Cantatrice grecque, l'icône même de la « diva », elle a bouleversé l'art lyrique du XXe siècle en valorisant l'approche du jeu d'acteur (relégué au second plan à l'époque). Entourée des meilleurs artistes de son époque (Boris Christoff, Giulietta Simionato, Giuseppe Di Stefano, Mario del Monaco, Tito Gobbi, etc.) et s'étant produite sur les principales scènes d'opéra du monde (Venise, Rome, Paris, New York, Milan, Mexico, Londres, Buenos Aires, etc.), Callas demeure encore au XXIe siècle l'une des cantatrices les plus célèbres, à la fois par le timbre très particulier de sa voix, son registre étendu de près de trois octaves, sa grande virtuosité alliée à un phrasé unique et, enfin, son talent de tragédienne lui permettant d'incarner ses personnages avec une grande intensité dramatique (Lucia, Médée, Norma, Tosca, Violetta). Elle était surnommée « la Bible de l'opéra » par le célèbre chef d'orchestre Leonard Bernstein.
Grecque, née États-unis d'amérique le 2 décembre 1923 et morte le 16 septembre 1977.
Enterrée en France à Paris (Île-de-France).
Maria Callas, née à New York le 2 décembre 1923 et morte à Paris le 16 septembre 1977, est une chanteuse d'opéra d'origine grecque. Maria Anna Sophia Kalogeropoulos naît à New York le 2 décembre 1923. Malgré la simplification de leur nom en Callas, ses parents mènent une vie misérable, ce qui n'empêche pas sa mère de rêver à l'établissement de ses filles comme de grandes artistes. Maria étudie le piano, puis le chant. Elle est l'élève de Maria Trivela puis de Elvira de Hidalgo, qui sera également sa confidente. Elle débute à 17 ans dans Boccace, de Franz Suppé puis sa carrière prend un tournant décisif lorsqu'elle rencontre le chef d'orchestre italien Tullio Serafin, qui lui offre La Gioconda, aux arènes de Vérone en 1947. C'est lui qui fera de Maria la Callas. La même année elle épouse le patron d'une entreprise de briques et féru d'opéra, Gianbattista Meneghini.
Ils divorceront avec fracas en 1960. Maria le « remplacera » par Aristote Onassis dont elle sera la maîtresse jusqu'en 1968, date à laquelle Onassis épouse Jacqueline Kennedy, ce que Maria considèrera comme une trahison. Un enfant, Omério Langrini, naîtra de leur liaison : né prématurément à Milan, il mourra quelques heures après sa naissance.
Entourée des plus remarquables artistes du siècle (Mario del Monaco, Giuseppe di Stefano, Boris Christoff, Georges Prêtre), Maria Callas se produit sur les plus grandes scènes du monde (New York, Londres, Paris, Milan, Venise, Rome où elle fait scandale par une défection à la fin du premier acte de Norma de Bellini, obligeant le président de la république Saragat à quitter la salle Buenos Aires, Mexico) mais fait aussi la une des journaux tant par son caractère de tigresse que par sa rivalité mémorable avec Renata Tebaldi (qui lui vaudra d'être exclue de la Scala de Milan).
Retirée de la scène à partir de 1970, elle se consacre à l'enseignement et aux récitals, subissant de nombreux accrocs de santé. En 1970-1971, elle se consacre ainsi à la direction de Master classes de chant, à New-York, au cours desquelles elle prend soin d'expliquer, de détailler et de raisonner tous les rôles abordés par ses étudiants.
À partir de 1974, elle s'enferme dans son appartement parisien, avenue Georges-Mandel, s'enfonçant dans la solitude et écoutant inlassablement ses enregistrements.
Elle meurt le 16 septembre 1977 dans la solitude. La cause de sa mort reste aujourd'hui un mystère : si la raison officielle est «crise cardiaque», il est vraisemblable qu'elle s'est suicidée par une absorption massive de tranquillisants. La hâte avec laquelle elle fut incinérée, le vol de l'urne funéraire (retrouvée quelques jours plus tard) puis la dispersion de ses cendres en mer Égée rendront impossible toute autopsie.
