Suzanne Viguier

Biographie

L'affaire Suzanne Viguier est celle de la disparition d'une femme de 38 ans, Suzanne Blanch de son nom de jeune fille, le 27 février 2000. Son mari, Jacques, est poursuivi pour le meurtre de son épouse, acquitté lors du premier procès en assises. Lors du procès en appel, les choses se transforment...

Suzanne et Jacques Viguier se sont mariés le 20 août 1988. Au début de l'affaire, ils ont onze ans de mariage. Suzanne est professeur de danse. Elle règle des chorégraphies et monte des spectacles de cabaret[1]. Il est professeur de droit à l'université. Ils ont trois enfants, Clémence, 11 ans à l'époque, et ses deux frères jumeaux, Guillaume et Nicolas, 8 ans. Ils vivent dans un pavillon de la banlieue toulousaine et font chambre à part[2]. Jacques a des maîtresses et Suzanne aurait un amant, Olivier Durandet lui-même, selon ses propres affirmations, 31 ans, vendeur de matériaux de construction. Jacques Viguier affirme n'avoir découvert que «le 10 mars 2000, en garde à vue» la nature de la relation entre Suzanne et Olivier[3]. Il précise même : «Olivier était avenant, il faisait des plaisanteries, essayait d'être ami avec toute la famille».

Olivier, qui est entré dans la vie de Suzanne en 1998, déclare l'avoir vue pour la dernière fois le 27 février 2000 à 4 heures 30 du matin, de retour d'un concours de tarot. Jacques déclare quant à lui avoir vu son épouse étendue sur le clic-clac de la chambre d'ami[1].

Le dimanche soir, Jacques rentre chez lui et déclarera avoir trouvé la porte fermée à clé.

Le lundi, les deux hommes font une inspection de la maison, constatent que les lunettes de Suzanne sont là avec le collyre pour les lentilles, pas les lentilles. La robe et les bijoux qu'elle portait pour jouer au tarot sont à l'intérieur. L'alarme du réveil est calée sur 13 h 45.

Trois jours après, le 1er mars 2000, Jacques signale la disparition quelques heures avant qu'Olivier Durandet ne vienne faire la même chose.

Le 11 mai 2000, le juge décide d'une mesure de détention provisoire. Jacques reste incarcéré jusqu'au 15 février 2001, soit neuf mois.

Le jeudi 30 avril 2009, Jacques Viguier est acquitté . Le lundi 4 mai 2009, le procureur général de la cour d'appel de Toulouse fait appel du verdict de la cour d'assises de la Haute-Garonne[4].

le 2 mars 2010, le procès en appel de Jacques Viguier ouvre aux Assises d'Albi.

Tombe

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