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Madeleine Desdevises est une actrice française, née le 12 mars 1967 à Saint-Lô (Manche) et morte le 16 avril 1982 (à 15 ans) à Caen (Calvados). Elle est connue pour son rôle de Mado dans le film « La Drôlesse de Jacques » (1979, de Jacques Doillon).
Repérée en sixième au collège Lavalley de Saint-Lô en Normandie par Dominique Besnehard, elle est sélectionnée pour tourner son premier film. Après ce succès, elle refuse un rôle pour un film devant être réalisé en Afrique : elle désire en effet se consacrer à ses études pour devenir médecin.
Madeleine Desdevises est morte le vendredi 16 avril 1982 à l'âge de 15 ans à Caen (Calvados, France), près de 4 ans après le tournage de La Drôlesse, par une leucémie mal diagnostiquée. Elle est inhumée a Saint-Aubin-du-Perron.
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“La Drôlesse”
Madeleine Desdevises, née à Saint-Lô le 12 mars 1967, morte à Caen (Calvados) le 16 avril 1982, est une actrice de cinéma de la Manche.
Au bout d’une route étroite, on parvient à la belle église de Saint-Aubin-du-Perron, les tombes des villageois groupées tout autour d’elle. Nous y venons saluer la plus fulgurante des comètes du cinéma français, Madeleine Desdevises (1967-1982).
Tournè en dècors naturels, c’est un film à la fois simple et touchant, tendre et magnifique, qui montre que deux êtres diffèrents peuvent vivre diffèrement en dehors de la sociètè jusqu’au moment où la sociètè, malheureusement, revient et coupe cette reconstruction possible! Une histoire d'amour intimiste de Jacques Doillon dont les adultes sont exclus! Avant toute chose, il faut souligner la volontè et l'orgueil incroyable de la jeune et regrettèe Madeleine Desdevises qui s'est engagèe à faire "La drôlesse" pour ne dècevoir ni sa famille ni l'èquipe du film! On n'a le sentiment qu'elle a fait ce film comme une première de la classe avec cet orgueil là! il faut ègalement se souvenir de l'injustice et cette absence de clairvoyance à la sortie de "La drôlesse" , quant au travail du formidable Claude Hèbert! L'acteur va ici très loin en lui-même, a beaucoup sondè pour atteindre la fragilitè du personnage! Doillon a fait de Claude Hèbert un personnage rustre et frustre, qui semble sortir de n'importe quelle campagne française, avec des gestes qui ne sont pas des gestes d’un acteur ordinaire! Comme souvent chez Doillon, c'est très ècrit et très bergmanien parce qu'il y a une vrai ècriture derrière, la mise en scène est extrêmement pudique avec un plan presque mystique! Œuvre ègalement sur l’espoir, notamment lorsque qu’on demande dans le final de reconstituer la manière dont l’hèroïne est enlevèe par "le hèros", incapable l’un comme l’autre de reconstituer les conditions dans lesquelles ce "rapt" a ètè fait parce qu’ils ont rèussi à bâtir en 85 minutes le temps de leur propre vie! On n’a pas d’ailleurs l’impression que Madeleine Desdevises et Claude Hèbert jouent des rôles parce qu’ils sont constamment dans leur èlèment et leur dècor, dans leur vie et leur souffrance mais aussi dans leur bonheur et on ne voit à aucun moment un seul jeu d’acteur derrière! Ce qui est extraordinaire! Et puis il y a cette magnifique chanson de Julien Clerc - "Ma prèfèrence" - lièe à tout jamais à Mado, cette enfant au regard et à la prèsence animale, disparue à l’âge de 15 ans d’une leucèmie mal diagnostiquèe et qu'on oubliera jamais! Du très grand cinèma...
Jacques Doillon a toujours été un merveilleux peintre de l'enfance, de son frémissant mystère. De la délicatesse dans le trait, mais aussi de l'éclat et du mouvement. Dans leur grenier devenu nid, et terrain de jeux, ses deux personnages affamés de tendresse soignent leurs souffrances, réinventent pour un temps, loin des adultes, les règles de l'intimité. Platonique, tour à tour filiale et sentimentale, leur relation s'épanouit dans une zone inédite, interdite mais limpide, de l'amour. De ravisseur, François se retrouve ravi par l'enfant mûre et fantasque : la voilà qui prend l'ascendant, enchante tout, cherchant les caresses, traçant à la craie sur le sol de cet insolite foyer le décor de ses rêves.
