Joseph Joffre

 
Joseph Joffre
1852 - 1931
 

Maréchal, Militaire (Histoire).

Nationalité française Francais, né le 12 janvier 1852 et mort le 3 janvier 1931

78 ans Mort à l'âge de 78 ans (de quoi ?).

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Biographie

Né à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), le 12 janvier 1852. Fils d'un viticulteur aisé, Joseph Joffre effectua ses études secondaires au lycée de Perpignan, puis à Paris au lycée Charlemagne. En 1869, il réussit le concours de l'École Polytechnique. Un an plus tard, il prenait part à la guerre comme sous-lieutenant du génie, et fut affecté à la défense d'un fort parisien. Promu au grade de capitaine en 1876, il fut affecté pendant quelques années à des travaux de fortification dans le Jura, puis revint en poste près de Paris. C'est cependant aux colonies qu'il allait effectuer une grande part de sa carrière. Nommé outre-mer en 1885, il parti d'abord pour le Tonkin, puis pour le Soudan où il fut chargé de diriger la réalisation d'un chemin de fer. Il s'illustra dans la région en devenant maître de Tombouctou et en assurant les bases de la domination française, ce qui lui valu d'être promu au grade de lieutenant-colonel.

En 1897, il fut fait colonel, puis, en 1902, après un séjour à Madagascar, reçut ses étoiles de général de brigade. Directeur du génie au ministère de la Guerre, puis divisionnaire en 1905, il fut nommé en 1910 membre du Conseil supérieur de la guerre. L'année suivante, il était choisi pour assumer les fonctions de chef d'État-major général. C'est son passé de franc-maçon qui lui valut d'être préféré pour ce poste au général Pau dont la tendance « cléricale » était notoire.

Dès le début de la Première Guerre mondiale, la France lui fut redevable de la victoire de la Marne. Mais, partisan de la stratégie dite du « grignotage », Joffre, en tant que généralissime, fut cependant comptable du tragique enlisement de nos armées à Verdun, la plus longue et meurtrière bataille de toute l'histoire, et de l'échec de l'offensive de la Somme. Discuté également pour son attitude peu coopérative vis-à-vis du pouvoir civil, il se vit ôter une partie de ses responsabilités et préféra alors démissionner. Il fut remplacé par le général Nivelle. Il fut fait, toutefois, maréchal de France, le 25 décembre 1916, dignité qui n'avait plus été accordée depuis plus de vingt ans. Jusqu'à la fin des hostilités, son rôle allait dès lors de limiter à des missions à l'étranger (au Japon et en Amérique), qui étaient essentiellement de prestige.

Il défila aux côtés de Foch et de Pétain, lors du défilé de la Victoire, le 14 juillet 1919 ; et il aurait droit, au terme de ses jours, à de superbes funérailles nationales. Le maréchal Joffre fut élu à l'Académie française le 14 février 1918, à l'unanimité des 23 votants, au fauteuil de Jules Claretie. Son élection marquait la reprise des scrutins, après l'interruption des années de guerre qui laissait neuf fauteuils vacants. L'unanimité qu'il suscita inaugurait véritablement ce phénomène de « plébiscite » qui avait déjà marqué en 1912 l'élection du futur maréchal Lyautey, et que l'on devait appeler les « élections de maréchal ». Reçu le 19 décembre 1918 par Jean Richepin, il assista à la cérémonie, dans son uniforme de général d'armée, et non en habit vert que seuls les ecclésiastiques et les généraux en chefs sont dispensés de porter en la circonstance.

Dans La Vieille Dame du quai Conti, le duc de Castries rapporte au sujet de Joffre et de son attitude plutôt passive lors des séances du Dictionnaire l'anecdote suivante. Alors qu'on définissait le mot « mitrailleuse », le maréchal fut tiré de son somme et prié d'apporter ses lumières : « C'est une sorte de fusil qui fait pan, pan, pan », se borna-t-il à dire, et il referma les paupières. Mort le 3 janvier 1931.

