Edgar Degas

 
Edgar Degas
1834 - 1917
 

Artiste, Graveur, Peintre, Photographe, Sculpteur (Art, Peinture, Photographie, Sculpture).

83 ans Mort à l'âge de 83 ans (de quoi ?).

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Biographie

Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, né le 19 juillet 1834 et mort le 27 septembre 1917 à Paris, est un peintre, graveur, sculpteur et photographe français.

La plupart des ouvrages consacrés à Edgar Degas, lorsqu'ils désirent le classer dans l'histoire de l'art, le rattachent au grand mouvement de l'impressionnisme, formé en France dans le dernier tiers du XIXe siècle en réaction à la peinture académique de l'époque. Les artistes qui en font partie, tels Claude Monet, Paul Cézanne, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Mary Cassatt, Berthe Morisot ou Camille Pissarro, las d'être régulièrement refusés aux Salons officiels, s'étaient constitués en société anonyme afin de montrer leurs oeuvres au public.

On résume souvent l'art impressionniste aux effets de lumières en plein air. Ces caractéristiques ne sont toutefois pas applicables à Degas : même s'il est un des principaux animateurs des expositions impressionnistes, il ne trouve sa place dans le mouvement qu'au nom de la liberté de peindre prônée par le groupe. Au plein air il préfère, et de loin, « ce que l'on ne voit plus que dans sa mémoire ». S'adressant à un peintre il dit : « A vous, il faut la vie naturelle, à moi la vie factice. ».

Signature de Degas

Si Degas fait officiellement partie des impressionnistes, il ne les rejoint pas dans leurs traits les plus connus. Sa situation d'exception n'échappe pas aux critiques d'alors, souvent déstabilisées par son avant-gardisme. Plusieurs de ses images ont semé la controverse, et encore aujourd'hui l'oeuvre de Degas fait l'objet de nombreux débats auprès des historiens d'art.

Edgar Degas repose au cimetière de Montmartre à Paris, dans le tombeau familial.

Fils d'Auguste de Gas, banquier et de Célestine Musson, originaire de La Nouvelle-Orléans, Edgar de Gas naît à Paris le 19 juillet 1834 et grandit dans un milieu bourgeois cultivé. Il a quatre frères et soeurs et jouit d'une enfance dorée rue Saint-Georges non loin du jardin du Luxembourg. Après son baccalauréat, il s'inscrit à la faculté de droit, pour satisfaire les ambitions de son père et obtient son diplôme universitaire le 27 mars 1853. Il commence à fréquenter le Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale. Dessinateur inlassable, il y copie des oeuvres d'Albrecht Dürer, Andrea Mantegna, Paul Véronèse, Francisco Goya, Rembrandt. Il passe ses journées au Louvre, où il est admis comme "copiste", le 7 avril 1853, fasciné par les peintres italiens, hollandais et français. Il s'inscrit à l'atelier de Félix-Joseph Barrias, alors assez célèbre puis étudie la peinture avec Louis Lamothe, qui avait été un disciple de Ingres et des frères Flandrin. De son côté, son père, amateur raffiné d'art et de musique, lui présente quelques-uns des plus grands collectionneurs de Paris, comme Lacaze, Marcille, et Valpinçon.

En 1855, il commence à suivre des cours à l'École des Beaux-Arts de Paris ; cependant, préférant approcher directement l'art des grands maîtres classiques tels Luca Signorelli, Sandro Botticelli et Raphaël, il entreprend de 1856 à 1860 de nombreux voyages en Italie, d'abord dans sa famille à Naples, puis à Rome et Florence, où il se lie d'amitié avec le peintre Gustave Moreau.

Ses oeuvres de jeunesse comptent quelques peintures d'inspiration néoclassique, mais surtout de nombreux portraits des membres de sa famille. De 1865 à 1870, il propose au Salon son oeuvre en cours, comme le portrait de Madame Camus à l'éventail. Il s'enrôle dans l'infanterie lorsque la guerre éclate avec la Prusse en 1870. Entre octobre 1872 et mars 1873, il séjourne chez son frère René à La Nouvelle-Orléans.

De 1874 à 1886, Degas confie des oeuvres aux expositions impressionnistes à l'organisation desquelles il participe très activement. Il a alors de très nombreux contacts avec des peintres de sa génération, notamment Camille Pissarro, mais aussi avec des artistes d'avant-garde plus jeunes.

Malgré ses voyages en province et à l'étranger, c'est Paris qui compte essentiellement pour Degas — et à Paris, Montmartre. Il fréquente certains cénacles, ateliers, cafés littéraires, la famille de l'ingénieur (et artiste peintre) Henri Rouart, la famille Manet, Berthe Morisot, et Mallarmé. Il mène avec quelques bourgeois, ses intimes, une vie conformiste de célibataire hautain. De son milieu familial, il conserve la réserve et le respect des principes. Sa délicatesse de coeur, son intransigeance morale lui valent l'estime de tous, mais ses répliques cinglantes bien connues en font fuir quelques uns. Il participe activement aux discussions qui réunissent les jeunes artistes d'avant-garde et son ami Édouard Manet au café Guerbois.

