Acteur français, sa gouaille de titi parisien et ses cascades sans doublure contribuent à en faire rapidement l'une des plus grandes vedettes du cinéma français. Champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque, Jean-Paul Belmondo a attiré dans les salles, en 50 ans de carrière, près de 160 millions de spectateurs ; entre 1969 et 1982, il a joué à 4 reprises dans les films les plus vus de l'année en France : Le Cerveau (1969), Peur sur la ville (1975), L'Animal (1977), L'As des as (1982), égalant le record de Fernandel et n'étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès. Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs français, tels Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Broca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautner, Gérard Oury ou encore Alexandre Arcady, ainsi qu'avec quelques réalisateurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bolognini ou Peter Brook. Un grand nombre de ses films sont devenus des classiques du cinéma français, comme À bout de souffle (1960), Léon Morin, prêtre (1961), Un singe en hiver (1962), L'Homme de Rio (1964), Cent mille dollars au soleil (1964), Borsalino (1970), Le Casse (1971), Le Magnifique (1973), Le Professionnel (1981) ou Hold-up (1985).
Francais, né le 9 avril 1933 et mort le 6 septembre 2021
Enterré (où exactement ?).
Jean-Paul Belmondo, né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine et mort le 6 septembre 2021 à Paris, est un acteur français. Il a été également producteur de cinéma et directeur de théâtre. Alternant dans les premières années de sa carrière des films populaires et d'Art et Essai avant de pencher nettement pour la première catégorie, sa gouaille de titi parisien et ses cascades sans doublure contribuent à en faire rapidement l'une des plus grandes vedettes du cinéma français. Champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque, Jean-Paul Belmondo a attiré dans les salles, en cinquante ans de carrière, près de 160 millions de spectateurs ; entre 1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans les films les plus vus de l'année en France : Le Cerveau (1969), Peur sur la ville (1975), L'Animal (1977), L'As des as (1982), égalant le record de Fernandel et n'étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès. Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs français, tels Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Broca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautner, Gérard Oury ou encore Alexandre Arcady, ainsi qu'avec quelques réalisateurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bolognini ou Peter Brook. Un grand nombre de ses films sont devenus des classiques du cinéma français, comme À bout de souffle (1960), Léon Morin, prêtre (1961), Un singe en hiver (1962), L'Homme de Rio (1964), Cent mille dollars au soleil (1964), Borsalino (1970), Le Casse (1971), Le Magnifique (1973), Le Professionnel (1981) ou Hold-up (1985).
Il est issu d'une famille d'artiste; son père, Paul Belmondo, d'origine sicilienne, est un sculpteur réputé et sa mère est artiste-peintre. Alain, son frère, est directeur de production et sa soeur, Muriel, est danseuse. Il fréquente plusieurs écoles Parisienne mais n'y reste jamais très longtemps car Jean-Paul est plutôt chahuteur. Passionné de boxe, Jean-Paul se rend également à l'"Avia-Club", un gymnase où il rencontre le boxeur Maurice Auzel futur champion de France.
À seize ans, il décide de devenir acteur. Il prépare le Conservatoire chez Raymond Girard. Un an après, le 3 juillet 1950, il débute sur scène avec une tournée dans les hôpitaux de Paris, dans le rôle du Prince de "La Belle au Bois Dormant". En 1951, il passe le concours d'entrée au Conservatoire et fait la connaissance de Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Michel Beaune et Pierre Vernier qui deviendront ses grands amis.
Le 4 décembre 1953, il épouse Elodie, danseuse à Saint-Germain-des-Prés et aura trois enfants avec elle : Patricia, Florence et Paul. Le 1er juillet 1956, il sort triomphant du conservatoire, après avoir obtenu du Jury un "1er accessit" pour "Amour et Piano", de Georges Feydeau et un "second accessit" pour "Les Fourberies de Scapin".
En 1957, il débute à l'écran dans de petits rôles : "Sois belle et tais toi", "Les tricheurs", "Les copains du Dimanche". En 1959, il tourne "A double tour" de Claude Chabrol puis c'est la révélation avec "A bout de souffle", dont il est la vedette, aux côtés de Jean Seberg, dans une mise en scène de Jean-Luc Godard. Jean-Paul Belmondo devient célèbre. François Truffaut déclare : "Pour moi, cela ne fait aucun doute, Jean-Paul Belmondo, est le meilleur "jeune premier" actuel, le meilleur et le plus complet. Belmondo peut jouer avec autant de vraisemblance et de naturel un aristocrate ou un garçon du peuple, un intellectuel ou un gangster, un prêtre ou un clown. Cette disponibilité est telle que Jean-Paul pourrait même jouer un homme aimé des femmes, un séducteur, ou au contraire un homme rejeté par elles et ces deux rôles contradictoires il serait capable de les conduire vers le drame ou vers la comédie, "à la demande".
