Michèle Rivasi

 
Michèle Rivasi
1953 - 2023
 

Écologiste française, députée européenne Europe Ecologie-Les Verts depuis 14 ans, elle avait cofondé et présidé la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité).

Nationalité française Française, née le 9 février 1953 et morte le 29 novembre 2023

70 ans Morte victime d'un infarctus du myocarde (maladie) à l'âge de 70 ans.

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Biographie

Michèle Rivasi, née le 9 février 1953 à Montélimar (Drôme) et morte le 29 novembre 2023 à Bruxelles (Belgique), est une femme politique française. Indépendante, membre du Parti socialiste puis des Verts et d'Europe Écologie Les Verts, elle est députée de la Drôme de 1997 à 2002, vice-présidente du conseil général de la Drôme ainsi qu'adjointe au maire de Valence de 2008 à 2009 et députée européenne de 2009 à sa mort. Candidate à la primaire écologiste de 2016 en vue de l'élection présidentielle de 2017, elle est battue au second tour par Yannick Jadot. Cofondatrice et première présidente de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) en 1986, une association créée après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, Michèle Rivasi cofonde, avec Corinne Lepage, une autre association, l'Observatoire de vigilance et d'alerte écologique (Ovale). Sur l'impact de cette catastrophe, elle qualifie de « mensonge d'État » l'affirmation selon laquelle la France aurait été protégée par un anticyclone du nuage radioactif qui en résultait. Son engagement militant et associatif s'est aussi traduit par sa vice-présidence du Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) et par sa direction de Greenpeace France (2003-2004). Elle se présente comme une spécialiste des questions de santé environnementale au Parlement européen, mais ses prises de position sur certains sujets (ondes électromagnétiques, vaccins, homéopathie) sont fréquemment critiquées pour leur caractère pseudo-scientifique.

Ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses (S FT 1973), Michèle Rivasi est professeure agrégée de sciences naturelles et titulaire d'un DEA en didactique des sciences.

En 1977, elle est nommée en lycée, puis au bout de quatre ans, obtient un poste de professeure agrégée à l'institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Valence (1980-1997) et de Grenoble (2002-2003).

Michèle Rivasi est directrice de Greenpeace France de septembre 2003 à novembre 2004. Bruno Rebelle, numéro 2 de Greenpeace à l'époque, déclare : « En l’espace de quelques mois, elle a mis le feu à la maison, elle n’a pas su gérer une équipe de cinquante personnes, et n’a pas su gérer la composante française d’une organisation internationale. C’est parti en vrille. » Elle affirme, quant à elle, que Bruno Rebelle, ainsi que Yannick Jadot, se sont opposés à l'organisation plus démocratique qu'elle proposait : « Le monde meilleur qu'on défendait, il fallait aussi qu'il soit à l’intérieur de Greenpeace. Au fond, Jadot et Rebelle, c’est le même genre de mecs : des mecs qui en veulent, qui ont des ego ».

À l'issue de cette expérience de treize mois à la tête de Greenpeace France, elle enseigne à nouveau les sciences de la vie et de la Terre au lycée Gustave-Jaume de Pierrelatte, dans la Drôme, de 2004 à 2007, puis elle est en poste de 2007 à 2009 à l'IUFM de Grenoble, en Isère.

Michèle Rivasi est élue pour la première fois au conseil municipal de Félines-sur-Rimandoule en 1995.

Elle est élue députée dans la première circonscription de la Drôme en 1997, battant de 34 voix le sortant Patrick Labaune (RPR). Bien qu'élue dans le cadre de l'accord avec Les Verts, elle rejoint le groupe socialiste, où elle siège comme apparentée. À l'Assemblée nationale, elle est membre de :

- la commission de la Production et des Échanges (de 1997 à 2000), puis de la commission de la Défense nationale et des Forces armées (de 2000 à 2002) ;

- la commission d'enquête sur la sûreté des installations industrielles et des centres de recherche et sur la protection des personnes et de l'environnement en cas d'accident industriel majeur ;

- la commission d'enquête sur Superphénix et la filière des réacteurs nucléaires à neutrons rapides et à caloporteur sodium ;

- la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne ;

- l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (membre suppléant).