De tessiture soprano, elle a abordé une large gamme de rôles, allant du bel canto au soprano dramatique, et reste dans les mémoires comme l'une des plus grandes cantatrices du XXe siècle, à la fois par le timbre très particulier de sa voix et sa capacité à animer les personnages qu'elle jouait.
Si « la Callas » demeure, sans nul doute, la cantatrice la plus célèbre de la seconde moitié du XXe siècle, sa renommée tient en partie à de mauvaises raisons. Sa vie privée, sa liaison avec Aristote Onassis, entre autres, ont fait la une des journaux à scandale à une époque où sa carrière était pratiquement terminée. Au-delà d'anecdotes sans intérêt, on oubliait tout ce qu'elle avait apporté à l'art lyrique à une époque où le public commençait à se détourner de spectacles conventionnels et routiniers.
Sa technique, transcendante, lui permit d'aborder des styles aussi différents que ceux de : Giuseppe Verdi (Nabucco, Macbeth, Rigoletto, Le Trouvère, La Traviata, Les Vêpres Siciliennes, La Force du Destin, Aida, Otello), Gioacchino Rossini (Il turco in Italia, Il Barbiere di Siviglia, Armida), Amilcare Ponchielli (La Gioconda), Gaspare Spontini (La Vestale), Vincenzo Bellini (Norma, Les Puritains), Luigi Cherubini (Médéa - qu'elle incarna dans le film de Pasolini, La Somnanbula), Donizetti (Lucia di Lammermoor, La Favorite, Lucrezia Borgia) , Giacomo Puccini (Tosca, Turandot, Madama Butterfly), Richard Wagner (Tristan und Isolde, Parsifal, Die Walkure), Umberto Giordano (André Chénier).
Elle fut la Lucia di Lammermoor de sa génération, révélant, au-delà de vocalises maîtrisées avec insolence, les multiples facettes d'un personnage troublant, ce qui ne l'empêcha pas d'incarner Isolde avec la même ardeur. Pas de virtuosité gratuite ou d'hédonisme inconsidéré dans ses interprétations mais le souci constant de rendre la musique plus expressive et de restituer à une partition sa vérité musicale et sa vraisemblance dramatique en utilisant qualités et défauts d'un timbre de voix dont la pureté n'était pas la qualité première.
Elle fut l'une des premières à montrer qu'à l'opéra, on pouvait jouer, comme au théâtre ou au cinéma, et se servir de son physique (on se rappelle comment elle modela le sien, peu flatteur, au départ) et de son corps. Des deux rôles qu'elle a marqués à jamais, Norma et Tosca, elle fit de véritables incarnations. Tout cela grâce à une intuition artistique sans faille, soutenue par un travail incessant. Cantatrice libérée des conventions, osant remettre à l'honneur des ouvrages négligés, modèle de rigueur et d'exigence, Maria Callas a légué à ses successeurs une leçon qui n'a pas toujours été suivie.
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La tombe de Maria Callas est au Cimetière du Père Lachaise, 75020 Paris, Île-de-France, France .
Les meilleures citations de Maria Callas.
Je ne tuerais pas mes ennemis, mais je les ferai tomber à genoux.
Les femmes ne sont pas assez copines avec les hommes, nous devons donc nous rendre indispensables. Après tout, nous avons la plus grande arme entre nos mains en étant simplement des femmes.
Vous êtes né artiste ou vous ne l'êtes pas. Et vous restez un artiste, même si votre voix est moins un feu d'artifice. L'artiste est toujours là.
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Maria c'est la diva , celle qui fait aimer l'opera , celle qui a ouvert les portes de la pureté et l'émotion aux gens lambda.La Callas c'est une icône , en plus elle avait le physique d'une icône , dieu fait parfois de belles choses
Pour la pureté de sa voix. Voix angélique et cristalline inoubliable. La seule voix qui me fit aimer l'opéra.
La plus belle voix féminine du siècle... Dommage qu'elle ne fut jamais associée avec la plus belle voix masculine du siècle, celle de Luis Mariano...c'eut été une merveille....