Biographie
Jean-François Stévenin est un acteur français né le 23 avril 1944 à Lons-le-Saunier (Jura) et mort le 27 juillet 2021 à Neuilly-sur-Seine. Il est également assistant de réalisation et a réalisé lui-même 3 films : « Passe montagne » (1978, drame, avec Jacques Villeret), « Double messieurs » (1986, comédie dramatique, avec Carole Bouquet) et « Mischka » (2002, comédie dramatique). Comédien prolifique, il avait joué pour François Truffaut, Bertrand Blier et Jacques Demy.
Ses enfants Sagamore, Robinson, Salomé et Pierre Stévenin sont tous également acteurs.
Etudiant à HEC et passionné de cinéma, Jean-François Stévenin rédige une thèse sur l'économie du cinéma. Parti en stage à Cuba sur un tournage, il apprend sur le tas et effectue tous les métiers, de technicien à assistant réalisateur, en passant par second assistant - rôle qu'il tiendra sur le film d'Alain Cavalier, La Chamade en 1968.
Parallèlement à sa fonction d'assistant réalisateur auprès de Jacques Rivette ou Peter Fleischmann, Jean-François Stévenin devient acteur : on l'aperçoit notamment dans Out 1 : Noli me tangere (1970) de Jacques Rivette ou encore dans L'Enfant sauvage (1970), Une belle fille comme moi (1972) et La Nuit américaine (1973), trois films de François Truffaut. Mais c'est son interprétation de Monsieur Richet, du même réalisateur, dans L'Argent de poche, en 1976, qui donne un élan à sa carrière. Il tourne à plusieurs reprises avec les grands noms du cinéma français : Truffaut, Rivette, mais aussi Jean-Pierre Mocky, Bertrand Blier, Robert Enrico, Laetitia Masson.
En 1978, l'acteur passe pour la toute première fois derrière la caméra et réalise son premier long métrage, Passe montagne, dans lequel il se met en scène. Il donne, pour l'occasion, la réplique à Jacques Villeret. En 1980, l'acteur français s'envole vers les États-Unis pour les besoins du film Les Chiens de guerre de John Irvin. Il sera également à l'affiche du film de John Huston, À nous la victoire en 1981, dans lequel il donnera la réplique à Michael Caine et Sylvester Stallone.
Jean François Stévenin devient une figure incontournable du cinéma français. Les années 80 résonnent, dans la carrière de l'acteur, avec cinéma d'auteur. Parmi ces films, l'on retiendra Une chambre en ville de Jacques Demy, Passion de Jean-Luc Godard, Notre histoire de Bertrand Blier et 36 Fillette de Catherine Breillat. En 1986, l'acteur réalisateur passe pour la seconde fois derrière la caméra et met en scène le film policier Double messieurs, avec Carole Bouquet. Deux ans plus tard, il tient le rôle principal dans le drame Peaux de vaches, de Patricia Mazuy et partage pour la toute première fois l'affiche avec sa fille, Salomé Stévenin, qui tient là son premier rôle.
Acteur inclassable, Stévenin alterne, dans les années 90, entre polars avec Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady en 1992, film intimiste avec Les Aveux de l'innocent de Jean-Pierre Améris, et des films plus populaires avec Les Bidochons de Serge Korber en 1996 et Le Bossu en 1997. En 2002, il va réaliser son troisième long métrage, la comédie dramatique Mischka, dans lequel il va diriger Salomé Stévenin et Robinson Stévenin. Adepte des seconds rôles, Jean-François Stévenin, les années suivantes, sera à l'affiche de nombreux films grand public. Parmi eux, Le Pacte des loups, où il joue avec Vincent Cassel et Samuel Le Bihan, De l'amour aux côtés de Virginie Ledoyen, L'Homme du train réalisé par Patrice Leconte, Pas si grave de Bernard Rapp (2003) ou bien La Chambre des morts d'Alfred Lot en 2007.
L'écrivain Marc Edouard Nabe en a fait un des personnages principaux de son roman Lucette, qui retrace la vie de Lucette Destouches, veuve de l'écrivain français Louis-Ferdinand Céline. Dans ce livre, Nabe imagine un Stévenin acteur cinéaste, qui cherche à adapter au cinéma le roman Nord de Céline.
Jean-François Stévenin est mort le mardi 27 juillet 2021, à l'âge de 77 ans, à l'hôpital à Neuilly-sur-Seine (France).
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Autres acteur francais

Humoriste et acteur français, très populaire, il est une figure emblématique de la scène et du cinéma français des années 1950 et 1960 : il est connu pour ses rôles dans les films « Belle de jour » (1967, comédie dramatique, avec Catherine Deneuve), « La Grande Lessive (!) » (1968, comédie, avec Bourvil) ou « Les Tontons flingueurs » (1963, comédie, avec Lino Ventura, Bernard Blier et Jean Lefebvre). Il est sur scène et sur les ondes, le partenaire de Pierre Dac avec qui il créa les célèbres sketchs du « Sar Rabindranath Duval » et du « Parti d'en rire » ainsi que la série radiophonique intitulée « Signé Furax ». Il fut également l'auteur de farces téléphoniques hilarantes qui furent diffusées régulièrement à la radio dans les années 1960.

