Francais, né le 2 février 1953 et mort le 17 novembre 2025
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Jean-Marie Petitclerc, né le 2 février 1953 à Thiberville (Eure) et retrouvé mort le 17 novembre 2025 à Langrune-sur-Mer (Calvados), est un prêtre catholique salésien, polytechnicien, éducateur spécialisé, écrivain et conférencier français. Il est expert des questions d'éducation dans les zones sensibles. Il fait l'objet d'enquêtes en 1999, 2014 et 2024 pour agression sexuelle. Les deux premières affaires débouchent chacune sur un non-lieu. Il est en revanche condamné dans la troisième en octobre 2025 pour voyeurisme sur un mineur, jugement dont il fait appel. Un mois plus tard, il se suicide par noyade.
Élevé dans une famille de médecins en Normandie, Jean-Marie Petitclerc étudie à Rouen, à l’Institution Join-Lambert, puis au Lycée privé Sainte-Geneviève puis intègre l'École polytechnique en 1971. À sa sortie en 1974, il hésite entre engagement religieux et politique. Très sportif, il est hospitalisé à cause d'une pratique trop intensive de l’athlétisme. Cloué sur un lit d'hôpital pendant 18 mois, il renonce à la politique.
Par hasard, il tombe sur une biographie de Jean Bosco, fondateur des Salésiens. Cette période de réflexion lui permet de choisir une nouvelle voie, celle tracée par ce dernier. Devenu prêtre salésien, il suit une formation d'éducateur spécialisé et fonde un club de prévention spécialisée à Chanteloup-les-Vignes.
En 1984, Jean-Marie Petitclerc est nommé directeur d'un foyer d'action éducative « habilité justice », le foyer Père-Robert à Épron dans le Calvados, qui accueille des mineurs confiés par des magistrats. Il est rappelé à Chanteloup-les-Vignes au moment des émeutes urbaines de 1991 et initie la « médiation sociale ».
Fondateur et directeur de l'association Le Valdocco à Argenteuil, directeur de l'Institut de formation aux métiers de la ville à Argenteuil, il devient chargé de mission au Conseil général des Yvelines. En septembre 2004, il rejoint Tassin-la-Demi-Lune, à l'ouest de Lyon, où il monte une antenne du Valdocco et reprend un atelier chantier d'insertion, ARPPE, devenue ACIRPE en 2007. Très impliqué dans le scoutisme, il est aumônier de groupes Scouts et guides de France à Tassin-la-Demi-Lune et à Lyon.
En juin 2007, il est nommé chargé de mission au cabinet de Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, responsable de la coordination des acteurs locaux, poste qu'il quitte début février 2009, pour se consacrer pleinement à la direction de l'association Le Valdocco, et notamment à Laurenfance, le foyer pour jeunes en difficulté ouvert à Tassin la Demi-Lune par l'association.
En septembre 2009, Jean-Marie Petitclerc devient le supérieur de la communauté salésienne de l'Institution Notre-Dame des Minimes, établissement scolaire privé lyonnais. Il reçoit le prix de l'éthique 2013. En 2014, il prend sa retraite professionnelle et quitte la direction du Valdocco. En 2015, il devient responsable salésien dans le collège privé du prieuré de Binson à Châtillon-sur-Marne.
De 2017 à 2025, il est vicaire provincial de la province de France et Belgique-sud des salésiens de Don Bosco. Jean-Marie Petitclerc réside à Paris. Parallèlement, il fonde le réseau « Don Bosco Action Sociale ».
Connu pour ses nombreuses conférences et ses ouvrages, sur le thème de l'éducation et des actions de prévention, Jean-Marie Petitclerc est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Il a créé de nombreux mouvements et associations, notamment Teamville et Campobosco.
Deux enquêtes, en 1999 et en 2014, à la suite de plaintes pour agression sexuelle, débouchent chacune sur un non-lieu. Il est à nouveau mis en cause en février 2024 pour agressions sexuelles et voyeurisme sur un mineur âgé de 13 ans au moment des faits à l'été 2023. Le tribunal de Chaumont écarte le premier chef d'accusation, mais le condamne le 14 octobre 2025 pour voyeurisme à six mois de prison avec sursis, sans interdiction de contact avec les mineurs. Son ordre maintient cependant les mesures conservatoires qui lui interdisent d'être seul avec des mineurs. Il fait appel de sa condamnation.
Jean-Marie Petitclerc est mort le lundi 17 novembre 2025, à l'âge de 72 ans, suicidé par noyade, à Langrune-sur-Mer (France, en Normandie). Le 17 novembre 2025, Jean-Marie Petitclerc est retrouvé mort, des suites d'une noyade, sur la plage de Langrune-sur-Mer. Très affecté par la médiatisation de sa condamnation judiciaire, selon son provincial, il a laissé la veille un message à ses proches. Du fait de l'appel de sa condamnation, il reste présumé innocent, sa mort mettant fin à l'action publique. Le lendemain, le parquet de Caen confirme le suicide.
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