Tombe

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Affectation Joffre en 1870-1871 Répondu à 0%
0 Anonyme 74926

Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

  • Activités principales : --
  • Autres activités : Maréchal, Militaire
  • Domaines : Histoire

Noms

  • Nom usuel : Joseph Joffre
  • Nom complet : --
  • Prénom : Joseph
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Joffre
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : joseph Jacques Césaire Joffre, Joseph Jofre, le maréchal joffre, maréchal jauffre

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 78 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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 1914 à 1918. 2400 poilus auront été condamnés à mort et environ 600 fusillés pour l’exemple, les autres voyant leur peine commuée en travaux forcés.
1914 à 1918. 2 400 poilus auront été condamnés à mort et environ 600 fusillés pour l’exemple, les autres voyant leur peine commuée en travaux forcés.
Joseph Joffre réussit à imposer aux politiques, la constitution de cours martiales dénommées « les conseils de guerre spéciaux », qui devaient juger rapidement en flagrant délit. Les prévenus étaient jugés par une « cour » composée en général du commandant de régiment assisté d'un officier et d'un sous-officier. Ils votaient et la majorité scellait le sort du soldat. En cas de condamnation à mort la sentence était applicable dans les 24 h selon les préconisations de Joffre. Ainsi les principes d’indépendance des juges, de débats contradictoires et enfin de recours ont été abolis. Sur les 617 fusillés 407 l'ont été en 1914 et 1915. Devant les abus révélés par la presse et les associations, le parlement tenta d’atténuer cette justice expéditive.
ET CE MEC DONNE SON NOM A DES RUES
Commentez - il y a 1 an

Commentaires

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Donias Joseph Joffre
Répondre - il y a 5 ans
Donias tombe de Joseph Joffre
Répondre - il y a 5 ans
Donias JOFFRE Joseph (1852-1931)
Répondre - il y a 5 ans
Donias Il rentre en France, au début de l'année 1922 pour terminer tranquillement une vie bien chargée, âgé de 70 ans. Joffre achète avec sa femme et sa fille une châtaigneraie à Louveciennes (à l'ouest de Paris), où il fait bâtir un bungalow – type colonial – précédé d'une façade aux colonnades blanches à la manière du Mount Vernon de Washington. En 1928, il termine ses Mémoires entamés huit ans auparavant, où il raconte ses responsabilités de 1910 à 1917 en deux tomes qui seront édités post mortem selon sa volonté. C'est à cette époque qu'il perd deux de ses amis : le maréchal Fayolle le 27 août 1928 et le maréchal Foch le 20 mars 1929. Il vit pendant 10 ans au 115 rue de la Pompe (16e arrondissement de Paris). Une plaque lui rend hommage.

Le 21 juin 1930, le maréchal Joffre fait sa dernière apparition publique à l'occasion de l'inauguration de sa statue à Chantilly, où il a tenu son QG pendant la Grande Guerre. Il est très affaibli, car depuis plusieurs mois il a une artérite des membres inférieurs et peine à se déplacer. Le 19 décembre, d'atroces douleurs aux jambes l'emmènent à l'hôpital : les médecins, René Leriche et René Fontaine, doivent l'amputer de la jambe droite.
Quelques jours plus tard il tombe dans le coma. Le 3 janvier 1931 à 8 h 0, il aurait prononcé ces derniers mots : « J'ai beaucoup aimé ma femme » et « je n'ai jamais fait de mal à personne », puis il s'éteint à 8 h 23 à 78 ans à la clinique des frères de Saint-Jean-de-Dieu au 19 rue Oudinot dans le 7e arrondissement de Paris.

Des obsèques nationales lui sont organisées le 7 janvier. Le service religieux est célébré en l'église Saint-Louis-des-Invalides à Paris, ainsi qu'en l'église Saint-Louis-des-Français de Rome et en l'église Saint-Polycarpe de Smyrne. Quelques jours plus tard, le 11, le Parlement vote une loi déclarant que « Joseph Joffre, maréchal de France, a bien mérité de la Patrie. » Il repose dans un mausolée situé dans sa propriété de La Châtaigneraie à Louveciennes (Yvelines). Henriette Joffre meurt en 1956 à 92 ans.
Répondre - il y a 5 ans
Donias Joseph Joffre sur son lit de mort, à l’École militaire.
Répondre - il y a 5 ans
Donias Plaque commémorative à Louveciennes.
Répondre - il y a 5 ans

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