Les personnages sont comme protégés par le vide sur lequel se fonde le montage, sans que cette aération n'occulte une sensation progressive d'étouffement. De filmer dans un lieu resserré, où les visages ressortent souvent sur un fond obscur (la photo de Philippe Rousselot ayant souvent une inclinaison vers la stylisation), inscrit le film dans une tradition bergmanienne. Non seulement la fermeture du lieu, ou l'intérêt pour les changements dans une dynamique de pouvoir, rappellent Bergman, mais surtout la manière de scruter longuement, et de près, les visages, pour y capter les mouvements d'une âme, ce qui s'opère en une personne. (2) A mesure que François s'empêtre, que sa confusion s'accentue, Mado paraît acquérir un sens d'elle-même... jusqu'à ce que son obstination têtue, ressassée, ne tourne en une forme de folie passagère. Ni l'un ni l'autre ne savent comment rejouer le kidnapping pour une reconstitution juridique a-posteriori, tant ce qui leur est arrivé leur échappe aux deux. Il n'y a que le constat, ramené à une existence opiniâtrement brutale à son autre manière, pour Mado qu'elle se sent mourir. La phrase résonne d'autant plus difficilement que Madeleine Desdevises décédera quatre ans plus tard d'une leucémie.
Casting
Repérée en sixième au collège Lavalley de Saint-Lô en Normandie par Dominique Besnehard, elle est sélectionnée pour tourner son premier film. Après ce succès, elle refuse un rôle pour un film devant être réalisé en Afrique : elle désire en effet se consacrer à ses études pour devenir médecin.
A cette filiation s'ajoute une sécheresse bressonienne, dans l'impitoyable lignée de Mouchette. Le statut de Doillon, entre la marge et le centre du cinéma français, a été pour un moment flottant. Produit par Yves Robert, son film se tient à un point équidistant de l'underground et du populaire. Son naturalisme expose une région française peu filmée, où le patois s'entend souvent chez les adultes, porté par une préoccupation sociale (sans-emploi, François connaît un désœuvrement critique pour quelqu'un dans son état), laissant poindre des traces fantômes de fantastique (le garçon, possédant le secret, espère soigner la peau de la fille... motivation insensée, parmi d'autres, de la jeter dans sa mobylette). Il est toujours étonnant de constater la justesse que le réalisateur obtient de ses jeunes interprètes (Gerald Thomassin dans Le Petit Criminel en serait un exemple fameux), sa capacité à dénicher la bonne personne, extraire le meilleur de ce qu'elle lui donne d'une manière respectueuse. Doillon est un cinéaste du tact, très conscient de qui il a en face de lui, de ce qu'il demande, de comment cet échange peut s'effectuer avec responsabilité. Si on peut (et devrait) discuter l'argument initial de son film, il y a plus que ce présupposé : le regard qu'il porte en tant que cinéaste, l'attention à qui il a devant les yeux.
Claude Hébert se souvient : « À l'époque du film, l'appel était déjà là. À l'adolescence, j'avais découvert, lors de partages d'Évangile, que les principales misères du monde proviennent de l'ignorance de Dieu. Cancre à l'école, je m'imaginais plutôt sous les traits d'un missionnaire laïc. »
la jeune fille confie qu’elle veut être professeur d’espagnol ou, si elle n’y arrive pas, exercer une profession paramédicale, signe qu’elle a bien compris que cette aventure cinématographique n’est que passagère. Elle a refusé plusieurs propositions pour se consacrer à ses études.
La situation pouvait être sordide: un jeune homme un peu simple, vivotant dans la campagne profonde enlève Madeleine, une enfant de onze ans. Il l’emmène dans la soupente où il vit et l’y enferme. Mais pour elle, c’est comme s’il se passait enfin quelque chose; elle se trouve heureuse en compagnie de ce grand garçon perdu, qui ne sait pas ce qu’il veut. Madeleine Dedesvises est merveilleuse, et de manière totalement inattendue, on se retrouve face à une des plus belles représentation du féminin que le cinéma ait produite. À l’orée de l’adolescence, Madeleine est toute fraîcheur, étonnement et désir. Elle présente une sorte de "réceptivité absolue"; elle est, littéralement, prête à tout, en une sorte de don de soi permanent, non à l’autre, mais à l’événement.
