Edmond Thiaudière

 
Edmond Thiaudière
1837 - 1930
 

Écrivain français, à la fois poète, romancier, philosophe et « maximiste ».

Nationalité française Francais, né le 17 mars 1837 et mort le 9 novembre 1930

93 ans Mort à l'âge de 93 ans (de quoi ?).

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Biographie

Delphin-Antoine-Edmond Thiaudière, né le 17 mars 1837 à Gençay, où il est mort le 9 novembre 1930, est un homme de lettres français, à la fois poète, romancier, philosophe et « maximiste ».

Issu d’une famille de médecins depuis quatre générations, Edmond Thiaudière, opte pour une carrière d’homme de lettres après s’être détourné de ses études de droit brillamment menées à Poitiers. Il s’essaie au roman, aux nouvelles, à la poésie, au théâtre, écrit des essais politiques et autres pamphlets, mais il se distingue surtout par son œuvre philosophique, parsemant sur quarante années une douzaine de recueils aux titres sibyllins, avec le sous-titre générique Notes d’un Pessimiste.

Dans la dédicace de son dernier ouvrage, La Vanité de Tout, paru en 1928, il annonçait la publication de douze nouveaux recueils dont le dernier devait paraître en 1937 à l'occasion de son centenaire et devait porter le titre La Captation de l’au-delà.

« Mais les manuscrits de ces recueils, ajoutait-il, que j’ai griffonnés d’une écriture à peu près illisible, restant difficilement imprimables, je les lègue à la bibliothèque municipale de Poitiers, où tôt ou tard quelque patient érudit, s’il croit qu’ils en vaillent la peine, les cherchera et publiera, afin de compléter par eux mon œuvre philosophique. »

Il publie à diverses époques des fantaisies, des articles et des nouvelles dans plusieurs journaux périodiques tels que l’ancien Figaro, le Grand-Journal de Villemessant, le Paris-Magazine, l’Éclair, la Vogue Parisienne, le Nain Jaune, le Centre Gauche, le Soir, la Revue Moderne de Charles Dollfus, les États-Unis d'Europe.

En 1876, il fonde la Revue des idées nouvelles, un bulletin du progrès dans la philosophie, les sciences, les lettres, les arts, l’industrie, le commerce et l’agriculture, véritable publication encyclopédique qu’il dirige et rédige presque entièrement à lui seul, pendant trois ans sous divers pseudonymes.

Il est membre du conseil d’administration de la Société française des amis de la paix. Il est l'un des partisans les plus zélés de la substitution de l’arbitrage à la guerre pour le règlement des différends internationaux. Il prend par ailleurs une part importante aux délibérations du Congrès international de la paix, tenu à Paris en 1878, dont il est l’un des secrétaires. Il présente à ses collègues un mémoire où est émise l’idée de la création d’un parlement européen, d’abord officieux, s’il ne pouvait tout de suite être officiel, recruté par délégation des divers parlements et traitant dans des assises annuelles les questions qui intéresseraient plusieurs nations. C’est pourquoi la notice nécrologique qui lui est consacrée par Le Temps, le 15 novembre 1930, faisait remarquer qu’il pouvait être considéré comme le précurseur de la Société des Nations. « C’est lui, en effet, qui, au Congrès des Sociétés de paix en 1878, proposa la réunion annuelle des membres des divers parlements d’Europe. Onze ans plus tard, sur l’initiative du député anglais Randal Cremer et de Frédéric Passy, député de la Seine, fut réalisée l’Union interparlementaire, qui peut être considérée, en quelque sorte, comme la préface de la Société des Nations ».

Il seconde son ami Louis-Xavier de Ricard dans la fondation de la Société d’alliance latine : l’Alouette, qui avait pour but de fédérer les peuples du bassin méditerranéen. Il est du comité de l’Union démocratique de propagande anti-cléricale et du comité de patronage de la Semaine anti-cléricale. Il fait partie de la Société protectrice des animaux — comment cela aurait-il pu être autrement, lui qui, n’ayant pas eu d’enfant, disait, parlant de son amour pour les bêtes, et les chiens plus que de raison, que les chiens sont des enfants perfectionnés ; à tel point que son premier recueil de pensées, La Proie du Néant, qu’il publie en 1886, contient en préambule une longue dédicace adressée à Léa et Mosès, ses deux chiens fidèles.

Edmond Thiaudière est mort le dimanche 9 novembre 1930, à l'âge de 93 ans, à Gençay (France).

Source : fr.wikipedia.org  

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : Delphin-Antoine-Edmond Thiaudière
  • Nationalité (à sa mort) : Française Drapeau francais
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Edmond Thiaudière
  • Vrai nom : Edmond Thiaudière
  • Prénom : Delphin
  • Prénom (2) : Antoine
  • Prénom (3) : Edmond
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Thiaudière
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Date de naissance : 17 mars 1837
  • Lieu de naissance : --
  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 93 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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