Jean Royer (politique)

 
Jean Royer
1920 - 2011
 

Homme d'état, Homme politique, Ministre (Politique).

Nationalité française Francais, né le 31 octobre 1920 et mort le 25 mars 2011

90 ans Mort à l'âge de 90 ans (de quoi ?).

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Biographie

Jean Royer, né le 31 octobre 1920 à Nevers (Nièvre) et mort le 25 mars 2011 à Chambray-lès-Tours (Indre-et-Loire)[1], est un homme politique français, ministre sous le gouvernement Pierre Messmer et maire de Tours de 1959 à 1995.

Natif du Nivernais, Jean Royer est d'abord instituteur, puis professeur

Il fut élu député d'Indre-et-Loire en novembre 1958, siégeant à l'Assemblée nationale parmi les députés non-inscrits à un groupe parlementaire, ce jusqu'en 1993. Il remporta l'année suivante le siège de la mairie de Tours, bénéficiant du soutien de Charles de Gaulle en tant qu'ancien délégué du RPF en Indre-et-Loire.

Dans la mémoire des Tourangeaux, Jean Royer gardera toujours l'image du maire bâtisseur. Il lança dans les années 1960 une importante politique d'extension de la ville, annexant les communes de Sainte-Radegonde-en-Touraine et de Saint-Symphorien afin d'augmenter la surface de terrains constructibles. Son oeuvre majeure reste l'aménagement sur quatre kilomètres des rives du Cher, déviant et viabilisant le cours de la rivière pour y construire un important quartier de barres d'immeubles et une base de loisirs comprenant un lac artificiel. Il suscita cependant la controverse en soutenant le passage de l'A10 en bordure de la ville, coupant Tours de l'est de l'agglomération, mais aussi l'admiration, faisant ainsi du magnifique centre historique de Tours l'un des premiers périmètres urbains classés de France en 1964.

Homme politique souvent décrit, y compris dans sa majorité, comme étant conservateur et réactionnaire Jean Royer mena une politique rigide vis-à-vis des évolutions sociales que connaissait alors la ville. Il signa notamment des arrêtés interdisant la projection de films pornographiques et l'ouverture d'une maison de tolérance, qui devint le musée Courteline. En 1968, il chassa de Tours, Michel-Georges Micberth et ses collaborateurs qui avaient fondé « un centre de recherche en psychosexologie normale et pathologique[2] ».

Jean Royer est nommé ministre du Commerce et de l'Artisanat dans le deuxième gouvernement Pierre Messmer en avril 1973, abandonnant son siège de député mais gardant son mandat de maire. Il sera notamment l'auteur en décembre 1973 de la loi d'orientation du commerce et de l'artisanat (ou loi Royer), qui règlemente l'ouverture des grandes surfaces de plus de 1000 m². Il fut brièvement, au début de l'année 1974, ministre des Postes et Télécommunications, choisissant le 11 avril d'abandonner son poste pour se consacrer à sa campagne pour l'élection présidentielle de 1974.

Après la mort soudaine de Georges Pompidou début avril 1974, Jean Royer démissionne de son poste ministre pour se lancer dans la course à l'Elysée. Jean Royer s'étant présenté comme le candidat de droite de l'ordre moral, sa candidature peut être considérée comme un fiasco. Il multiplia les erreurs au cours de la courte campagne, qui ne dura que quelques semaines. Ainsi, il quitta son poste de ministre, à l'inverse de Valéry Giscard d'Estaing, installa son quartier-général en son bastion de Tours et non à Paris, refusa d'emprunter l'avion pour ses déplacements... Ses meetings furent souvent houleux, chahutés : ainsi à Toulouse son auditoire est presque exclusivement composé d'étudiants hilares scandant des slogans obscènes, exhibant posters coquins (une jeune femme ira jusqu'à exposer sa poitrine aux caméras) - allusion à la politique moraliste austère de Jean Royer en cette période de révolution sexuelle[3]. Par contre, à Lille, où il exprime sa volonté de développer, une fois élu, la production charbonnière de la France, il obtient un certain succès. Son score au premier tour est sans appel : avec 3,2 % (810 540 voix), il est très loin de Chaban-Delmas, pourtant troisième homme. Pis encore, l'essentiel de ses voix provient d'Indre-et-Loire et des départements limitrophes : on est loin du plébiscite national. Les deux candidats gaullistes, Jean Royer d'une part et Jacques Chaban-Delmas de l'autre, sont évincés au premier tour : l'héritage politique du Général s'en trouve ainsi liquidé.

