





Francais, né le 9 avril 1926 et mort le 21 septembre 2025
Enterré (où exactement ?).
Léon Landini aurait fêté ses 100 ans le jeudi 9 avril 2026. Plus que 125 jours...
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Léon Landini, né le 9 avril 1926 à Saint-Raphaël (Var) et mort le 21 septembre 2025, est un militant communiste et résistant français d'origine italienne, membre des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI). Il est l'un des fondateurs, en 2004, du Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), parti dissident du Parti communiste français (PCF).
Son père, Aristide Landini, charbonnier originaire du village de Torniella en Toscane et « rouge pur et dur », avait émigré en France en 1921 pour fuir la répression fasciste. Engagé dans la Résistance, comme FTP-MOI, il est arrêté avec son fils aîné, Roger Landini, par l'armée italienne d'occupation, en mai 1943 à Saint-Raphaël et torturé. Ils s’évadent tous deux en novembre 1943 au cours de leur déportation en Allemagne.
Pendant l'occupation allemande, Léon Landini adhère au Parti communiste clandestin en novembre 1942 à l'âge de 16 ans, en même temps que son père et son frère aîné. Il rejoint les Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI). Ses deux sœurs participent également à la résistance.
Le 12 octobre 1942, il participe au sabotage de la voie ferrée qui relie Saint-Raphaël à Cannes, provoquant le déraillement d'un train de marchandises allemand. Au sein de son groupe FTP-MOI, il prend part également au sabotage d'une mine de bauxite à Brignoles le 26 février 1943, puis à l'attaque d’un baraquement de l’armée italienne à Fréjus-Plage le 4 mars de la même année. Après le dépôt infructueux d’une bombe à l’Hôtel Bellevue de Saint-Raphaël, Il est envoyé dans la Creuse pour y rejoindre le maquis FTP dirigé par Jean-Baptiste Virvialle.
Son action dans la résistance se poursuit jusqu'à Lyon où, de mai à juillet 1944, il participe à des attaques contre des soldats allemands, à des destructions de véhicules militaires, des déraillements, ainsi qu'à la mise hors service d'usines travaillant pour l’occupant. Lors d'une opération visant un garage tenu par les Allemands, Léon Landini fait la connaissance du résistant Alter Mojsze Goldman : « Deux résistants faisant partie d'un groupe de combat juif sont alors venus me prêter main-forte. Parmi eux, il y avait cet homme, un peu plus âgé. Il m'a dit : Moi, je viens avec toi. Voilà comment tout a commencé entre moi et Albert, comme tout le monde l'appelait ».
Arrêté le 25 juillet 1944, il est torturé par les miliciens français sous l'autorité de la Gestapo lyonnaise au sein de la prison Montluc : boîte crânienne enfoncée, vertèbres cervicales abimées, testicules écrasés. Le 24 août 1944, à la suite de l'insurrection de Villeurbanne, déclenchée notamment par le Bataillon Carmagnole-Liberté et obligeant les gardiens allemands à déguerpir en laissant la porte principale ouverte, les détenus, dont Léon Landini, brisent la porte de leur cellule et se libèrent. Il reprend alors le combat à la tête d’une compagnie de 180 résistants avec le grade de sous-lieutenant.
Après la Libération, il est hospitalisé à diverses reprises jusqu’en février 1946, où il est démobilisé.
De retour à Saint-Raphaël, il devient exploitant forestier et fonde une famille puis, en 1963, s’installe dans la région parisienne, où il travaille dans la restauration collective. À Montrouge, Léon Landini retrouve Alter Mojsze Goldman, rencontré en 1944 à Lyon et avec qui il se lie d'amitié.
À partir des années 1990, il s'oppose à la transformation du PCF par Robert Hue et fonde, en 2004, avec Georges Gastaud et Georges Hage, un parti alternatif, le Pôle de renaissance communiste en France. Il en est élu président en 2004, puis président délégué en 2006, 2008 et 2011.
En 2011, il est l'un des signataires en 2011 de l'Appel de Thorens-Glières aux côtés de Raymond Aubrac, Daniel Cordier, Stéphane Hessel, Pierre Pranchère, Georges Séguy et d'autres figures de la Résistance, demandant aux candidats à l'élection présidentielle de 2012 de ranimer les idéaux de la Libération et de retrouver les valeurs incarnées en 1944 dans le programme du Conseil national de la Résistance intitulé Les Jours Heureux.
Léon Landini est mort le dimanche 21 septembre 2025, à l'âge de 99 ans.
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