Homme d'état, Roi (Gotha, Histoire).
Anglais, né le 28 juin 1491 et mort le 28 janvier 1547
Enterré (où exactement ?).
Henri VIII (28 juin 1491 28 janvier 1547), est un roi d'Angleterre de 1509 à 1547. Deuxième fils d'Henri VII d'Angleterre, la mort de son frère Arthur lui permet d'accéder au trône en 1509. Il met alors ses fortes qualités intellectuelles au service de son pays. Il s'applique à entretenir de bonnes relations avec la France et l'Espagne. Il épouse d'ailleurs Catherine d'Aragon, veuve de son frère et tante de Charles Quint, mais demande l'annulation du mariage en 1527 car elle ne lui a pas donné d'héritier mâle vivant.
Il a aussi eu 6 épouses dont la liste est dans ce tableau.
L'annulation lui est refusée par l'Église. Jusqu'alors fervent catholique, il s'oppose au pape Clément VII et parvient à faire prononcer l'annulation en 1533 par Thomas Cranmer qui deviendra ensuite archevêque de Canterbury. Épris d'Anne Boleyn, il la fait couronner peu de temps après. L'année suivante, il instaure l'Acte de suprématie et fait exécuter ses opposants (Thomas More, Jean Fisher). N'ayant que des filles, il contribue à l'exécution de son épouse et s'unit à Jeanne Seymour. Son premier fils, Édouard VI, vient enfin au monde en 1537 (mais Jeanne meurt peu après) et permet la consolidation de sa dynastie. Il lui succédera en 1547.
Il aura encore trois épouses, Anne de Clèves (répudiée), Catherine Howard (exécutée) et Catherine Parr (qui lui survivra un an).
Henri VIII est le fondateur de l'anglicanisme.
En 1501, Henri VII, qui souhaite une alliance avec la puissante Espagne, marie son fils aîné Arthur (âgé de 15 ans) à Catherine d'Aragon (âgée de 16 ans). Ils partent pour le pays de Galles, où Arthur tombe malade et meurt. Catherine affirme que le mariage n'a pas été consommé et Henri, Duc d'York, devenu Prince de Galles lui est fiancé, 14 mois après la mort d'Arthur. Pour que le remariage soit possible, il faut que la non-consommation du mariage soit vérifiée, sauf accord papal. Le pape, mis en place par les Habsbourg, accorde en urgence par une bulle la dispense de constatation de virginité de Catherine. Ces événements auront leur importance quand Henri VIII contestera la légitimité de son premier mariage. Quand il voudra rompre avec l'Espagne, il déclarera que ce mariage a été arrangé sans son assentiment.
Henri VIII monte sur le trône en 1509, après la mort de son frère. Certains disent que le jeune roi était tombé amoureux de Catherine, qui était bien plus âgée que lui. Plus certainement, le père de Catherine, le roi d'Aragon Ferdinand II, désirait contrôler l'Angleterre à travers elle, et appuya par conséquent son remariage avec le nouveau roi. En tout cas, Henri épousa Catherine neuf semaines après son accession au trône, le 11 juin 1509 à Greenwich, en dépit des inquiétudes du pape Jules II et de William Warham, l'Archevêque de Cantorbéry, qui doutaient de la validité de cette union. Ils furent ensuite tous deux couronnés à l'abbaye de Westminster le 24 juin de la même année. La première grossesse de la reine finit par une fausse couche en 1510, mais elle donna naissance à un garçon le 1er janvier 1511, garçon qui ne vécut malheureusement que jusqu'au 22 février.
Peu après son accession au pouvoir, Henri fut confronté à l'épineux problème posé par Richard Empson et Edmund Dudley, deux ministres de son père qui avaient imposé arbitrairement de lourdes taxes à la noblesse. Tournant le dos aux pratiques de son prédécesseur, il les enferma dans la Tour de Londres et plus tard les fit décapiter. Sa constante volonté d'engager son pays dans la guerre est une autre preuve de ses différences avec son père, dont le règne avait été pacifique.
