Jean Giono

 
Jean Giono
1895 - 1970
 

Artiste, Écrivain (Art, Littérature).

Nationalité française Francais, né le 30 mars 1895 et mort le 9 octobre 1970

75 ans Mort à l'âge de 75 ans (de quoi ?).

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Biographie

Né à Manosque en 1895 et mort à Manosque en 1970, Jean Giono a vécu au coeur de cette Provence, dans laquelle s'est ancrée toute son oeuvre. Il est d'origine modeste : son père, d'origine italienne, est un cordonnier et sa mère, d'origine provençale, est repasseuse. Fils unique, il suit ses études au collège de Manosque. En 1911, son père étant tombé malade, Jean Giono, qui n'a que 16 ans, doit arrêter ses études pour aider financièrement ses parents. Il devient employé de banque à Manosque. Il y restera, hormis la période de la première guerre mondiale, jusqu'en 1929.

La première guerre mondiale va le traumatiser. En 1916, il participe à la bataille de Verdun. Son meilleur ami ainsi que beaucoup de ses camarades sont tués. Lui, ne sera que "légèrement" gazé. Il reste choqué par l'horreur de la guerre, les massacres, la barbarie et sera un pacifiste convaincu.

Son père meurt en 1920. La même année, il épouse Elise Maurin, une jeune enseignante de Manosque. Il publie en 1924, Accompagnés de la Flûte, un premier recueil de vers.

Il écrit ensuite Naissance de l'Odyssée, qui est refusé par un éditeur et qui ne sera publié qu'en 1930. Puis il écrit Colline. Ce livre parait en mars 1929 chez Grasset et connaît un grand succès tant chez le public que chez les critiques. La même année, il publie, en Août, Un de Beaumugnes, le deuxième volet après Colline, de la Trilogie de Pan et dont Regain, publié l'année suivante sera le troisième volet. Gide, Paulhan, Chamson, et Guehenno l'encouragent avec enthousiasme. Giono décide alors de ne se consacrer qu'à l'écriture et quitte son emploi à la banque. Il achète, en s'endettant, la maison du Paraïs, sur les pentes de la colline du Mont d'Or. Il la restaurera, l'agrandira au fil des ans et l'habitera jusqu'à sa mort.

Il publie, en 1931, Regain, un roman dont l'histoire se déroule à Aubignane, un village quasi-désert des Basses-Alpes et qui va retrouver vie grâce à Panturle, un colosse sauvage et à la vieille Mamèche, une veuve qui a perdu son fils.

Durant les années trente, Giono compose des récits de plus en plus symboliques. Epiques, allégoriques et lyriques, ses romans enthousiasment la jeunesse. Giono, lui, ne perd aucune occasion d'afficher son pacifisme et de réaffirmer sa foi en la nature et en la tradition rurale. Il en appelle à une révolte contre le "machinisme" qui détruit les "vraies richesses".

Très sollicité , Giono se rapproche des communistes , mais s'en éloigne très vite, renvoyant dos à dos les systèmes capitaliste et communiste. Il publie alors de très nombreux manifestes pacifistes. Ces écrits lui vaudront d'être arrêté des le début de la seconde guerre mondiale et d'être emprisonné près de Marseille, pendant deux mois. Un non-lieu sera finalement prononcé et Giono sera libéré des obligations militaires. Il s'abstient alors de tout engagement politique et se consacre à son oeuvre, notamment à la traduction de Moby Dick de Melville.

En septembre 1944, après la libération, il est à nouveau, injustement, emprisonné, notamment du fait de la rancune tenace que lui vouent les communistes. Il sera libéré en janvier 1945, sans avoir été inculpé. Il est exclu du Comité national des écrivains et ne peut rien publier pendant trois ans. Il puise dans cette mise en quarantaine, une nouvelle vigueur et une ironie incisive.

Le Giono de l'après-guerre relègue la nature au second plan et met l'homme, avec toute sa complexité et son ambiguïté, au coeur de ses romans. L'humanité y est dépeint sous une couleur sombre.

Il commence, en 1945, " Le Cycle du Hussard" avec Angelo (publié en 1958), Mort d'un personnage (1949) , Le Hussard sur le Toit (1951), et le Bonheur fou (1957). Ce cycle le place dans la lignée de Stendhal. Il publie parallèlement une série de grands récits : Un roi sans divertissement (1947), Noé (1948), Les Ames Fortes (1950), Les Grands Chemins (1951) ...