Dès la première scène de La Drôlesse, le ton est donné. Alors qu’un instituteur incite ses jeunes élèves à lire un poème de leur propre composition pour la fête des mères, Mado se démarque du reste de ses camarades en affirmant qu’elle « n’aime pas [sa] mère ». Cette dernière n’aura d’ailleurs besoin que d’une seule scène où elle n’apparaît que de dos pour que l’on comprenne sans équivoque le manque d’amour et de considération qu’endure quotidiennement la jeune fille pas encore adolescente. Sur le chemin de l’école, elle croise François, jeune homme taciturne de 17 ans, qui l’emmène de force dans les bois où il la ligote et la cache dans la remorque de sa vieille mobylette. Mado, d’abord effrayée puis touchée par cette attention peu commune, participe de plein gré à son enlèvement. Elle se retrouve alors dans la grande chambre mansardée de l’adolescent, avec l’interdiction formelle d’en sortir ou de faire du bruit, de peur d’agacer « les patrons », entendons par là les parents du garçon. Quelques courtes scènes suffiront d’ailleurs à nous faire comprendre que ce dernier ne reçoit pas davantage d’amour que son otage et que son geste n’a d’autres motivations que d’avoir à ses côtés une présence offrant enfin tous les possibles d’un échange humain. Le suspense suscité à la fois par l’enlèvement et la différence d’âge existant entre les deux protagonistes s’évapore peu à peu car le fait divers sordide n’intéresse nullement le réalisateur, pour qui le choix des décors, une campagne morose, suffit amplement à rendre compte du désespoir de ses habitants.
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Il se trouve que les trois chefs d’œuvre de Doillon se sont bâtis sur le même modèle : La Drôlesse en 1976, Le Petit Criminel en 1990, Ponette en 1996. Sur La Drôlesse, Dominique Besnehard – devenu depuis un très célèbre agent – s’est chargé du casting, auquel le film doit beaucoup. Le film raconte « la rencontre de deux laissés-pour-compte, de deux êtres fous de solitude : une fille de onze ans et un garçon de vingt ans que l’on a mis à l’écart… Petit à petit, les rapports entre les deux personnages vont se compliquer car le garçon joue mal son rôle de geôlier et la prisonnière sait vite comment s’échapper du grenier où il l’a enfermée, mais où elle reste cependant. Et chacun, difficilement, maladroitement, commence à donner à l’autre un peu de son immense amour. » Les deux interprètes sont tous deux des enfants de fermiers de la Manche. Pour mémoire, Madeleine Desdevises (Mado), qui a onze ans au moment du tournage, décède quatre ans plus tard d’une maladie génétique. Quant à Claude Hébert (François), qui avait déjà un peu fait le comédien, il devient prêtre et part pour Tahiti. Le destin des deux personnages, deux solitaires « entrés en résistance », est rejoint par celui des acteurs eux-mêmes. C’est sans doute la plus terrible des coïncidences film-réel du cinéma de Doillon.
Comme c’est le cas la plupart des fois, c’est autour de l'église que se trouve toujours le cimetière paroissial et communal.
Jacques Doillon fait ses premiers pas de réalisateur avec quatre courts-métrages, dont Trial (1968) et On ne se dit pas tout entre époux (1970) sur un scénario de Gébé. Ce dernier signe le scénario du premier long métrage de Doillon, L'an 01 (1972), un film utopiste tiré d'une bande dessinée post-soixante-huitarde. En 1974, avec Les doigts dans la tête, le réalisateur impose son style : des acteurs amateurs et une histoire simple pour un film authentique sur la jeunesse, apprécié de la critique et du public. En 1975, il réalise Un sac de billes, adaptation du roman éponyme de Joseph Joffo. Trois ans plus tard, il nous offre La femme qui pleure puis La drôlesse, un film d'une grande tendresse qui réunit deux laissés-pour-compte qui se créent leur petit monde loin des adultes qui les ont rejetés.
Petit miracle de sensibilité et de fraîcheur, ce film de 1979 palpite aux antipodes de toute mièvrerie : le montage est nerveux, presque radical, la caméra danse d'un regard, d'une lumière à l'autre. Les comédiens, magnifiques, forment ici un duo d'une étonnante vérité, qui n'a pas vieilli. Et cette Drôlesse reste l'un des meilleurs films de Jacques Doillon, d'autant plus émouvant aujourd'hui que Madeleine Desdevises, la petite fée aux joues roses et aux cheveux en bataille, a disparu peu de temps après la sortie du film.
Encore écolière, elle est découverte par le cinéaste Jacques Doillon qui lui confie, alors qu’elle n’a que onze ans, le rôle-titre de son film La Drôlesse. Salué par la critique, primé au Festival de Cannes (Prix du jeune cinéma), il doit beaucoup au naturel et à la spontanéité de sa jeune interprète.Si vous connaissez un site qui parle de Madeleine Desdevises et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.










A ma copine d'enfance nous étions inséparable tu es parti trop tôt jamais je t'oublierai Cathy ....
Mado ne fait pas la une des chaines d'info. Mais tous ceux qui l'ont vue, connue, et donc aimée ne l'oublient pas et la gardent dans leur cœur ❤.
Nous t'aimons toujours, Madeleine.