Pendant deux ans, William Warham et Richard Fox, évêque de Winchester et lord du sceau privé gardèrent le contrôle des affaires. Mais en 1511, le pouvoir passa à l'ecclésiastique Thomas Wolsey. La même année, Henri rejoignit la Sainte Ligue, une coalition dirigée contre le roi de France Louis XII, en Italie. Cette ligue regroupait le pape Jules II, Maximilien Ier, souverain du Saint Empire, et Ferdinand II, avec lequel Henri signa aussi le traité de Westminster, en 1511. Il rejoignit ensuite l'armée anglaise pour traverser la Manche et prendre part à la guerre en France.
Cependant en 1514, il quitta l'alliance, ce qui entraîna la paix avec Louis XII. La brouille avec l'Espagne amena à envisager le divorce d'avec Catherine d'Aragon. Mais en 1515, avec l'accession de François Ier au trône de France, la France et l'Angleterre redevinrent antagonistes et Henri et Ferdinand se réconcilièrent. En 1516, Catherine donna naissance à une fille, Marie, ce qui encouragea le roi dans son espoir d'avoir un héritier mâle, malgré les échecs précédents (un mort-né, une fausse couche, et deux morts très jeunes).
Ferdinand mourut en 1516, et c'est son petit-fils (et le neveu de Catherine) Charles Quint, qui lui succéda. En octobre 1518, Wolsey fit en sorte que le traité de Londres, oeuvre de la papauté, apparaisse comme un triomphe diplomatique de l'Angleterre, pays au centre d'une nouvelle alliance européenne, dans le but ostensible de repousser l'influence espagnole, ce qui était le dessein originel du pape. En 1519, à la mort de Maximilien, Wolsey, devenu entre-temps cardinal, proposa secrètement Henri comme candidat au trône impérial, tout en soutenant publiquement le roi de France. Mais au final, ce fut Charles, également petit-fils de l'empereur, qui fut choisi par les princes-électeurs. La longue rivalité qui opposa par la suite Charles et François permit à Henri d'acquérir une position d'arbitre entre eux. De fait, chacun des deux souverains rechercha sa faveur, comme le montra de façon éclatante et spectaculaire l'entrevue du Camp du Drap d'Or, et plus tard celle plus solennelle du Kent. Cependant, après 1521, l'influence anglaise en Europe commença à décliner. Henri s'allia avec Charles Quint par le traité de Bruges et François fut défait par les armées impériales à la bataille de Pavie, en février 1525. La confiance de Charles envers Henri subsista ainsi donc que l'influence de l'Angleterre en Europe. Ceci conduisit au second traité de Westminster en 1527.
Henri ne cache pas ses sentiments hostiles à la Réforme, que l'ex-moine allemand Martin Luther commençait à prêcher. Il n'hésite pas à l'invectiver. Il envoie même au pape en juillet 1521, son Assertio septem sacramentorum, rédigée avec l'aide de Thomas More. Cela lui vaut le titre de "Défenseur de la foi" (Defensor Fidei) décerné par Léon X, le soutien d'Érasme et des injures de Luther. À partir de là, le roi d'Angleterre prit le titre d'"illustrissimus", c'est-à-dire du "plus illustre", titre maintenu même après sa rupture avec Rome, jusqu'à aujourd'hui.
Mais si Henri VIII est peu enclin aux idées réformatrices allemandes, il n'en est pas moins inquiet de l'influence de Rome. Il aimerait se substituer au pape dans la direction des affaires de l'Église d'Angleterre. Ces idées de libération de la tutelle romaine sont celles aussi de Thomas Wolsey. Sans heurt, l'Angleterre s'habitue à la suprématie du gouvernement royal tant sur le plan spirituel que temporel. Henri VIII et Wolsey restent fidèles à l'orthodoxie romaine.
