Nord coréen, né le 4 février 1928 et mort le 3 novembre 2025
Enterré (où exactement ?).
Kim Yong-nam, né le 4 février 1928 à Pyongyang et mort le 3 novembre 2025 dans la même ville, est un homme d'État nord-coréen. Il est président du présidium de l'Assemblée populaire suprême de 1998 à 2019, faisant de lui le chef d'État cérémoniel de la Corée du Nord. Il sert les trois générations de la famille Kim durant sa carrière.
Les sources sont contradictoires sur son lieu de naissance. Alors qu'il est officiellement né à Pyongyang, il serait plutôt né, selon l'historien spécialiste de la Corée du Nord Fyodor Tertitskiy (en), sous le nom de Kim Myong-sam dans le village chinois de Dapu Shihe, dans le xian autonome mandchou de Kuandian à Dandong au Liaoning, au sein d'une famille issue de la diaspora coréenne en Chine. Il fait partie du clan Kim de Jeonju (en), faisant de lui un cousin éloigné de plusieurs générations de la dynastie Kim.
Selon les médias nord-coréens, sa famille fait partie des résistants contre l'occupation japonaise de la Corée. Il participe à la guerre de Corée comme recrue volontaire au sein de l'armée populaire de libération et, après la guerre et la partition définitive de la Corée à la fin des hostilités, décide de faire sa vie en Corée du Nord. Kim Yong-nam étudie à l'université Kim Il-sung puis obtient en 1953 un diplôme en relations internationales à l'université de Moscou.
De 1956 à 1962, il est chef de section au sein du département des affaires étrangères du Comité central du Parti du travail de Corée. En 1962, Kim Yong-nam devient vice-ministre des Affaires étrangères. Il devient en 1972 président du département des Affaires étrangères du Comité central du PTC et est élu à l'Assemblée populaire suprême. Bénéficiant de la confiance de Kim Il-sung, il devient en 1974 membre alternatif du Politburo, puis membre à part entière en 1978. Il siège au Politburo comme membre permanent durant 41 ans, de 1978 jusqu'à sa retraite en 2019, ce qui constitue un record dans l'histoire nord-coréenne. En 1980, il est nommé dans un poste de secrétaire du parti. De 1982 à 1998, il est ministre des Affaires étrangères.
Bénéficiant de la confiance de Kim Jong-il, fils et successeur de Kim Il-sung, Kim Yong-nam est nommé président du présidium de l'Assemblée populaire suprême le 5 septembre 1998. L'Assemblée étant, selon la Constitution nord-coréenne, « l'organe suprême du pouvoir de la république populaire démocratique de Corée », le président de son Présidium est l'équivalent juridique du chef de l'État de la Corée du Nord. Le « Dirigeant suprême de la république populaire démocratique de Corée » est cependant, toujours selon la Constitution, le président du Comité de la défense nationale (de 1998 à juin 2016) puis de la Commission des affaires de l'État (depuis juin 2016), poste occupé par Kim Jong-un. Les analystes occidentaux considèrent généralement Kim Yong-nam comme ayant été le n 2 du régime du temps de Kim Jong-il ; après la mort de ce dernier, Kim Jong-un a été proclamé « chef suprême » du pays, Kim Yong-nam demeurant à son poste.
Dans le cadre du resserrement des liens bilatéraux entre la Corée du Nord et les autres nations asiatiques, Kim Yong-nam a conduit des délégations au Viêt Nam, au Laos et au Cambodge en juillet 2001, peu avant la tenue d'une rencontre de l'ASEAN au Viêt Nam, et des délégations cambodgiennes et laotiennes ont été reçues en Corée en 2002. Kim Yong-nam a également été reçu en Syrie, en juillet 2002.
À l'occasion du 55 anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Corée du Nord, Kim Yong-nam se rend en Chine en octobre 2004. Cette visite permet le renforcement des relations politiques et économiques entre les deux pays, tandis que le chef de l'État nord-coréen déclare soutenir fermement la politique de la Chine dans le cadre d'une « réunification pacifique », fondée sur le principe « un État et deux systèmes », selon les comptes rendus officiels chinois .
L'ancienne présidente indonésienne Megawati Soekarnoputri, à la tête d'une délégation du Parti démocratique indonésien de lutte, effectue un séjour à Pyongyang en avril 2005, à l'invitation du président Kim Yong-nam, lors des cérémonies du quarantième anniversaire de la création de la kimilsungia.
En décembre 2006, Kim Yong-nam félicite le président vénézuélien Hugo Chávez pour sa réélection.
Il est le chef officiel de la délégation nord-coréenne aux Jeux olympiques de Pyeongchang, notamment accompagné par la sœur de Kim Jong-un, Kim Yo-jong. D'après Yang Moo-jin, de l'Université des études nord-coréennes de Corée du Sud, Kim Yong-nam est « le numéro deux dans la hiérarchie du parti », après Kim Jong-un. C'est dans son rôle de chef de l'État de la république populaire démocratique de Corée qu'il déjeunera le 9 février 2018 avec le président sud-coréen Moon Jae-in, accompagné de Kim Yo-jong. À cette occasion, Kim Yo-jong a invité officiellement le président sud-coréen pour une visite d'État au Nord au nom de son frère.
Le 11 avril 2019, âgé de 91 ans, il prend sa retraite et est remplacé à la présidence du présidium de l'Assemblée par Choe Ryong-hae.
Kim Yong-nam est mort le lundi 3 novembre 2025, à l'âge de 97 ans, à Pyongyang (Corée du Nord).
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