (1986 et 1987) ainsi que plusieurs amnisties individuelles décrétées par Carlos Menem. Ce processus, qui bénéficie non seulement de l'arrivée de la gauche au pouvoir, mais aussi des contre-coups de l'affaire Pinochet, ouvre la voie à de nombreux procès, dont ceux des responsables du massacre de Trelew de 1972 ou ceux du général Antonio Domingo Bussi (voir Poursuites judiciaires en Argentine contre les crimes commis lors de la dictature).

Son mandat présidentiel prend fin le 10 décembre 2007, après l'élection de sa femme Cristina Fernández de Kirchner, soutenue par le Front pour la victoire. Il reste néanmoins très actif en politique, devenant président du Parti justicialiste en 2008, où il crée un Secrétariat à la Jeunesse dirigé par Juan Cabandié, un militant né dans les locaux de l'ESMA (école militaire), ayant été l'un des bébés kidnappés de la dictature, qui ne connut ses parents réels, des militants assassinés, qu'à l'âge de 26 ans.

Après le faible score justicialiste aux législatives de juin 2009, Kirchner proposa sa démission de la présidence du Parti, ce qui fut refusé le 10 novembre 2009 par le Conseil national justicialiste.

Sur le plan international, il prend part à la délégation internationale menée par le président vénézuélien Hugo Chávez pour la libération de certains otages des FARC de Colombie, en décembre 2007. Par ailleurs, il soutient ouvertement durant sa campagne José Mujica, l'ex-guérillero tupamaro uruguayen, quitte à amener ce dernier à préciser que le choix revient au peuple uruguayen, et à lui seul ; Mujica fut élu président lors des élections générales de 2009.

Il a été nommé au poste de secrétaire général de l'Union des nations sud-américaines le 4 mai 20104. Cette même année, il est opéré à deux reprises pour des problèmes cardiaques, alors qu'il est pressenti pour briguer la présidence de la République en 20115. Hospitalisé d'urgence à El Calafate, il meurt le 27 octobre 2010 des suites d'une crise cardiaque.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Argentine Drapeau argentin
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Nestor Kirchner
  • Nom complet : --
  • Prénom : Nestor
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Kirchner
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : Néstor Kirchner, Nestor Kirshner, Nestor Circhner, Nestor Kirchneur

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 60 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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