Elle rejoint le Parti socialiste en 2002, et le quitte en 2003. Elle rejoint Les Verts en 2005.

En 2008, elle est candidate aux élections cantonales et municipales à Valence. Elle est élue conseillère générale dans le canton de Valence-1, devenant vice-présidente du conseil général de la Drôme et adjointe au maire de Valence, chargée des financements européens.

Lors des élections municipales de 2014 à Valence, elle mène avec l'adjoint sortant Patrick Royannez la liste écologiste « Réussir ensemble Valence ». Cette liste n'obtenant que 11 % des suffrages et deux sièges au conseil municipal, elle siège dans l'opposition à partir du 5 avril 2014.

Elle ne se représente pas aux élections municipales de 2020.

Lors des élections européennes de 2009, elle est élue députée européenne sur la liste Europe Écologie dans la circonscription Sud-Est. Elle abandonne son mandat de conseillère générale, mais conserve son mandat municipal. Elle est réélue en 2014.

En vue des élections européennes de 2019, elle propose une liste qui est validée par un peu plus de 35 % des adhérents d'Europe Écologie Les Verts. Elle figure finalement en deuxième position sur la liste définitive, qui est conduite par Yannick Jadot. Cette liste obtient 13,47 % des suffrages exprimés, arrivant en troisième position derrière celles du Rassemblement national et de La République en marche et permettant à Michèle Rivasi d'être réélue députée européenne, avec douze de ses colistiers.

Le 1er août 2016, elle annonce sa candidature à la primaire écologiste en vue de l'élection présidentielle de 2017. Elle obtient de justesse les parrainages du parlement d'EÉLV pour pouvoir se présenter.

Dans le cadre de sa campagne, elle affiche le soutien de Pierre Rabhi, que dément le mouvement Colibris. À la suite de ce démenti, elle affirme qu'il lui a dicté la phrase et que « parfois, il [Pierre Rabhi] perd un peu la mémoire. »

Lors du débat entre les quatre candidats sur LCP le 26 septembre, elle répond au journaliste Lilian Alemagna, concernant l'hypothèse d'alliances avec d'autres forces politiques : « Il y a plein d’autres sensibilités qui peuvent venir nous rejoindre par rapport à ce projet. Pourquoi aller toujours au niveau des socialistes ? […] Il peut y avoir des gens de centre droit et de centre gauche qui peuvent se dire, bah tiens ce projet… […] C’est un projet de société qu’on affiche, qui donne clairement les lignes, et si des gens veulent venir nous rejoindre, et bien qu’ils nous rejoignent. On va pas fermer les portes ! »

Le 19 octobre, elle crée la surprise en se qualifiant pour le second tour avec 30,16 % des voix, derrière Yannick Jadot qui réunit 35,61 % des voix. Quelques jours plus tard, Bruno Rebelle revient sur le passage de Michèle Rivasi à Greeepeace et déclare qu'elle a été, en 2004, licenciée car « [elle n’a] pas fait le boulot correctement. » Elle échoue cependant au second tour (45,75 % contre 54,25 %).

Le 5 janvier 2017, Michèle Rivasi « invite les militants socialistes » à voter pour Benoît Hamon lors de la primaire citoyenne de 2017, se disant favorable à un rapprochement avec celui-ci en cas de victoire, ainsi qu'avec Jean-Luc Mélenchon. Elle précise cependant qu'elle ne votera pas à la primaire.

Le 31 janvier 2017, elle lance avec Noël Mamère un appel à une « candidature unique de la gauche progressiste et écologique », demandant à Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot de s'appuyer sur leurs « énormes convergences » pour créer un projet commun, et militant pour le tirage au sort d'un candidat unique.

Michèle Rivasi est morte le mercredi 29 novembre 2023, à l’âge de 70 ans, d'une crise cardiaque, alors qu’elle se rendait au Parlement européen à Bruxelles (Belgique).

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Féminin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Michèle Rivasi
  • Nom complet : --
  • Prénom : Michèle
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Rivasi
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 70 ans
  • Cause de mort : Infarctus du myocarde (Cardiopathie coronarienne)

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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