Acteur français, célèbre pour ses rôles intenses et charismatiques comme dans le film "Nikita" (de Luc Besson) et "La Femme Nikita" (de John Badham), "Bad Boys" (avec Will Smith) et "The Patriot" (avec Mel Gibson). Sa voix grave et son regard perçant en font l’un des acteurs français les plus marquants de sa génération.

Comédien et dramaturge français, auteur favori du jeune Louis XIV et de sa cour, pour lesquels il conçoit de nombreux spectacles, en collaboration avec les meilleurs architectes scéniques, chorégraphes et musiciens du temps. Grand créateur de formes dramatiques, interprète du rôle principal de la plupart de ses pièces, Molière a exploité les diverses ressources du comique — verbal, gestuel et visuel, de situation — et pratiqué tous les genres de comédie, de la farce à la comédie de caractère. Il a créé des personnages individualisés, à la psychologie complexe, qui sont rapidement devenus des archétypes. Observateur lucide et pénétrant, il peint les mœurs et les comportements de ses contemporains, n'épargnant guère que les ecclésiastiques et les hauts dignitaires de la monarchie, pour le plus grand plaisir de son public, tant à la cour qu'à la ville. Loin de se limiter à des divertissements anodins, ses grandes comédies remettent en cause des principes d'organisation sociale bien établis, suscitant de retentissantes polémiques et l'hostilité durable des milieux dévots. L'œuvre de Molière, une trentaine de comédies en vers ou en prose, accompagnées ou non d'entrées de ballet et de musique, constitue un des piliers de l'enseignement littéraire en France et continue de remporter un vif succès au théâtre, non seulement en France et à la Comédie-Française, surnommée « la Maison de Molière », mais aussi à l'étranger. Sa vie mouvementée et sa forte personnalité ont inspiré dramaturges et cinéastes. Signe de la place emblématique qu'il occupe dans la culture nationale, le français est couramment désigné comme « la langue de Molière », au même titre que l'anglais est « la langue de Shakespeare ». Il meurt à l’âge de 51 ans, quelques heures après avoir tenu pour la quatrième fois le rôle-titre du Malade imaginaire. Parmi ses pièces de théâtre les plus célèbres : L'École des femmes (1662), Dom Juan ou Le Festin de Pierre (1665), Le Misanthrope (1666), Amphitryon (1668), L'Avare (1668), Le Tartuffe (1669), Les Fourberies de Scapin (1670), Le Bourgeois gentilhomme (1670), Les Femmes savantes (1672) ou Le Malade imaginaire (1673).

Acteur français, icônes du cinéma français, l'une des principales vedettes de l'après-guerre dont le public garde une image juvénile et romantique car mort jeune. Ses films les plus célèbres sont : Le Diable au corps (1947), Les Orgueilleux (1953), Les Grandes Manœuvres (1955), Fanfan la Tulipe (1956) ou Les Liaisons dangereuses (1959).

Acteur comique français le plus célèbre du cinéma français de la seconde moitié du XXe siècle, interprétant son personnage de français moyen impulsif, râleur, au franc-parler parfois dévastateur, aux mimiques et verbigérations muettes. Il a joué dans + de 140 films dont « La Traversée de Paris (1956) », « Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) » et ses suites, la trilogie « Fantômas » (1964), « Le Corniaud » (1965), « La Grande Vadrouille » (1966), « Le Grand Restaurant » (1966), « Oscar » (1967), « Le Petit Baigneur » (1967), « Hibernatus » (1969), « La Folie des grandeurs » (1971), « Les Aventures de Rabbi Jacob » (1973), « L'Aile ou la Cuisse » (1976), « La Zizanie » (1978), « La Soupe aux choux » (1981), « L'Avare » (1980). Très peu récompensé, il reçoit seulement un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 1980.

Acteur français, César d'honneur en 1993, connu pour ses rôles dans les films : « La Belle et la Bête » (1946, fantastique, de Jean Cocteau), « Le Bossu » (1959, cape et d'épée, avec Bourvil), « Le Capitan » (1960, cape et d'épée, avec Bourvil), « Le Capitaine Fracasse » (1961, cape et d'épée) et la trilogie Fantômas avec Louis de Funès : « Fantomas » (1964), « Fantômas se déchaîne » (1965) et « Fantômas contre Scotland Yard » (1967).
Autres cinéaste (hommes) francais

Humoriste et acteur français, très populaire, il est une figure emblématique de la scène et du cinéma français des années 1950 et 1960 : il est connu pour ses rôles dans les films « Belle de jour » (1967, comédie dramatique, avec Catherine Deneuve), « La Grande Lessive (!) » (1968, comédie, avec Bourvil) ou « Les Tontons flingueurs » (1963, comédie, avec Lino Ventura, Bernard Blier et Jean Lefebvre). Il est sur scène et sur les ondes, le partenaire de Pierre Dac avec qui il créa les célèbres sketchs du « Sar Rabindranath Duval » et du « Parti d'en rire » ainsi que la série radiophonique intitulée « Signé Furax ». Il fut également l'auteur de farces téléphoniques hilarantes qui furent diffusées régulièrement à la radio dans les années 1960.

