Artiste, Écrivain (Art, Littérature).
Enterré (où exactement ?).
Né à Manosque en 1895 et mort à Manosque en 1970, Jean Giono a vécu au coeur de cette Provence, dans laquelle s'est ancrée toute son oeuvre. Il est d'origine modeste : son père, d'origine italienne, est un cordonnier et sa mère, d'origine provençale, est repasseuse. Fils unique, il suit ses études au collège de Manosque. En 1911, son père étant tombé malade, Jean Giono, qui n'a que 16 ans, doit arrêter ses études pour aider financièrement ses parents. Il devient employé de banque à Manosque. Il y restera, hormis la période de la première guerre mondiale, jusqu'en 1929.
La première guerre mondiale va le traumatiser. En 1916, il participe à la bataille de Verdun. Son meilleur ami ainsi que beaucoup de ses camarades sont tués. Lui, ne sera que "légèrement" gazé. Il reste choqué par l'horreur de la guerre, les massacres, la barbarie et sera un pacifiste convaincu.
Son père meurt en 1920. La même année, il épouse Elise Maurin, une jeune enseignante de Manosque. Il publie en 1924, Accompagnés de la Flûte, un premier recueil de vers.
Il écrit ensuite Naissance de l'Odyssée, qui est refusé par un éditeur et qui ne sera publié qu'en 1930. Puis il écrit Colline. Ce livre parait en mars 1929 chez Grasset et connaît un grand succès tant chez le public que chez les critiques. La même année, il publie, en Août, Un de Beaumugnes, le deuxième volet après Colline, de la Trilogie de Pan et dont Regain, publié l'année suivante sera le troisième volet. Gide, Paulhan, Chamson, et Guehenno l'encouragent avec enthousiasme. Giono décide alors de ne se consacrer qu'à l'écriture et quitte son emploi à la banque. Il achète, en s'endettant, la maison du Paraïs, sur les pentes de la colline du Mont d'Or. Il la restaurera, l'agrandira au fil des ans et l'habitera jusqu'à sa mort.
Il publie, en 1931, Regain, un roman dont l'histoire se déroule à Aubignane, un village quasi-désert des Basses-Alpes et qui va retrouver vie grâce à Panturle, un colosse sauvage et à la vieille Mamèche, une veuve qui a perdu son fils.
Durant les années trente, Giono compose des récits de plus en plus symboliques. Epiques, allégoriques et lyriques, ses romans enthousiasment la jeunesse. Giono, lui, ne perd aucune occasion d'afficher son pacifisme et de réaffirmer sa foi en la nature et en la tradition rurale. Il en appelle à une révolte contre le "machinisme" qui détruit les "vraies richesses".
Très sollicité , Giono se rapproche des communistes , mais s'en éloigne très vite, renvoyant dos à dos les systèmes capitaliste et communiste. Il publie alors de très nombreux manifestes pacifistes. Ces écrits lui vaudront d'être arrêté des le début de la seconde guerre mondiale et d'être emprisonné près de Marseille, pendant deux mois. Un non-lieu sera finalement prononcé et Giono sera libéré des obligations militaires. Il s'abstient alors de tout engagement politique et se consacre à son oeuvre, notamment à la traduction de Moby Dick de Melville.
En septembre 1944, après la libération, il est à nouveau, injustement, emprisonné, notamment du fait de la rancune tenace que lui vouent les communistes. Il sera libéré en janvier 1945, sans avoir été inculpé. Il est exclu du Comité national des écrivains et ne peut rien publier pendant trois ans. Il puise dans cette mise en quarantaine, une nouvelle vigueur et une ironie incisive.
Le Giono de l'après-guerre relègue la nature au second plan et met l'homme, avec toute sa complexité et son ambiguïté, au coeur de ses romans. L'humanité y est dépeint sous une couleur sombre.
Il commence, en 1945, " Le Cycle du Hussard" avec Angelo (publié en 1958), Mort d'un personnage (1949) , Le Hussard sur le Toit (1951), et le Bonheur fou (1957). Ce cycle le place dans la lignée de Stendhal. Il publie parallèlement une série de grands récits : Un roi sans divertissement (1947), Noé (1948), Les Ames Fortes (1950), Les Grands Chemins (1951) ...
En 1954, il est élu à l'Académie Goncourt. Il publie également des Chroniques ( Voyage en Italie, Notes sur l'Affaire Dominici, Le Désastre de Pavie...) . Il se consacre aussi au cinéma : déjà avant la guerre Marcel Pagnol avait adapté Regain et un épisode de Jean le Bleu (La Femme du boulanger) . En 1958, Giono écrit le scénario de l'Eau Vive et, en 1960, il met en scène Crésus.
Giono subit un premier accident cardiaque en 1962. Il est mort le 9 octobre 1970, à la suite d'une nouvelle crise cardiaque.
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Les meilleures citations de Jean Giono.
La vie c'est de l'eau. Si vous mollissez le creux de la main, vous la gardez. Si vous serrez les poings, vous la perdez.
On n'a que le bon temps qu'on se donne.
Pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité !
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