À partir de 1875, en proie à de nombreuses difficultés matérielles, la peinture devient sa source de revenus. Dans les années 1880, alors que sa vue commence à décliner, Degas privilégie le pastel, auquel il mêle parfois l'aquarelle et la gouache. Les tableaux de cette période témoignent d'un travail très moderne sur l'expressivité de la couleur et de la ligne. À la fin des années 1890, presque aveugle, il se consacre quasi exclusivement à la sculpture, qu'il pratique déjà depuis une dizaine d'années, transposant ses sujets favoris dans la cire. L'exposition de vingt-six paysages qu'il présente en octobre 1892 à la galerie Durand-Ruel est sa première et dernière exposition personnelle. À partir de 1905, le peintre se retranche de plus en plus dans son atelier, aigri par la cécité qui le gagne. Presque aveugle depuis quelques années, Degas meurt d'un anévrisme cérébral à Paris le 27 septembre 1917, âgé de 83 ans. Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière de Montmartre. L'année suivante, les oeuvres accumulées dans son atelier et son importante collection sont dispersées aux enchères.

La faillite de sa famille (mort de son père, problèmes financiers de son frère Achille), son caractère difficile, son esprit mordant, ses boutades féroces, son antisémitisme, ses positions souvent intransigeantes, la progression inexorable de ses troubles oculaires, ont pu contribuer à accentuer la misanthropie si souvent dénoncée de ce vieux célibataire. Âgé, il continuait à s'intéresser à la création, recevant des artistes dans son atelier jusqu'à son déménagement boulevard de Clichy en 1912.

L'ampleur de l'oeuvre de Degas a fait passer sous silence son activité de collectionneur. Si l'on ignore la date à laquelle Degas commence à collectionner, on sait que son père et son grand-père étaient eux aussi des collectionneurs passionnés. Le premier achat attesté date de 1873 et il s'agit des Champs labourés de Pissarro. Mais dans la deuxième moitié des années 1870, il n'y a plus de trace d'achat et il semble même vendre des pastels de La Tour pour faire face aux difficultés financières familiales. Ses achats reprennent en 1881 une fois les difficultés surmontées. Les achats de Degas des années 1870-1880 sont principalement tournés vers les artistes participant à l'avant-garde de son époque notamment les futurs impressionnistes. Mais il s'intéresse aussi aux grands maîtres de la première moitié du siècle. En 1885, il acquiert une petite version d'OEdipe et le Sphinx d'Ingres variante réduite de celle du Louvre. Ce genre d'achat ne devait pas être unique pendant les années 1880 car, au moment de l'un de ses déménagements, en avril 1890, ses collections étaient suffisamment importantes pour que Degas annonce ironiquement sa nouvelle adresse ainsi : l' « Hôtel Ingres change de place et est transféré 23, rue Ballu ».

Pendant les années 1890, Degas poursuit ses achats d'artistes modernes. Il va notamment acheter aux différentes ventes organisées par Gauguin.

En 1899, ses amis le consacrent « le Phénix des collectionneurs ». À partir de 1900 ses achats se ralentissent ; la vente Chennevière est l'occasion d'acquérir des oeuvres d'Aligny, Géricault et Ingres. Sa dernière acquisition repérée est sans doute en 1903, La Poissarde, femme assise à sa fenêtre, qu'il se procura chez Durand-Ruel en souvenir de Destouches chez lequel il est allé poser avec sa mère, rue du Bac, un portrait présent dans sa collection.

Cette collection a pu être réunie tout d'abord parce que certaines oeuvres sont des dons, de Manet, Bartholomé, Caillebotte et même presque des legs. Sa collection englobe toute une part de la peinture française du XIXe siècle, son centre de gravité étant Ingres et Delacroix. Elle contient un nombre important de portraits ; la majorité des oeuvres sont du XIXe siècle français. L'artiste le mieux représenté est Ingres avec vingt peintures, quatre-vingt huit dessins ; l'ensemble consacré à Delacroix comprend treize tableaux et cent-vingt neuf dessins. Ce sont ces deux peintres et Daumier que Degas considérait comme les plus grands dessinateurs du XIXe siècle. Il conservait dix-huit cents lithographies de Daumier et deux mille estampes de Gavarni. Degas possédait aussi presque toutes les gravures de Manet. Il a également amassé des estampes japonaises, comme beaucoup d'artistes contemporains, de Kiyonaga, Sukenobu, Utamaro et Hokusai. Les paysages sont très peu représentés dans sa collection : sept Corot, un Sisley et trois Pissarro.