Tout bascule en 1527. Ses alliances espagnoles se dégradent, puisque Charles Quint n'a pas voulu épouser sa fille Marie, née en 1516. De plus, sa femme, Catherine d'Aragon (qui est la tante de Charles Quint et la veuve d'Arthur Tudor, le frère aîné de Henri VIII), n'a donné naissance, hormis la petite Marie, qu'à des enfants morts-nés entre 1511 et 1514 et son état de santé ne permettait plus d'espérer qu'elle pût avoir d'autres enfants. Il semblait nécessaire que le couple royal eût un fils. Le roi, qui désirait ardemment ce fils, tomba éperdument amoureux de la jeune et coquette beauté, dame d'honneur de la reine, Anne Boleyn. Les circonstances étant, Henri VIII souhaitait épouser celle-ci pour avoir d'elle un héritier légitime tout en cherchant à se débarrasser de Catherine d'Aragon. Wolsey fut chargé d'entamer les négociations avec la curie romaine. Le pape n'étant pas décidé à accorder le divorce, l'affaire traîna pendant deux années jusqu'à l'automne 1529. Poussé par les partisans d'Anne, Henri VIII perdit son estime pour Wolsey et le fit démettre de ses fonctions de Lord-Chancelier.
La chute de Wolsey amena Thomas More à reprendre le titre de Chancelier. Ce dernier trouva des arguments pour accélérer la procédure de divorce. Pour lui, le refus papal est intolérable. Thomas Cranmer précipite également la rupture avec Rome. Professeur à l'université de Cambridge, il est partisan de la dissolution du mariage royal.
Mais en septembre 1530, Clément VII (qui fut précepteur de Charles Quint) oppose un refus définitif à l'annulation du mariage royal. Cette décision ferait de Marie, cousine de Charles Quint, l'unique héritière de la couronne d'Angleterre. Le roi est fou de rage.
Le 11 février 1531, l'archevêque de Canterbury, William Warham, proclame : "Nous reconnaissons que Sa Majesté est le Protecteur particulier, le seul et suprême seigneur et, autant que la loi du Christ le permet, le Chef Suprême de l'Église et du Clergé d'Angleterre". Le premier pas est franchi pour une séparation de l'église d'Angleterre de celle de Rome, événement à l'origine de l'anglicanisme, dénoncé par Elizabeth Barton. Le 25 janvier 1533, la favorite Anne annonce qu'elle attend un bébé.
À ce moment, Henri décide que l'enfant naîtra dans la légitimité et précipite les événements. Il épouse Anne dans l'intimité et nomme Cranmer archevêque de Canterbury. Il valide l'union le 23 mai 1533. Le 11 juillet 1533, Clément VII excommunie Henri, Anne et Cranmer, c'est la rupture avec Rome. Son mariage avec Anne Boleyn sera également malheureux (il la fera exécuter). Seul son mariage avec Jeanne Seymour fut heureux et vit la naissance d'un héritier mâle, Édouard VI, qui lui succéda.
Le règne de Henri VIII a vu naître l'influence vénète dans la cour royale : Francesco Giorgi était l'un de ses plus proches conseillers du roi. Quelques-uns ont vu la querelle Rome-Londres comme un prolongement du conflit Rome-Venise.
Les historiens n'ont la certitude du nom que de deux de ses maîtresses : Elizabeth Blount et Mary Boleyn, soeur d'Anne Boleyn. Elizabeth Blount a donné naissance au fils illégitime d'Henri, Henry FitzRoy. Le jeune garçon a été fait duc de Richmond en juin 1525, mais n'a jamais accédé au trône. En 1533, il a épousé Mary Howard de la famille Howard de Norfolk. Henry est mort trois ans plus tard sans héritier. Le roi a eu d'autres maîtresses, telles que Jeanne Popicourt (1510), une Française à la cour et une maîtresse du duc de Longueville enlevé ; Anne Stafford (1514), soeur du duc de Buckingham et épouse de seigneur Hastings ; et Margaret Shelton, (1534-1535), cousine d'Anne et Mary Boleyn. Il y a également des références à une dame qu'il a logée dans un manoir (année inconnue), « à une dame inconnue » en 1534, et à une dame de Tournai, dans ses excursions en France en 1513.
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Il a massacré les catholiques, a exécuter ses proches, a décapité deux de ses épouses, a inventer sa propre religions "l'Anglicanisme", a harceler sa fille, a fermer les couvents et les monastères, a massacré des enfants, des femmes et des hommes qui ont protestés dans le nord.
Ce tyran a massacré les catholiques, a fermé les couvent et les monastères (détourné l'argent des ventes). Il a aussi fait exécuter le cardinal John Fisher et Sir Thomas More.