Acteur français, célèbre pour ses rôles intenses et charismatiques comme dans le film "Nikita" (de Luc Besson) et "La Femme Nikita" (de John Badham), "Bad Boys" (avec Will Smith) et "The Patriot" (avec Mel Gibson). Sa voix grave et son regard perçant en font l’un des acteurs français les plus marquants de sa génération.

Comédien et dramaturge français, auteur favori du jeune Louis XIV et de sa cour, pour lesquels il conçoit de nombreux spectacles, en collaboration avec les meilleurs architectes scéniques, chorégraphes et musiciens du temps. Grand créateur de formes dramatiques, interprète du rôle principal de la plupart de ses pièces, Molière a exploité les diverses ressources du comique — verbal, gestuel et visuel, de situation — et pratiqué tous les genres de comédie, de la farce à la comédie de caractère. Il a créé des personnages individualisés, à la psychologie complexe, qui sont rapidement devenus des archétypes. Observateur lucide et pénétrant, il peint les mœurs et les comportements de ses contemporains, n'épargnant guère que les ecclésiastiques et les hauts dignitaires de la monarchie, pour le plus grand plaisir de son public, tant à la cour qu'à la ville. Loin de se limiter à des divertissements anodins, ses grandes comédies remettent en cause des principes d'organisation sociale bien établis, suscitant de retentissantes polémiques et l'hostilité durable des milieux dévots. L'œuvre de Molière, une trentaine de comédies en vers ou en prose, accompagnées ou non d'entrées de ballet et de musique, constitue un des piliers de l'enseignement littéraire en France et continue de remporter un vif succès au théâtre, non seulement en France et à la Comédie-Française, surnommée « la Maison de Molière », mais aussi à l'étranger. Sa vie mouvementée et sa forte personnalité ont inspiré dramaturges et cinéastes. Signe de la place emblématique qu'il occupe dans la culture nationale, le français est couramment désigné comme « la langue de Molière », au même titre que l'anglais est « la langue de Shakespeare ». Il meurt à l’âge de 51 ans, quelques heures après avoir tenu pour la quatrième fois le rôle-titre du Malade imaginaire. Parmi ses pièces de théâtre les plus célèbres : L'École des femmes (1662), Dom Juan ou Le Festin de Pierre (1665), Le Misanthrope (1666), Amphitryon (1668), L'Avare (1668), Le Tartuffe (1669), Les Fourberies de Scapin (1670), Le Bourgeois gentilhomme (1670), Les Femmes savantes (1672) ou Le Malade imaginaire (1673).

Acteur français, icônes du cinéma français, l'une des principales vedettes de l'après-guerre dont le public garde une image juvénile et romantique car mort jeune. Ses films les plus célèbres sont : Le Diable au corps (1947), Les Orgueilleux (1953), Les Grandes Manœuvres (1955), Fanfan la Tulipe (1956) ou Les Liaisons dangereuses (1959).

Acteur comique français le plus célèbre du cinéma français de la seconde moitié du XXe siècle, interprétant son personnage de français moyen impulsif, râleur, au franc-parler parfois dévastateur, aux mimiques et verbigérations muettes. Il a joué dans + de 140 films dont « La Traversée de Paris (1956) », « Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) » et ses suites, la trilogie « Fantômas » (1964), « Le Corniaud » (1965), « La Grande Vadrouille » (1966), « Le Grand Restaurant » (1966), « Oscar » (1967), « Le Petit Baigneur » (1967), « Hibernatus » (1969), « La Folie des grandeurs » (1971), « Les Aventures de Rabbi Jacob » (1973), « L'Aile ou la Cuisse » (1976), « La Zizanie » (1978), « La Soupe aux choux » (1981), « L'Avare » (1980). Très peu récompensé, il reçoit seulement un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 1980.

Acteur français, César d'honneur en 1993, connu pour ses rôles dans les films : « La Belle et la Bête » (1946, fantastique, de Jean Cocteau), « Le Bossu » (1959, cape et d'épée, avec Bourvil), « Le Capitan » (1960, cape et d'épée, avec Bourvil), « Le Capitaine Fracasse » (1961, cape et d'épée) et la trilogie Fantômas avec Louis de Funès : « Fantomas » (1964), « Fantômas se déchaîne » (1965) et « Fantômas contre Scotland Yard » (1967).
Autres points communs avec Jean-François Stévenin