En 1954, il est élu à l'Académie Goncourt. Il publie également des Chroniques ( Voyage en Italie, Notes sur l'Affaire Dominici, Le Désastre de Pavie...) . Il se consacre aussi au cinéma : déjà avant la guerre Marcel Pagnol avait adapté Regain et un épisode de Jean le Bleu (La Femme du boulanger) . En 1958, Giono écrit le scénario de l'Eau Vive et, en 1960, il met en scène Crésus.

Giono subit un premier accident cardiaque en 1962. Il est mort le 9 octobre 1970, à la suite d'une nouvelle crise cardiaque.

Source : www.alalettre.com  

Tombe

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Citations

Les meilleures citations de Jean Giono.

La vie c'est de l'eau. Si vous mollissez le creux de la main, vous la gardez. Si vous serrez les poings, vous la perdez.
La Provence dissimule ses mystères derrière leur évidence.
Il y a dans la forêt des bruits qui ressemblent à des paroles.

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

  • Activités principales : --
  • Autres activités : Artiste, Écrivain
  • Domaines : Art, Littérature

Noms

  • Nom usuel : Jean Giono
  • Nom complet : --
  • Prénom : Jean
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Giono
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Date de naissance : 30 mars 1895
  • Lieu de naissance : --
  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 75 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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Commentaires

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Donias https://www.youtube.com/watch?v=OQYE2mk_h2k

L'homme qui plantait des arbres (Jean Giono)
Répondre - il y a 5 ans
Donias La mort et la Vie

En somme, pour caractériser la spiritualité de Jean Giono, on doit souvent faire appel à des formules en oxymore comme cette « joie pessimiste » qui conclut sa formule précédente.

Ainsi, Giono exprime souvent un spiritualisme sensuel, tellurique, panique, et même charnel, voire matérialiste. Par exemple, selon Dominique Bonnet qui étudie « L’Apocalypse selon Jean Giono: du Grand Troupeau au Grand Théâtre38 », pour Giono la mort faisait partie d’un processus naturel dans lequel tout est cyclique ; et de citer pour l’illustrer un passage emprunté au roman Ennemonde et autres caractères :

« L’immortalité de l’âme est une grimace de clown pour amuser les enfants : ce qui éclate, ce qui s’étale au grand jour, c’est l’immortalité de la chair, l’immortalité de la matière, la chaîne de la transformation, la roue de la vie, l’infini des aventures et des avatars, le rayonnement des innombrables chemins de fuites et de gloire. »

Pour Giono donc la mort était essentielle au sein de son œuvre, omniprésente, autant que la vie et la nature (et d’ailleurs totalement intriquée à la vie, condition sine qua non de la vie) « dans une volonté de normaliser, d’exorciser même les tabous « modernes » de cette présence de la mort, de l’intégrer de façon naturelle au cycle de la vie comme le rapportent aussi ses propos recueillis par Christian Michelfelder » :

« Croyez-vous que la Nature, reine d’équilibre, serait tant dépensière, si la mort était vraiment une destruction ? Elle est un passage. Elle est une force de transformation comme la force qui hausse, abaisse et balance les vagues de la mer. »

Parfois, Giono fait preuve d’une sorte de mysticisme cosmique mais sans transcendance, ou plutôt d’une transcendance qui résiderait au cœur même d’une immanence sublime (oxymore, encore), un peu comme chez Spinoza. Ainsi, pour Jacques Chabot dans La Provence de Giono, celui-ci serait un « mystique agnostique » (oxymore, toujours) qui postulerait un « arrière-pays » au « fond des choses », au cœur même des apparences du monde sensible (serait-ce un idéalisme concret inspiré du mythe de la caverne de Platon ?) :

« La voilà donc la Provence montagnarde de Giono, hautaine, âprement réservée, plus close qu’un jardin secret, hortus conclusus mystique — mais ce mystique baladeur et délirant est un matérialiste agnostique : il ignore pratiquement tout du spirituel et plus encore du surnaturel [la nature est déjà en elle-même une « surnature », NDLR], mais il voit dans les apparences du monde sensible (pas « derrière » ni « au-delà », mais dans, « superposé en volume ») ce qu’il appelle volontiers « l’arrière-pays » ou « le côté fond des choses »
Répondre - il y a 5 ans
Donias Jean Giono
Répondre - il y a 5 ans

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