A partir de 1964, Jean-Paul Belmondo rencontre un grand succès populaire avec plusieurs films et aborde tous les genres; l'aventure avec "100 000 dollars au soleil", "L'homme de Rio", la fantaisie avec "Les tribulations d'un chinois en Chine", "Pierrot le fou", l'action avec "Borsalino", le drame "Week-end à Zuydcoote"... Jean-Paul Belmondo dit de lui : "Je ne vis que pour jouer et continue à jouer quand je vis. Ce que j'apprécie le plus dans ma gloire, c'est la possibilité de pouvoir jouer ce que je veux. Je suis fier d'être une vedette populaire, comme l'étaient avant-guerre Aimos, Carette et... Gabin. Si dans dix ans, j'ai disparu du podium, j'espère que certains de mes films passeront dans les cinémathèques et que l'on dira de moi : il a fait une belle carrière".
Mais, sa carrière ne s'arrête pas là, Jean-Paul "tape dans le mille" avec des films tels que "Flic ou voyou", "Le guignolo", "Le professionnel", "L'as des as", "Le marginal", "Les morfalous" ... tous des succès au box office français. A cette époque, il semble que le célèbre comédien ait le souci de modifier son image auprès du public. C'est ainsi, par exemple, qu'il met fin à sa longue collaboration avec René Château qui s'occupait du lancement de ses films depuis 1968. A la cinquantaine passée, au moment où un comédien se doit de mettre en question sa carrière, il paraît évident que Jean-Paul Belmondo, comme Alain Delon, tient avant tout à ne pas rester enfermé dans les légendes qui ont fait sa gloire. Le souci de modifier son image, de refuser le confort des légendes passe aussi par le risque d'un retour aux sources, celui d'une remontée sur les planches, en 1987, pour incarner le comédien par excellence, "Kean", mis en scène par Robert Hossein. Et, ce risque pris, Jean-Paul Belmondo remporte un nouveau triomphe...
À partir du milieu des années 1980, ses films attirent moins de spectateurs, tandis que la critique ne l'épargne pas. Il est moins présent au cinéma et se produit surtout au théâtre. Il obtient cependant en 1989 le César du meilleur acteur pour son rôle dans Itinéraire d'un enfant gâté, distinction qu'il refuse. Depuis le début des années 2000, des problèmes de santé l'ont contraint à se retirer du cinéma et des planches, si l'on excepte un film sorti en 2009. Pour l'ensemble de sa carrière, il reçoit une Palme d'honneur au cours du festival de Cannes 2011 puis, lors de la cérémonie des Césars 2017, un hommage lui est rendu en sa présence et le public lui fait une longue ovation debout.
Jean-Paul Belmondo est mort le lundi 6 septembre 2021, à l'âge de 88 ans, à son domicile à Paris (France). C'est son avocat, Michel Godest, qui annonce la nouvelle en diffusant un communiqué à l'Agence France-Presse, indique : « Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s'est éteint tranquillement ».
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Les meilleures citations de Jean-Paul Belmondo.
Cet AVC a été un coup dur mais je l'ai vaincu.
De la même façon que je me retourne rarement vers le passé, je ne sais jamais de quoi sera fait mon avenir. Aujourd'hui, seul le présent m'intéresse. Et il est beau.
Il y a un dieu pour les ivrognes, il y a aussi un dieu pour les acteurs.
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Bébel est parti, toute notre enfance à tous s'en va! Acteur de la nouvelle vague (Pierrot le fou, À bout de souffle), acteur de théâtre, acteur de grosses comédies (l'as des as, le magnifique..), de drames, de policiers, acteur-producteur, une première à l'époque, il a tout fait, et bien, et toujours avec ce sourire ravageur... Dix fois plus beau que Delon, c'est mon avis, charismatique, il est intrinsèque à nos vies à tous il fait partie de la famille. Je suis si triste, mais je suis contente d'être la première à honorer sa mémoire sur votre super site. Un monde s'écroule, mon monde... RIP Monsieur Bébel!
Le Paradis parce que c'est un immense acteur qui mérite un max d'étoiles. Il savait tout jouer. J'ai vu tous ses films et j'ai eu la chance de le voir au théâtre dans Cyrano de Bergerac. Il se repose maintenant auprès d'autres grands acteurs/actrices. Il va énormément manquer. Heureusement ses films vont perdurer longtemps. Merci pour tout Monsieur Belmondo.
Repose en paix l as des as