Françoise Giroud

 
Françoise Giroud
1916 - 2003
 

Artiste, Écrivaine, Femme politique, Journaliste (Art, Journalisme, Littérature, Politique).

Nationalité française Française, née le 21 septembre 1916 et morte le 19 janvier 2003

86 ans Morte à l'âge de 86 ans (de quoi ?).

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Biographie

Françoise Giroud, née Lea France Gourdji le 21 septembre 1916 à Lausanne en Suisse, et morte le 19 janvier 2003 à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine est une journaliste, écrivain et femme politique française. Elle prend le nom de Giroud par décret du 12 juillet 1964.

Vice-présidente du Parti radical-socialiste et de l'UDF, elle a été ministre de la Culture, et fut une personnalité majeure de la presse politique en France.

Fille de Salih Gourdji, directeur de l'Agence télégraphique ottomane réfugié politique, qui meurt en 1919, et de Elda Farragi, juive sépharade, elle quitte l'école à seize ans. Avec un diplôme de dactylo, elle commence une carrière au cinéma à Paris, comme script-girl de Marc Allégret et Jean Renoir, assistante-metteur en scène à partir de 1937, puis scénariste.

Femme d'action, elle est agent de liaison dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle sera arrêtée par la Gestapo et incarcérée à Fresnes. Ses convictions, loin de s'amenuiser, s'en affirment d'autant plus, que ce soit contre la guerre d'Algérie, ce qui lui vaut le plasticage de son appartement, pour la cause des femmes ou pour le journalisme.

Au sortir de la Guerre, elle est engagée par Hélène Lazareff comme directrice de rédaction (1945-1953) pour la création de ELLE, magazine moderne et féministe. Elle écrit à l'époque aussi dans France Dimanche, l'Intransigeant et France-Soir. Elle fonde en 1953 avec Jean-Jacques Servan-Schreiber, son amant, L'Express, qu'elle dirige jusqu'en 1974 en tant que directrice de la rédaction, puis de la publication, et comme présidente du groupe Express-Union, entre 1970 et 1974.

Elle publie en parallèle à sa carrière journalistique plusieurs essais, dont La Nouvelle Vague, portrait de la jeunesse en 1958, qui impose ce terme pour qualifier le style des nouveaux cinéastes issus des Cahiers du cinéma.

Malgré un appel à voter François Mitterrand en 1974, elle milite au sein du Parti radical pour la modernisation sociale promise par Valéry Giscard d'Estaing et devient secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la Condition féminine, entre juillet 1974 et août 1976, où elle lance « cent une mesures » en faveur des femmes (mise en place de droits propres pour les femmes, lutte contre les discriminations, ouverture des métiers dits masculins, etc). Comme secrétaire d'État à la Culture jusqu'en mars 1977, elle ne marque pas le ministère, entérinant les décisions prises avant elles comme la loi sur l'architecture du 31 janvier 1977 et la création des DRAC. Candidate aux élections municipales de 1977 à la demande de Giscard d'Estaing, dans le XVe arrondissement de Paris, elle est au coeur d'un scandale orchestré par les chiraquiens, la maréchale Leclerc de Hautecloque, veuve du général Leclerc, l'accusant publiquement d'usurper la Médaille de la Résistance. Selon Christine Ockrent, une lettre reçue par la mère de Françoise Giroud prouverait que cette décoration aurait dû être attribuée à Françoise et à sa soeur, Djenane, mais qu'elle ne fut finalement remise qu'à Djenane, morte à son retour de déportation, du camp de Ravensbrück, en mai 1945. Ce scandale entraîne son retrait des élections parisiennes, et sa non-reconduite au sein du nouveau gouvernement Barre.

Elle quitte la politique en 1979 et de sa fréquentation des ors du pouvoir, elle écrit La Comédie du pouvoir puis Le Bon plaisir (1983), adapté au cinéma. Associée à un groupe d'intellectuels français dont Bernard-Henri Lévy, Jacques Attali, Philippe Mahrer, Marek Halter, Alfred Kastler (Prix Nobel de physique), Guy Sorman et Robert Sebbag ainsi qu'à des médecins, journalistes et écrivains, elle fonda en 1979 l'association Action Contre la Faim (ACF).

À sa sortie du gouvernement, l'Express vient d'être vendu à James Goldsmith, et Raymond Aron, éditorialiste du magazine, s'oppose à sa réintégration. En 1983, Jean Daniel lui propose d'être éditorialiste au Nouvel observateur, où elle écrit durant vingt ans. Elle produit également plusieurs émissions de télévision et publie essais, biographies et romans à succès. Elle est alors appelée comme membre du jury du Prix Femina en 1992.

Elle a également été membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Françoise Giroud est la mère de la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Citations

Les meilleures citations de Françoise Giroud.

La jeunesse est courte. C'est la vie qui est longue...
Bonheur : faire ce que l'on veut et vouloir ce que l'on fait.
Les femmes ne sont pas faites pour collectionner les hommes, ça les démoralise.

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Féminin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Françoise Giroud
  • Nom complet : --
  • Prénom : Françoise
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Giroud
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : Francoise Giroud, Lea France Gourdji

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 86 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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Commentaires

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Donias https://www.youtube.com/watch?v=3bDblxD1a1U

Obsèques André MALRAUX,Françoise Giroud présente
Répondre - il y a 5 ans
Donias Françoise Giroud est la mère de deux enfants : un garçon, Alain-Pierre Danis, né à Nice en 194129, mort d'un accident de ski le 5 mars 1972 à Tignes, fils caché d'Elie Nahmias, directeur d'une société pétrolière, et une fille, Caroline Eliacheff, née à Boulogne en 1947 de son mariage avec Anatole Eliacheff, producteur de cinéma.

À la fin des années 1950, alors qu'elle attend un enfant de Jean-Jacques Servan-Schreiber, elle doit avorter et développe par la suite une grossesse extra-utérine.
Françoise Giroud pense que c'est la stérilité provoquée par cette opération qui fait que Servan-Schreiber se sépare d'elle pour épouser une stagiaire de vingt ans, Sabine Becq de Fouquières, ce qui la pousse à l'envoi de lettres antisémites aux futurs époux et à leurs parents et à une tentative de suicide aux barbituriques en 1960.
Cependant, dans son livre Histoire d'une femme libre publié de façon posthume en 2013, elle revient sur ces faits et nie avoir envoyé ces lettres.

À la suite de ce suicide raté, elle entame en 1963 auprès de Jacques Lacan une nouvelle phase, beaucoup plus sérieuse et intense, de sa psychanalyse qu'elle évoque dans Arthur ou Le bonheur de vivre et à laquelle elle consacre huit pages dans Leçons particulières.
Elle donne comme titre à l'un de ses derniers ouvrages36 l'aphorisme qui résume le changement de position subjective auquel a abouti cette psychanalyse : « On ne peut pas être heureux tout le temps ».

La mort, en 1984, de son dernier compagnon, l'éditeur Alex Grall, qu'elle aide à mourir, la fait replonger dans la dépression
Répondre - il y a 5 ans

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