Biographie
Ruwen Ogien est un philosophe français libertaire contemporain, né un 24 décembre et mort le 4 mai 2017. Il est connu pour avoir été un philosophe spécialiste d'éthique.
Directeur de recherche au CNRS en philosophie, membre du laboratoire La République des savoirs (ENS/CNRS/Collège de France, USR 3608), ses travaux portent notamment sur la philosophie morale et la philosophie des sciences sociales.
Ruwen Ogien est né un 24 décembre à Hofgeismar en Allemagne, d'une famille d'origine juive polonaise parlant yiddish, et arrive en France en 1949 peu après sa naissance ; il apprend le français à l'école.
Formé à Bruxelles, Tel-Aviv, Cambridge, Paris, New York (visiting scholar à Columbia University) et Montréal, il se rattache à la philosophie analytique.
Il est titulaire de deux doctorats : l'un en philosophie et l'autre en anthropologie sociale. Il arrive à la philosophie assez tardivement, sans passer par le cursus habituel, et devient en 1981 chercheur au CNRS, où il est actuellement directeur de recherche. Il est membre collaborateur en éthique fondamentale au Centre de Recherche en Éthique (CRÉ) de l'Université de Montréal en 2006-2007, puis de 2013 à aujourd'hui.
Il est le frère d'Albert Ogien, sociologue s'inscrivant dans le courant ethnométhodologiste.
Ruwen Ogien est mort le jeudi 4 mai 2017 d'un cancer.
Tombe
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Autres philosophe (hommes) francais
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Médecin français, mais également pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien, connu dans le monde entier en 1913 grâce à l'hôpital qu'il développe dans la forêt équatoriale du Gabon. Il recevra le Prix Nathan Katz du Patrimoine 2015 et le prix Nobel de la paix en 1952. Personnage marquant du XXe siècle, « homme universel », il est en même temps une figure emblématique de l'Alsace, de la théologie libérale ou des admirateurs de Jean-Sébastien Bach. On voit parfois en lui un précurseur de l'action humanitaire, de l'écologie, de l'antispécisme et du désarmement nucléaire. La notion de « respect de la vie » (Ehrfurcht vor dem Leben) et son indignation devant la souffrance sont au cœur de la démarche d'Albert Schweitzer, qui s'est voulu « un homme au service d'autres hommes », tourné vers l'action.
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Philosophe français, connu pour défendre une position rationaliste dont le prolongement éthique est la modestie intellectuelle (influencé par Ludwig Wittgenstein, le cercle de Vienne et la philosophie analytique). Ses domaines d’étude comprennent la philosophie de la connaissance, des sciences, des mathématiques, de la logique et du langage, et la philosophie de la culture. Élu en 1995 au Collège de France, où il a intitulé sa chaire « Philosophie du langage et de la connaissance », il y est entre 2010 et jusqu'à sa mort, professeur honoraire.
Philosophe français, spécialiste de métaphysique et de philosophie antique.
Écrivain et philosophe français connu pour son roman épistolaire « Julie ou la Nouvelle Héloïse » (1761), un des plus gros tirages du XVIIIe siècle. Son élégance de l'écriture provoque une transformation significative de la poésie et de la prose françaises en les libérant des normes rigides venues du Grand Siècle. Après sa mort, son corps est transféré au Panthéon de Paris en 1794. En philosophie, « le rétablissement des sciences et des arts a-t-il contribué à épurer ou à corrompre les mœurs ? » (1949) provoque ce qu'on appelle « l'illumination de Vincennes », où naissent les ouvrages qui inscrivent durablement Rousseau dans le monde de la pensée : le « Discours sur les sciences et les arts » (1750), le « Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes » (1755) et « Du contrat social » (1762). Sa philosophie politique est bâtie autour de l'idée que l'homme est naturellement bon et que la société le corrompt. Il est le 1er à conférer la souveraineté au peuple. En cela, on peut dire que c'est un des penseurs de la démocratie même s'il est favorable à ce qu'il nomme l'aristocratie élective ou le gouvernement tempéré. Pour lui, les systèmes politiques basés sur l'interdépendance économique et sur l'intérêt conduisent à l'inégalité, à l'égoïsme et finalement à la société bourgeoise (un terme qu'il est un des 1er à employer). Sa philosophie politique exerce une influence considérable lors de la période révolutionnaire durant laquelle son livre le « Contrat social » est « redécouvert ». Durant une partie du XXe siècle, une controverse opposera ceux qui estiment que Rousseau est en quelque sorte le père des totalitarismes et ceux qui l'en exonèrent.
Écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIe siècle, représentant le plus connu de la philosophie des Lumières, anglomane, féru d'arts et de sciences, personnage protéiforme et complexe, non dénué de contradictions, il domine son époque par la durée de sa vie, l'ampleur de sa production littéraire et la variété des combats politiques qu'il a menés. Son influence est décisive sur la bourgeoisie libérale avant la Révolution française et pendant le début du XIXe siècle. Anticlérical mais déiste, il dénonce dans son Dictionnaire philosophique le fanatisme religieux de son époque. Sur le plan politique, il est en faveur d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Mettant sa notoriété au service des victimes de l’intolérance religieuse ou de l’arbitraire, il prend position dans des affaires qu’il a rendues célèbres : Jean Calas, Pierre-Paul Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally. Son œuvre littéraire est riche et variée : son importante production théâtrale, ses longs poèmes épiques, telle La Henriade, et ses œuvres historiques firent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au xviiie siècle. Son œuvre comprend aussi des contes, notamment Candide ou l'Optimisme, des Lettres philosophiques, le Dictionnaire philosophique et une correspondance monumentale dont nous connaissons plus de 15 000 lettres sur un total parfois estimé à 40 000. Titulaire d'une charge officielle d'historiographe du roi, il a publié Le siècle de Louis XIV, puis Le Siècle de Louis XV, ouvrages considérés comme les premiers essais historiques modernes. Il a traduit librement La Science nouvelle de Jean-Baptiste Vico en lui donnant pour titre l'expression inédite de Philosophie de l'histoire, ce qui fait de lui le précurseur du déterminisme historique au XIXe siècle, puis de l'histoire culturelle au XXe siècle. La Révolution française voit en lui comme en Rousseau un précurseur, si bien qu'il entre au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau. Célébré par la IIIe République (dès 1870, à Paris, un boulevard et une place portent son nom), il a nourri, au XIXe siècle, les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et, au-delà, de l’esprit des Lumières.
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Philosophe français, fondateur de l'École sociétaire, considéré par Karl Marx et Friedrich Engels comme une figure du « socialisme critico-utopique », dont un autre représentant fut Robert Owen. Plusieurs communautés utopiques, indirectement inspirées de ses écrits, ont été créées depuis les années 1830.
Autres points communs avec Ruwen Ogien