Degas vit au milieu de ses tableaux, comme en témoignent les photographies anciennes. Ses copies et ses collections sont une sorte de musée imaginaire qui lui permet d'avoir tout ce qu'il aime et admire. Sa collection était composée à sa mort de cinq cents peintures et dessins et plus de cinq mille lithographies.

La collection personnelle de Degas était principalement dédiée à l'art français du XIXe siècle, et en particulier à Ingres et Delacroix, deux artistes merveilleusement représentés tant en quantité qu'en qualité. À plusieurs reprises, Degas a d'ailleurs reconnu l'admiration qu'il portait à l'art des deux grands maîtres, à leurs techniques mais aussi à leur culture artistique. À travers leurs oeuvres, Degas renouait avec les maîtres du passé et consolidait sa culture classique.

L'influence d'Ingres fut certainement prépondérante dans sa jeunesse. À vingt et un ans, le jeune Degas obtient de rencontrer le vieux maître dans son atelier. La même année, il copie avec passion des oeuvres présentées dans la rétrospective consacrée à Ingres. Peint à cette époque, le premier grand autoportrait de Degas fait clairement référence à celui d'Ingres datant de 1804. Le jeune artiste ne s'est cependant pas représenté en peintre mais en dessinateur, un porte-fusain à la main, se remémorant peut-être les conseils qu'Ingres venait de lui prodiguer : « Faites des lignes, beaucoup de lignes, et vous deviendrez un bon artiste. »

Même à la fin de sa carrière, Degas n'abandonna pas l'approche académique qui consiste à mettre en place une composition à l'aide de dessins préparatoires, et notamment d'études d'après modèle vivant. De la même façon qu'il préparait ses tableaux d'histoire, il a souvent recours au dessin pour ses dernières scènes de la vie moderne. Il continue à appliquer les préceptes d'Ingres. Se souvenant des nus féminins d'Ingres comme la « Baigneuse Valpinçon », il dessine ses femmes à leur toilette, en cernant d'un trait sombre et sensuel les contours de leur corps.

Degas admire les oeuvres qu'Eugène Delacroix présente au Salon de 1859 et étudie sa peinture, entreprenant notamment une copie à l'huile de « l'Entrée des Croisés à Constantinople ». Désormais, Degas s'attache à réconcilier couleur et dessin, mouvement et structure, en réalisant la synthèse des diverses influences qu'il continue à recueillir.

Dans sa dernière période, Degas fait en effet de plus en plus appel à des coloris éclatants, voire criards, et à des harmonies de couleurs complémentaires. En digne successeur de Delacroix, il libère sa palette de toutes contraintes pour peindre selon ses propres termes des « orgies de couleur ». En 1889, Degas voyage à Tanger sur les pas de son illustre prédécesseur.

Degas maîtrise les raccourcis elliptiques, la pratique des gros plans, le goût du regard ascendant ou plongeant, les oppositions heurtées, les variations sur le thème du contre-jour ; il invente un rôle dans la suggestion de l'espace à de splendides planchers éclaboussés de lumière, agence subtilement les rapports de reflets, les sources de lumière, attentif aux éclairages imprévus de la rampe qui jettent des taches colorées sur les visages. L'artiste ose couper, sectionner. Il sait faire la synthèse d'une suite de mouvements, les gestes qu'il suggère par un dessin de plus en plus cursif ont une surprenante valeur expressive.

En référence à sa fidélité pour quantité de règles classiques mais aussi à ses nombreuses innovations, on a pu écrire à son sujet en 1919 : « Il a jeté un pont entre deux époques ; il relie le passé au plus immédiat présent. »

Bien que célèbre aujourd'hui, Degas reste encore un « mal aimé » par rapport à Vincent Van Gogh, à Paul Gauguin et même à Henri de Toulouse-Lautrec, et on lui refuse l'importance qu'on accorde à Paul Cézanne. Même si la postérité exauce ainsi son voeu : « Je voudrais être illustre et inconnu », la cote de ses oeuvres peut atteindre des sommets.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Citations

Les meilleures citations d'Edgar Degas.

La peinture, c'est très facile quand vous ne savez pas comment faire. Quand vous le savez, c'est très difficile.
L'Art n'est pas ce que vous voyez, mais ce que vous faites voir aux autres.
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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Edgar Degas
  • Nom complet : --
  • Prénom : Edgar
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Degas
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 83 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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Donias tombe de Edgar Degas
Répondre - il y a 5 ans
Donias Edgar Degas
Répondre - il y a 5 ans
Donias Edgar Degas (1834-1917)
Répondre - il y a 5 ans
Donias Edgar Degas L'Absinthe (1875-1876), 92 × 68 cm, Paris, musée d'Orsay.
Répondre - il y a 5 ans
Donias La Petite Danseuse de quatorze ans (1879-1881), Paris, musée d'Orsay.
Répondre - il y a 5 ans
Chris94 Plaque commémorative, rue Jean-Jaures à La Queue-en-Brie dans le Val-de-Marne.
Répondre - il y a 1 an

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