Passé l'échec de la présidentielle, Jean Royer se reconcentre sur son mandat de maire de Tours, et retrouve son siège de député le 9 mai 1976 après la démission de Jean Chassagne. Son action en tant que maire est cependant ralentie à partir de 1974 par la crise économique et l'exode rural : la ville commence à perdre des habitants, le grand projet des Rives du Cher doit être revu à la baisse. Néanmoins, comme par le passé, si sa politique municipale demeure teintée de certaines décisions autoritaires, Jean Royer reste d'un grand recours dans les situations de crise : après l'effondrement du pont de pierre en avril 1978, faisant preuve d'un grand sang-froid, il a chapeauté le ravitaillement en eau de la ville de Tours.

Plus tard, dans les années 1980, la ville stagne économiquement, l'agglomération est frappée par d'importantes vagues de fermetures et de licenciements (notamment à la SKF, fabrique suédoise de roulements à billes, à Saint-Cyr en 1989). L'arrivée du TGV en plein centre-ville, la construction du centre de congrès Vinci, d'après les plans de l'architecte Jean Nouvel, sont à mettre au crédit de Jean Royer. Mais briguant un nouveau mandat lors des élections municipales de 1995, il est battu par Jean Germain (PS) à l'occasion d'une triangulaire. Acceptant sa défaite, Jean Royer décide de se « retirer totalement de la mairie » comme il le confie aux caméras de France 2.

Il ne se représentera pas aux législatives après la dissolution de 1997, permettant ainsi l'élection du chiraquien Renaud Donnedieu de Vabres. Il préside de 1993 à 1997 le groupe parlementaire République et liberté, renonçant sur le tard à sa non-affiliation politique. Lors de la présidentielle de 2002, Jean Royer soutient la candidature de Jean-Pierre Chevènement, fidèle à ses convictions et à son attachement à la nation française. Il se retire ensuite de la vie politique, n'apparaissant plus qu'à de rares réunions. Il résidait en maison de retraite à Saint Avertin où il était pris en charge au sein d'une unité spécifique Alzheimer. Jean Royer s'éteint le 25 mars 2011 à l'âge de 90 ans.

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Mandats et fonctions

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Fonctions ministérielles

* Du 2 avril 1973 au 27 février 1974 : ministre du Commerce et de l'Artisanat dans le gouvernement Pierre Messmer (2)

* Du 27 février 1974 au 11 avril 1974 : ministre des Postes et Télécommunications dans le gouvernement Pierre Messmer (3)

Mandats parlementaires

* Député d'Indre-et-Loire de 1958 à 1973 (réélu en 1962, 1967, 1968, 1973) et de 1976 à 1997 (réélu en 1978, 1981, 1986, 1988, 1993).

Mandats politiques locaux

* Maire de Tours de 1959 à 1995.

* Conseiller général d'Indre-et-Loire, élu dans le canton de Tours-Ouest, de 1961 à 1988.

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Autres mandats

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* Président de l'EPALA, Établissement public d'aménagement de la Loire et de ses affluents (aujourd'hui EPL Établissement public Loire) de 1983 à 1995[5].

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Jean Royer
  • Nom complet : --
  • Prénom : Jean
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 2 pour Jean Royer
  • Nom de famille : Jean Royer
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : père la pudeur

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Date de mort : Vendredi 25 mars 2011
  • Lieu de mort : --
  • Âge de mort : 90 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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